Interzone was a network of William Burroughs' readers founded (1997-2013). Its sites are still accessible at http://www.inter-zone.org/ , but most of them are sites of archives. The site presently active are: - Interzone Éditions http://www.interzoneeditions.net/ - La sémantique générale pour les nuls https://www.semantiquegenerale.net - La sémantique générale pour tous semantiquegenerale.free.fr - Pour une économie non-aristotélicienne https://generalsemantics4all.wordpress.com/
dimanche 25 août 2019
Warwick Sweeney: Hardy Tree
This is an extremely interesting book by Warwick Sweeney, with a foreword by Pr Andrew Lees, on Dr Dent’s treatment of apomorphine, on William Burroughs, and on the evolution of the medical area since the fifties in the domain of drugs and the changes of the nature of relation towards patients in the economical context. Hence, the lightening it brings on those latest decades allows a better understanding of the present goals, very useful to health workers and to potential or actual patients as well.
The edition itself by Bracket Press is very good quality, containing many black and white and color illustrations and original documents, for a cheap price compared to the result.
Isabelle Aubert-Baudron
http://www.bracketpress.co.uk/
HARDY TREE – A Doctor’s Bible
by J. Warwick Sweeney
The current rises in anxiety, depression, mental ill-health and addiction are out of control. In the middle of the 20th century, John Yerbury Dent, a pioneering London doctor from the ‘do no harm’ tradition, campaigned for a deeper understanding of these ailments, better treatments and policies. Few listened.
Hardy Tree is a biographical novel written by Dent’s grandson, J Warwick Sweeney, and plots the life of Dent using the doctor’s own writings; his unpublished memoirs and correspondence.
Towards the end of Dent’s life an anonymous and unfulfilled literary genius suffering from heroin addiction came to London. Knocking at death’s door he was sent to knock on Dent’s. His name: William Seward Burroughs.
Hardy Tree is the previously untold story of Burroughs’ rebirth and the crucial part played by his doctor’s compassion, and the lost art of healing. An inspirational and timely story.
Production details: 215mm x 153mm, 448 pages, litho printed on Munken Premium Cream 90gsm, illustrated (colour + b/w), black endpapers, sewn-section binding with fully blocked cover and printed dust jacket. Limited edition of 500 hand-numbered copies. Weight: 1kg approx.
ISBN 978-1-9996740-3-8. Publishing date: 23 August 2019.
RRP: £30.00 + P&P
This book is only available to pre-order from www.bracketpress.co.uk
at special pre-order price: £23 + P&P.
Libellés :
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Edition,
Hardy Tree,
médecine,
Psychiatrie,
Recherche médicale,
Warwick Sweeney,
William Burroughs
Nouveau catalogue d’Interzone Editions 2019
Le nouveau catalogue d’Interzone Editions, version 2019, est en ligne en pdf à http://www.interzoneeditions.net/Plaquette_Interzone_Editions.pdf avec des liens directs sur les ouvrages et les sites.
La machine à rêver à En ces lieux des livres 2019
Comme lors de ma participation aux festivals d’années précédentes, la
dreamachine (machine à rêver) était présente le dimanche 28. Pour plus
de documentation, voir
et les recherches récentes sur l’utilisation des ondes cérébrales dans les articles suivants parus dans des revues scientifiques:
En ces lieux… des livres 2014
En ces lieux des livres 2012: La Nouvelle République, 31 juillet.
- les documents de recherche effectués par le réseau Interzone,
- les pages d’Interzone Editions ,
- le livre « Le Temps des Naguals – Autour de Burroughs et Gysin« , en version imprimée ou en pdf ,
- les plans en ligne.
et les recherches récentes sur l’utilisation des ondes cérébrales dans les articles suivants parus dans des revues scientifiques:
- How flashing lights and pink noise might banish Alzheimer’s, improve memory and more (Nature, 18 février 2018) Traduction google approximative: Comment les lumières clignotantes et le bruit rose pourraient-ils bannir la maladie d’Alzheimer, améliorer la mémoire, etc.
