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dimanche 25 août 2019

La machine à rêver à En ces lieux des livres 2019

Comme lors de ma participation aux festivals d’années précédentes, la dreamachine (machine à rêver) était présente le dimanche 28. Pour plus de documentation, voir
Voir également les documentations et photos de la dreamachine de Brion Gysin dans les sites suivants:
et les recherches récentes sur l’utilisation des ondes cérébrales dans les articles suivants parus dans des revues scientifiques:
Ci-dessous avec Henri Boileau, le 28 août 2019.

En ces lieux… des livres 2014

En ces lieux des livres 2012: La Nouvelle République, 31 juillet.



vendredi 14 août 2015

France Culture: Beat Hôtel

http://www.franceculture.fr/emission-l-heure-du-documentaire-beat-hotel-2015-08-12
54 minutes

Beat Hôtel

Enregistrement





12.08.2015 - 17:00
 Plaque du Beat Hotel © Radio France




Le 15 octobre 1957, Allen Ginsberg et Peter Orlovsky se présentaient à l’accueil d’un hôtel sans nom situé 9, rue Gît-le-Cœur, à deux pas du Quartier Latin. Madame Rachou les reçut. Veuve depuis l’accident de voiture de son mari survenu un an auparavant, elle tenait un établissement miteux, notoirement infesté de rongeurs, mais qui quelques mois plus tôt avait accueilli un auteur en rupture de ban avec l’Amérique raciste : Chester Himes.
Depuis le rachat de cette pension de quarante-deux chambres en 1933, les époux Rachou n’avaient pas effectué de travaux. Au 9, rue Gît-le-cœur, le confort était spartiate. Le système électrique défectueux. Les toilettes à la turque situées sur le palier. Les fenêtres des chambres donnaient sur la cage d’escalier. Une seule baignoire disponible. Et encore. L’eau chaude n’y était dispensée que trois fois par semaine. Aussi, l’établissement comportait un bistrot. Le café y était servi contre quarante centimes. La nuit, elle, était facturée un dollar.
Madame Rachou n’était pas regardante sur les mœurs de ses pensionnaires, pas plus qu’elle n’était à cheval sur les dates du paiement. Une ardoise s’effaçait en échange d’un manuscrit original. Ou bien d’une toile. Car cette femme « sympathique » était une amie des arts. Des décennies plus tôt, alors qu’elle vivait en ménage à Giverny, elle avait travaillé au sein d’une pension par laquelle étaient passés Monet et Pissarro. Alors…
Alors Ginsberg et sa dégaine de prophète sur la paille ? Bienvenue! Bien sûr, parions qu’elle ignorait tout des attaques pour « obscénités » dont son pensionnaire avait précédemment fait l’objet, Madame Rachou. Comme elle ferma les yeux sur les « activités » et les mœurs de la clique beat qui rejoignit Ginsberg dans son hôtel, dès 1958. Parmi elle, William Burroughs, fraîchement débarqué de Tanger, encore marqué par sa plongée dans l’héroïne s’installe dans la chambre n°23 du 9, rue Gît-le-cœur un 16 janvier. C’est là qu’il termine Le Festin Nu.
Tandis qu’autour de lui, Greg Corso rédigeait The Bomb, que Ted Joans élaborait la fresque The Chick Who feels off a Rhino ;  l’hôtel était le théâtre d’une formidable agitation artistique, mais aussi de mœurs particulières, Madame Rachou voyait au quotidien ses pensionnaires déguenillés écrire une étape de l’une des plus fiévreuses aventures artistiques du XXe siècle.


Avec : Catherine Marthely  


A travers un entretien réalisé avec l’écrivain Gérard-Georges Lemaire


 Ce docu-fiction retrace l’épopée du Beat Hôtel par la voix d’un témoin anonyme de ces années durant lesquelles les principales figures de la Beat Generation vécurent à Paris, et – pour certains - y créèrent plusieurs de leurs œuvres maîtresses.