- Scientists ‘Clear’ Alzheimer’s Plaque From Mice Using Only Light And Sound (Science alert, 15 mars 2019) « Des scientifiques nettoient la plaque d’Alzheimer chez des souris seulement avec des lumières et des sons » Traduction google approximative
En ces lieux… des livres 2014
En ces lieux des livres 2012: La Nouvelle République, 31 juillet.
En ces lieux des livres 2019: quelques photos
Photos prises au 15 rue Porte de Mirebeau (Isabelle Aubert-Baudron):
Vincent Dutois:
Jean-Luc Michenot et Vincent Dutois:
Daniel Ramat et Sylvie Pouliquen:
Vincent Dutois:
Jean-Luc Michenot et Vincent Dutois:
Daniel Ramat et Sylvie Pouliquen:
La Nouvelle République: A la rencontre des livres, côté jardin
https://www.lanouvellerepublique.fr/loudun/a-la-rencontre-des-livres-cote-jardin
Publié le | Mis à jour le
Auteurs et lecteurs au jardin.
Photo: NR
Photo prise au 15 rue Porte de Mirebeau.
Exposants de droite à gauche:
– Sylvie Pouliquen: Éditions La Mélusine devant
– Daniel Ramat
– Isabelle Aubert-Baudron (de dos): Interzone Editions
– Jean-Luc Michenot (en arrière plan): Les mots de là
mercredi 28 novembre 2018
11 novembre: L’Illustration novembre 1918 – Leçons de la Première Guerre Mondiale par Alfred Korzybski
Click on the image to read the article and access to the pdf of L'Illustration, november 1918.
lundi 26 novembre 2018
Livres universels pour tous: Henri Laborit: La Société Informationnelle – Idées pour l’autogestion
Le site Livres universels pour tous https://www.facebook.com/pg/Livreuniverselpourtous-148725225302229 met en ligne depuis 2013 de nombreux livres en formats pdf et epub.
Laborit, Henri
La Société Informationnelle – Idées pour l’autogestion
La Société Informationnelle – Idées pour l’autogestion
pdf et epub
Henri Laborit, biologiste de renommée internationale, poursuit depuis
longtemps une réflexion socio-politique liée à ses travaux
scientifiques. A notamment publié L’homme et la ville, L’homme
imaginant, Biologie et structure, L’agressivité détournée. Dans cet
ouvrage, l’auteur, redéfinissant la hiérarchie des valeurs et
l’information, montre comment la « société informationnelle » ouvre des
voies nouvelles à l’autogestion. Un livre clef pour instaurer une
société autogérée.
Ce livre paraît en 1973, donc après ses premiers essais politiques et avant ses livres qui commencent à le faire connaître à un large public dans les années 1970. L’ouvrage commence ainsi :
« Si l’on demande de parler de l’autogestion à un biologiste, il faut s’attendre à ce qu’il en parle du point de vue particulier qui est le sien, surtout s’il s’intéresse à la biologie des comportements humains en situation sociale. »
« Pour cela il ne cherchera pas à définir au départ ce qu’est l’autogestion ou du moins ce qu’elle devrait être. »
Laborit poursuit la présentation de son ouvrage en disant qu’il tracera « un tableau historique et biologique des activités humaines en tentant de découvrir les principes fondamentaux qui gouvernent leurs mécanismes. [Ce faisant], il en comprendra mieux les dangers et les imperfections […], pourra peut-être parvenir à poser progressivement les bases de nouvelles conduites individuelles et sociales, et il n’est pas impossible alors qu’il débouche sur la notion d’autogestion. »
Ce livre paraît en 1973, donc après ses premiers essais politiques et avant ses livres qui commencent à le faire connaître à un large public dans les années 1970. L’ouvrage commence ainsi :
« Si l’on demande de parler de l’autogestion à un biologiste, il faut s’attendre à ce qu’il en parle du point de vue particulier qui est le sien, surtout s’il s’intéresse à la biologie des comportements humains en situation sociale. »
« Pour cela il ne cherchera pas à définir au départ ce qu’est l’autogestion ou du moins ce qu’elle devrait être. »
Laborit poursuit la présentation de son ouvrage en disant qu’il tracera « un tableau historique et biologique des activités humaines en tentant de découvrir les principes fondamentaux qui gouvernent leurs mécanismes. [Ce faisant], il en comprendra mieux les dangers et les imperfections […], pourra peut-être parvenir à poser progressivement les bases de nouvelles conduites individuelles et sociales, et il n’est pas impossible alors qu’il débouche sur la notion d’autogestion. »
pdf
https://drive.google.com/file/d/1cUlBwsqKvV9gCKZNueLu0sj5d-xQm8Wt/view?usp=sharing&fbclid=IwAR2Vme5JszhZjzSDgnyysGNCa3fWRRsbCYx22XOAbC-YxVjnTDWEuSdg_ck
epub
https://drive.google.com/file/d/1niHtxOIt5qIh4HLg3vwGMhTys1PwTE_4/view?usp=sharing&fbclid=IwAR1M4rlFvYH8yjxSoqaPDXf-NoETU3sp7n5D8PBpQ6igee98aCUpi4VFbzI
https://drive.google.com/file/d/1cUlBwsqKvV9gCKZNueLu0sj5d-xQm8Wt/view?usp=sharing&fbclid=IwAR2Vme5JszhZjzSDgnyysGNCa3fWRRsbCYx22XOAbC-YxVjnTDWEuSdg_ck
epub
https://drive.google.com/file/d/1niHtxOIt5qIh4HLg3vwGMhTys1PwTE_4/view?usp=sharing&fbclid=IwAR1M4rlFvYH8yjxSoqaPDXf-NoETU3sp7n5D8PBpQ6igee98aCUpi4VFbzI
Pierre Perret: Ma France à moi
Pierre Perret
Bonsoir mes loulous, voici quelques lignes inspirées par le
non-respect d’une vieille dame qui s’appelle La France : elle a soudain
perdu, sans méfiance aucune, ses enfants, exécutés par des êtres immondes… Méditez cela, c’est gratos, à bientôt les amis, je vous embrasse.
https://pierreperret.fr
Ma France à moi
https://pierreperret.fr
Ma France à moi
C’est celle de 1789, une France qui se lève, celle qui conteste, qui
refuse, la France qui proteste qui veut savoir, c’est la France joyeuse,
curieuse et érudite, la France de Molière qui tant se battit contre
l’hypocrisie, celle de La Fontaine celle de Stendhal, de Balzac, celle
de Jaurès, celle de Victor Hugo et de Jules Vallès, la France de
l’invention, des chercheurs, celle de Pasteur, celle de Denis Papin et
de Pierre et Marie Curie, la France des lettres, celle de Chateaubriand,
de Montaigne, la France de la Poésie, celle de Musset, d’Eluard, de
Baudelaire, de Verlaine et celle d’ Aimé Césaire, la France qui combat
tous les totalitarismes, tous les racismes, tous les intégrismes,
l’obscurantisme et tout manichéisme, la France qui aime les mots, les
mots doux, les mots d’amour, et aussi la liberté de dire des gros mots
la France qui n’en finira jamais de détester le mot «soumission» et de
choyer le mot révolte.
Oui ma France à moi c’est celle des poètes, des musiciens, celle d’Armstrong, celle de l’accordéon, celle des chansons douces, des chansons graves, des espiègles, des humoristiques, des moqueuses ou celles truffées de mots qui font rêver d’un amour que l’on n’osera jamais déclarer à celle qu’on aime.
Ma France à moi c’est celle de Picasso, de Cézanne et celle de Soulages, celle d’Ingres, celle de Rodin, la France des calembours, des «Bidochons», celle de la paillardise aussi bien que celle du «chant des partisans».