Thème(s) : Information| Littérature Etrangère| Société| beat generation| William Burroughs| Allen Ginsberg

Lien(s)

La Beat Génération

Document(s)

 Kaddish : Allen Ginsberg, Bourgois,
 Le festin nu : William Burroughs , L''imaginaire,
 Beat generation, une anthologie : Gérard-Georges Lemaire , Al Dante,
 The Beat Hotel : Ginsberg, Burroughs, Corso in Paris, 1958-1963  : Barry Miles , Grove press,
 Beat Generation : Collectif Night and Day

mardi 26 mai 2015

Didier Devillez: Focus mai - Brion Gysin

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BRION GYSIN
(Taplow, 1916 - Paris, 1986) Sans titre, 1959
Technique mixte sur papier
Format : 35,7 x 53,5 cm


 The very word « calligraphy » indicates only a portion of a much larger phenomenon.
Gysin studied Japanese calligraphy while he was serving in the Canadian army and working as a translator of Japanese during the Second World War.
Later, in 1950, Gysin studied Arabic calligraphy and script in Morocco. He also absorbed and practised gestural abstraction, having shared a studio with Matta, and he spent time with Max Ernst, Arshile Gorky and Jackson Pollock in New York in the late 1940s.
Therefore the tendency towards sense and structure in Gysin’s painting, associated with the linguistic signs of Japanese or Arabic, was combined early on with interest in pure fluctuations of density and energy in the visual field.(Guy Brett, p 53, in Brion Gysin, Edited by José Férez Kuri, Thames and Hudson, 2003)


GALERIE DIDIER DEVILLEZ
53 rue Emmanuel Van Driessche
1050 Bruxelles (Belgique)
Tél./Fax +32 (0)475 931 935
devillez@skynet.be
galeriedidierdevillez.be
tribal-collection.com

jeudi 29 janvier 2015

Dreamachine group on Facebook





Dan Sol in New Jersey has created a Dreamachine group on Facebook at https://www.facebook.com/groups/1528453680776296/ . Eleven years ago, he created the Yahoo group Dreamachine for exchanges and info, but it now is obsolete. Facebook seems more proper: let's try and see. Thanks, Dan, and great to be in touch again !


The info and research gathered by Interzone members is on line at www.inter-zone.org/dm.html , in French and English. It has also been published in Interzone anthology in the following tomes, on line in pdf :
- "Le Temps des Naguals - Autour de Burroughs et Gysin" http://www.interzoneeditions.net/naguals.htm
http://www.inter-zone.org/thetimeofthenaguals/TNFR.pdf
 

- "The Time of the Naguals - Research" http://www.interzoneeditions.net/tnenglish.htm
http://www.inter-zone.org/thetimeofthenagua…/TN2research.pdf

vendredi 7 février 2014

focus février 2014, galerie didier devillez: Brion Gysin

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Brion Gysin
 
The multimedia artist, poet and novelist Brion Gysin may be the most influential cultural figure of the twentieth century that most people have never heard of.
 
Gysin (1916-1986) was an English-born, Canadian-raised, naturalized American of Swiss descent, who lived most of his life in Morocco and France. He went everywhere when the going was good. He dabbled with surrealism in Paris in the 1930s, lived in the "interzone" of Tangier in the 1950s and traveled the Algerian Sahara with Sheltering Sky author Paul Bowles before moving into the legendary Beat Hotel in Paris.
 
Gysin's ideas influenced generations of artists, musicians and writers, among them David Bowie, Keith Haring, Patti Smith, Michael Stipe, Genesis P-Orridge, John Giorno and Brian Jones of the Rolling Stones. None was touched more profoundly than William S. Burroughs, who said admiringly of Gysin: "There was something dangerous about what he was doing."
 
It was Gysin who introduced the Rolling Stones to the exotica of Morocco and took Stones' guitarist Brian Jones to Jajouka where he recorded the tribal musicians performing the Pipes of Pan. It was Gysin who provided the hashish fudge recipe published in Alice B. Toklas' cookbook, promising "ecstatic reveries and extensions of one's personality on several simultaneous planes." It was Gysin who introduced Burroughs to an automatic writing method called the cut-up, a literary progenitor to sampling. And it was Gysin who developed with Ian Sommerville The Dream Machine, a device that allowed people, with the flick of a switch, to access altered states of consciousness without drugs.
Didier Devillez
Galerie Didier Devillez, Brussels, 2014
GALERIE DIDIER DEVILLEZ
53 rue Emmanuel Van Driessche - 1050 Bruxelles (Belgique)
Tél./Fax +32 (0)475 931 935