Ma France c’est celle de Daumier, celle de l’ «Assiette au beurre», du «Sapeur Camembert», celle de Chaval, celle de Cabu, de Gottlieb, de Siné, celle du «Canard», de «Fluide Glacial» et de «Charlie», drôles, insolents, libres !
Ma France, c’est aussi celle des dictées de Pivot celle de Klarsfeld et celle de Léopold Sedar Senghor, la France des «Enfants du Paradis» et des «Enfants du Veld ’hiv», celle de la mode libre, celle de la danse, des flirts et des câlins, celle de la musique douce et des rock déjantés, celle de la gourmandise, ma France à moi c’est une France capable de renvoyer dos à dos la Bible et le Coran s’il lui prend l’envie d’être athée.
Eh oui ! Ma France est une France libre, fraternelle et éternellement insoumise aux dictats de la «bienpensance».
Il n’est qu’en respectant toutes ces diversités qu’on arrive un jour à vivre la «douce France» de Trenet. Celle qui m’a toujours plu et que notre jeunesse lucide et combative fera perdurer par-delà les obscurantismes.
Figure révolutionnaire emblématique durant «La commune», le «Père Duchêne» écrivait au frontispice du journal qu’il publiait en 1793 : «La République ou la Mort !» Son journal coûtait 1 sou… mais on en avait pour son argent.
Oui ma France à moi c’est celle des poètes, des musiciens, celle d’Armstrong, celle de l’accordéon, celle des chansons douces, des chansons graves, des espiègles, des humoristiques, des moqueuses ou celles truffées de mots qui font rêver d’un amour que l’on n’osera jamais déclarer à celle qu’on aime.
Ma France à moi c’est celle de Picasso, de Cézanne et celle de Soulages, celle d’Ingres, celle de Rodin, la France des calembours, des «Bidochons», celle de la paillardise aussi bien que celle du «chant des partisans».
Ma France c’est celle de Daumier, celle de l’ «Assiette au beurre», du «Sapeur Camembert», celle de Chaval, celle de Cabu, de Gottlieb, de Siné, celle du «Canard», de «Fluide Glacial» et de «Charlie», drôles, insolents, libres !
Ma France, c’est aussi celle des dictées de Pivot celle de Klarsfeld et celle de Léopold Sedar Senghor, la France des «Enfants du Paradis» et des «Enfants du Veld ’hiv», celle de la mode libre, celle de la danse, des flirts et des câlins, celle de la musique douce et des rock déjantés, celle de la gourmandise, ma France à moi c’est une France capable de renvoyer dos à dos la Bible et le Coran s’il lui prend l’envie d’être athée.
Eh oui ! Ma France est une France libre, fraternelle et éternellement insoumise aux dictats de la «bienpensance».
Il n’est qu’en respectant toutes ces diversités qu’on arrive un jour à vivre la «douce France» de Trenet. Celle qui m’a toujours plu et que notre jeunesse lucide et combative fera perdurer par-delà les obscurantismes.
Figure révolutionnaire emblématique durant «La commune», le «Père Duchêne» écrivait au frontispice du journal qu’il publiait en 1793 : «La République ou la Mort !» Son journal coûtait 1 sou… mais on en avait pour son argent.
Radio Pinpon
https://soundcloud.com/user-504919806/reapprendre-dominique
Lorraine Belcher Chamberlain and S. Clay Wilson: The Complete Zap Comix
We received The Complete Zap last night! Five boxes delivered to our
door. The stack, containing one « copy » each, is nearly as tall as me. I
am stunned by this beautiful edition.
There is the Portfolio, containing perfect reproductions of every cover,
suitable for framing. Then there is the Zap Story, with biographies of
each artist as well as their pre-Zap influences and work, plus their
work outside of Zap. And the story of how it started with R. Crumb, then
evolved into its cast of additional characters. Then of course, all of
the Zaps, including the long-awaited #16. Wilson completed ten pages for
it when he was in Laguna Honda Hospital. It is heart wrenching to see
how well he could still draw then, even though his narrative is
sometimes a bit wacky. I took some photos of Wilson on the couch today,
looking a little overwhelmed by this gorgeous edition, as well as some
close ups to share with you. It is beautiful, elegant (not a word
usually found when describing comics…or Zap) truly complete, and somehow
still revolutionary as well as outrageous. Enjoy…..
samedi 17 novembre 2018
Galerie Ecritures: Exposition
Exposition Collective jusqu’au 31 Décembre des artistes de la galerie
CHARPENTIER
CINQUIN
COLLECINI
Bruno DANJOUX…
DUBOIS
ESTAQUE
FISSORE
LAFOUCRIERE
Pierre MARCHAND
Ramuntcho MATTA
Rémy PASTOR
jeudi 8 novembre 2018
Psychiatrie: Interview de Simone, Objectifs 5, automne 1985
Tënk & Mediapart: « Le Sous-bois des insensés, une traversée avec Jean Oury »
Photo: Tënk« Le Sous-bois des insensés », Martine Deyres, 89 minutes, 2015
Par Tënk & Mediapart
Cliquer sur le lien ci-dessous pour voir la vidéo:
Le sous-bois des insensés a été tourné peu avant la mort de Jean Oury, décédé en mai 2014 à l’âge de 90 ans. Dans cet entretien d’une heure et demie (que nous vous proposons en partenariat avec le site de VOD Tënk), le psychiatre laisse courir sa pensée. Sautant de récits en métaphores, de colères en impertinences, il déroule librement ce qu’à ces yeux doit être un établissement dédié aux psychotiques : un endroit où se déploie une « polyphonie de soins », où l’on « travaille l’ambiance » et où « l’important n’est pas ce qu’on dit, mais la manière dont on le dit ». Sans ce souci du lien entre les personnes, l’établissement « a très vite fait de devenir un camp », prévient Jean Oury. Un documentaire proposé en écho au débat que nous avons organisé récemment sur la crise que traversent actuellement les hôpitaux psychiatriques.
Le sous-bois des insensés, France, 2015, 89 minutes // Auteure-réalisatrice : Martine Deyres // Image : Jean-Christophe Beauvallet // Son : Martin Boissau, Olivier Hespel, Marianne Roussy // Montage : Catherine Catella, Martine Deyres // Production & diffusion : Les Films du Tambour de Soie, TV Tours Val de Loire.
https://fr-fr.facebook.com/sousboisdesinsenses/Le sous-bois des insensés, France, 2015, 89 minutes // Auteure-réalisatrice : Martine Deyres // Image : Jean-Christophe Beauvallet // Son : Martin Boissau, Olivier Hespel, Marianne Roussy // Montage : Catherine Catella, Martine Deyres // Production & diffusion : Les Films du Tambour de Soie, TV Tours Val de Loire.
https://www.tenk.fr/fous-a-delier/le-sous-bois-des-insenses.html
mardi 16 octobre 2018
Alfred Korzybski explains nervous-system « abstracting »
Korzybski: A Biography
Korzybski explains nervous-system ‘abstracting’:
Shawn Hodgins: Last sentence was not subtitled correctly, it is, « whatever is going on is on non-verbal levels. »
https://www.facebook.com/Korzybski.Biography
dimanche 14 octobre 2018
Al Winans: EARLY MORNING INSOMNIA WALK
EARLY MORNING INSOMNIA WALK
I rise at six AM to walk the streets
slow-step my way past a coffee house
a lone worker preparing a caffeine fix…
for zombie trance workforce
Make my way to the Mission District
bars soon to open for the Living Dead
old men slumped over bar stools
eyes vacant as cattle being
led to the slaughterhouse
Half-Indian Sarah stands on the corner
of 16th Street in search of a fix
ignores the police cruiser
with the last of the cowboy cops
looking for a shoot-out at the OK Corral
Got me the slow walk blues
got me a pair of worn down shoes
pawn shop a-calling young couple balling
God's messenger with a billboard on his back
looks for Jesus finds nothing but punks
hanging out at the corner parking lot
dropping a dime for the undercover narc's
one step closer to Nirvana
down in the streets of Havana
small time two-bit goons
straight out of Looney Tunes
lean against a battered Buick looking like
an old-time drive-in movie marquee
I walk past closed down Burlesque House
flashback to my childhood
the Lone Ranger and Terry and the Pirates
eaten by locusts and crazed rats
The smell of fall in the air
strips my senses bare while down in North Beach
the last of the Italians wages war with Asian clan
in a territorial dispute over who owns
the rights to the boccie ball courts
no more will I be an agent for
the demons camped inside my head
let them write their own poems
walking these streets is wearing me down
I keep slipping into the past in a failed attempt
to communicate with the future
my life has become a marathon walk
leading me to endless coffee shops
taken over by expressionless aliens
with laptop computers and cell phones
I rise each morning like a prisoner waiting
on the executioner's gun
the years hung out to dry like
wet laundry on a frail clothesline
bars soon to open for the Living Dead
old men slumped over bar stools
eyes vacant as cattle being
led to the slaughterhouse
Half-Indian Sarah stands on the corner
of 16th Street in search of a fix
ignores the police cruiser
with the last of the cowboy cops
looking for a shoot-out at the OK Corral
Got me the slow walk blues
got me a pair of worn down shoes
pawn shop a-calling young couple balling
God's messenger with a billboard on his back
looks for Jesus finds nothing but punks
hanging out at the corner parking lot
dropping a dime for the undercover narc's
one step closer to Nirvana
down in the streets of Havana
small time two-bit goons
straight out of Looney Tunes
lean against a battered Buick looking like
an old-time drive-in movie marquee
I walk past closed down Burlesque House
flashback to my childhood
the Lone Ranger and Terry and the Pirates
eaten by locusts and crazed rats
The smell of fall in the air
strips my senses bare while down in North Beach
the last of the Italians wages war with Asian clan
in a territorial dispute over who owns
the rights to the boccie ball courts
no more will I be an agent for
the demons camped inside my head
let them write their own poems
walking these streets is wearing me down
I keep slipping into the past in a failed attempt
to communicate with the future
my life has become a marathon walk
leading me to endless coffee shops
taken over by expressionless aliens
with laptop computers and cell phones
I rise each morning like a prisoner waiting
on the executioner's gun
the years hung out to dry like
wet laundry on a frail clothesline
William Burroughs: 'Don't Hide The Madness' - William S. Burroughs in conversation with Allen Ginsberg.
https://www.facebook.com/Burroughs100/
New book release 'Don't Hide The Madness' - William S. Burroughs in conversation with Allen Ginsberg.
Coming out next week ( on Tuesday) – and much anticipated – Don’t Hide The Madness – William S Burroughs in Conversation with Allen Ginsberg., from 1992, a documentary record of the meeting of two great minds.
More at https://allenginsberg.org/2018/10/sat-oct-13-dont-hide-the-madness/
New book release 'Don't Hide The Madness' - William S. Burroughs in conversation with Allen Ginsberg.
Coming out next week ( on Tuesday) – and much anticipated – Don’t Hide The Madness – William S Burroughs in Conversation with Allen Ginsberg., from 1992, a documentary record of the meeting of two great minds.
More at https://allenginsberg.org/2018/10/sat-oct-13-dont-hide-the-madness/
samedi 13 octobre 2018
Monsieur B: les pronoms – Enquête sur "des voix dans la tête"
Extrait de « Psychiatrie : le Carrefour des impasses »
à paraître chez Interzone Editions
(La retranscription de l’enregistrement contenue dans ce chapitre a été réalisée pour la première fois en anglais, en 1982, pour William Burroughs, qui s’intéressait aux discours des schizophrènes entendant des voix dans leurs tête, et effectuait une recherche sur les voix enregistrées par Constantin Raudive et les travaux de Julian Jaynes sur l’esprit bicaméral: voir les chapitres Ça appartient aux concombres : au sujet des voix enregistrées de Raudive, Essais, tome I, 1981, et Freud et l’inconscient, Essais, tome II, 1984, Christian Bourgois Editeur.)
Monsieur B était un homme d’une cinquantaine d’années. De taille moyenne, il était vêtu au fil des ans d’une veste chinée défraîchie à dominance beige et de pantalons de costume dépareillés. Ses cheveux gris clairsemés étaient coiffés en arrière. Il portait souvent, été comme hiver, un feutre marron.
Il était arrivé à l’hôpital dès l’ouverture de ce dernier, flanqué de l’étiquette de schizophrène. L’asile départemental où il était interné depuis une quinzaine d’années l’avait transféré dans le cadre de la sectorisation pour qu’il soit rapproché de sa famille. Il avait en effet une femme et deux filles qui habitaient dans les environs, mais n’avaient jamais donné signe de vie depuis son arrivée.
Les premiers temps, l’hôpital étant ouvert, il avait tenté quelques promenades à pied jusqu’à la ville, promenades qu’il agrémentait d’une halte dans un café pour y boire un verre de vin. A son retour dans le service, il se reprochait tellement son attrait pour les boissons alcoolisées, bien qu’il n’eût jamais bu au point d’être ivre, qu’il mit un terme à ses sorties.
Depuis, il se cantonnait dans l’enceinte de l’hôpital. Les jours de beau temps, il allait prendre le soleil sur le parking. Ses activités se bornaient à la fréquentation de la cafétéria et à la rédaction de quelques rares articles destinés au journal intérieur à l’établissement dont il gardait précieusement un exemplaire de chaque numéro dans sa chambre. Il en possédait la collection complète. Il finit par interrompre cette occupation et, s’il continuait à acheter le journal, il en cessa la lecture, disant que, comme il ne lisait pas tous les articles, il redoutait la vengeance de ceux qu’il négligeait, leur attribuant une vie et une volonté propre.
Sa propension à boire du café avait engendré entre le personnel et lui des relations basées sur le contrôle de sa consommation de cette boisson. Comme d’autres hospitalisés, il l’utilisait pour combattre les effets de ses médicaments et emplissait généralement son bol d’une quantité de café égale sinon supérieure au volume d’eau. Devant les limites qui lui étaient posées, il réagissait par de faibles protestations, puis s’en allait en marmonnant, l’air résigné, regagnant sa chambre ou le radiateur du service auquel il s’adossait, observant les allées et venues et chantonnant de temps à autres. Sa discrétion et sa docilité en avaient fait un des oubliés du service. Ses relations avec les psychiatres se bornaient à une poignée de main quotidienne.
Il entretenait avec les autres hospitalisés des contacts la plupart du temps courtois; avec certains il évoquait son passé dans l’armée, la deuxième guerre mondiale qui l’avait entraîné en Allemagne puis en Tunisie, bien avant ses premières relations avec la psychiatrie. Il ne supportait cependant pas que d’autres outrepassent les limites qui lui étaient fixées en matière de consommation de café et n’hésitait pas à dénoncer les éventuels goulus au personnel présent, adoptant la mimique d’un enfant cafteur : « Monsieur, il y a Untel qui boit tout le pot de café dans la cuisine! »
Monsieur B était un homme poli, déférent même. A l’égard du personnel il adoptait l’attitude du subalterne devant son supérieur hiérarchique, la tête penchée en avant, le regard rivé au sol, n’omettant jamais de terminer ses phrases par un respectueux « Monsieur » ou « Madame ».
Des petits faits de la vie courante, qui paraîtraient insignifiants à la plupart des gens, tenaient pour lui une grande importance. Fumeur, il lui arrivait de solliciter ou de donner du feu. A chaque fois il notait scrupuleusement sur un petit carnet le nom de la personne avec qui il avait eu cet échange et lui en rendait compte régulièrement : « Vous me devez, ou, je vous dois X fois du feu. » Quand son interlocuteur s’en étonnait, il répondait en disant que le fait de donner du feu n’était pas négligeable, qu’un sou est un sou, que les bons comptes font les bons amis et qu’il ne voulait pas devoir quoi que ce soit à quiconque.
Il passait ses journées à réfléchir et à observer. Il s’exprimait peu. Je l’entendis une fois parler de son épouse. Il n’avait jamais cessé de l’aimer et, bien que très peiné du fait qu’elle ne lui donne pas de nouvelle, il l’en excusait, attribuant son silence à sa maladie : « Je ne suis qu’un pauvre fou. », disait-il. Il avait recouvert les murs de sa chambre de phrases écrites au crayon de papier dédiées à sa femme : « J’aime plus que plus que des trilliards de fois Madame B. » Un jour elle demanda le divorce et l’obtint, sans avoir revu son mari.
Monsieur B. s’était retiré du monde des vivants et les propositions qui lui étaient faites de promenades ou de sorties au cinéma se heurtaient immanquablement à un refus : « Non, madame, je ne peux pas y aller, mes pronoms ne sont pas d’accord. » Je tentai plusieurs fois d’en savoir plus, lui demandant des explications sur ces mystérieux pronoms, sans succès. Il bredouillait alors quelques phrases inaudibles et s’en allait en chantonnant, coupant court à la conversation. Aucun soignant ne savait exactement ce qu’ils représentaient pour lui, si ce n’est qu’ils semblaient jouer un rôle négatif. Un jour, alors que je lui présentais ses médicaments, il me dit : « Ce n’est pas moi qu’il faut soigner, madame, ce sont mes pronoms. » Puis il s’éloigna, l’air préoccupé.
J’aimais bien Monsieur B.. J’appréciais sa courtoisie et m’efforçais de m’adresser à lui avec une égale politesse. Quant aux limites que ma fonction d’infirmière m’intimait de lui poser, je les lui expliquais en prenant en compte son état de santé. Bien que peu convaincu, il était content que je mette les formes et répondait en hochant la tête, l’air résigné : « Je comprends, madame, je comprends. » Quand je prenais mon travail, il quittait son radiateur pour venir me donner une poignée de main et, soulevant son chapeau de l’autre, il ne manquait pas d’accompagner son salut d’une révérence que je lui rendais. Son visage s’animait alors d’une expression de connivence amusée. Après plusieurs années, nous entretenions des relations tacites de respect mutuel et de complicité.
De temps en temps, il venait dans le bureau le soir après le dîner alors que je compulsais ou remplissais des dossiers et que les autres personnes étaient couchées ou regardaient la télévision. Il s’asseyait et, échangeant parfois quelques mots de l’ordre du passe-temps, passait une heure en ma compagnie. Je lui proposai de profiter de cette heure creuse pour discuter un moment avec lui comme il m’arrivait de le faire avec d’autres hospitalisés, et lui dis que je me tenais à sa disposition au cas où il désirerait m’entretenir de sujets qui lui tenaient à cœur.
Un beau soir, il entra dans le bureau et, de son ton de rapporteur, il dit : « Madame, il y a un de mes pronoms qui ne veut pas croire que le pape est polonais. » C’était la première fois qu’il me demandait d’intervenir dans son domaine. Je décidai de jouer le jeu et, rentrant dans le rôle de l’inspecteur recueillant la déposition du plaignant, je résolus d’enquêter sur les fameux pronoms. J’enclenchai le magnétophone que je portais avec moi de temps en temps. La conversation qui suit est la fidèle retranscription du dialogue que nous eûmes alors. C’est, à ma connaissance, la première fois que Monsieur B. accepta de livrer des explications détaillées sur ce qu’il vivait et de dresser une carte de son territoire intérieur.
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(en raison de la longueur de la retranscription de l’enregistrement, lire la suite dans le site d’Interzone Editions)
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