lundi 26 novembre 2018

Jean-Louis Baudron: Cut-ups et collages: Accueil au Musée de la Joconde

 
Accueil au Musée de la Joconde

Livres universels pour tous: Henri Laborit: La Société Informationnelle – Idées pour l’autogestion


 
Le site Livres universels pour tous https://www.facebook.com/pg/Livreuniverselpourtous-148725225302229 met en ligne depuis 2013 de nombreux livres en formats pdf et epub.
 
Laborit, Henri
La Société Informationnelle – Idées pour l’autogestion
pdf et epub
Henri Laborit, biologiste de renommée internationale, poursuit depuis longtemps une réflexion socio-politique liée à ses travaux scientifiques. A notamment publié L’homme et la ville, L’homme imaginant, Biologie et structure, L’agressivité détournée. Dans cet ouvrage, l’auteur, redéfinissant la hiérarchie des valeurs et l’information, montre comment la « société informationnelle » ouvre des voies nouvelles à l’autogestion. Un livre clef pour instaurer une société autogérée.
Ce livre paraît en 1973, donc après ses premiers essais politiques et avant ses livres qui commencent à le faire connaître à un large public dans les années 1970. L’ouvrage commence ainsi :
« Si l’on demande de parler de l’autogestion à un biologiste, il faut s’attendre à ce qu’il en parle du point de vue particulier qui est le sien, surtout s’il s’intéresse à la biologie des comportements humains en situation sociale. »
« Pour cela il ne cherchera pas à définir au départ ce qu’est l’autogestion ou du moins ce qu’elle devrait être. »
Laborit poursuit la présentation de son ouvrage en disant qu’il tracera « un tableau historique et biologique des activités humaines en tentant de découvrir les principes fondamentaux qui gouvernent leurs mécanismes. [Ce faisant], il en comprendra mieux les dangers et les imperfections […], pourra peut-être parvenir à poser progressivement les bases de nouvelles conduites individuelles et sociales, et il n’est pas impossible alors qu’il débouche sur la notion d’autogestion. »

Pierre Perret: Ma France à moi

 



Pierre Perret
Bonsoir mes loulous, voici quelques lignes inspirées par le non-respect d’une vieille dame qui s’appelle La France : elle a soudain perdu, sans méfiance aucune, ses enfants, exécutés par des êtres immondes… Méditez cela, c’est gratos, à bientôt les amis, je vous embrasse.

https://pierreperret.fr

Ma France à moi
C’est celle de 1789, une France qui se lève, celle qui conteste, qui refuse, la France qui proteste qui veut savoir, c’est la France joyeuse, curieuse et érudite, la France de Molière qui tant se battit contre l’hypocrisie, celle de La Fontaine celle de Stendhal, de Balzac, celle de Jaurès, celle de Victor Hugo et de Jules Vallès, la France de l’invention, des chercheurs, celle de Pasteur, celle de Denis Papin et de Pierre et Marie Curie, la France des lettres, celle de Chateaubriand, de Montaigne, la France de la Poésie, celle de Musset, d’Eluard, de Baudelaire, de Verlaine et celle d’ Aimé Césaire, la France qui combat tous les totalitarismes, tous les racismes, tous les intégrismes, l’obscurantisme et tout manichéisme, la France qui aime les mots, les mots doux, les mots d’amour, et aussi la liberté de dire des gros mots la France qui n’en finira jamais de détester le mot «soumission» et de choyer le mot révolte.
Oui ma France à moi c’est celle des poètes, des musiciens, celle d’Armstrong, celle de l’accordéon, celle des chansons douces, des chansons graves, des espiègles, des humoristiques, des moqueuses ou celles truffées de mots qui font rêver d’un amour que l’on n’osera jamais déclarer à celle qu’on aime.
Ma France à moi c’est celle de Picasso, de Cézanne et celle de Soulages, celle d’Ingres, celle de Rodin, la France des calembours, des «Bidochons», celle de la paillardise aussi bien que celle du «chant des partisans».
Ma France c’est celle de Daumier, celle de l’ «Assiette au beurre», du «Sapeur Camembert», celle de Chaval, celle de Cabu, de Gottlieb, de Siné, celle du «Canard», de «Fluide Glacial» et de «Charlie», drôles, insolents, libres !
Ma France, c’est aussi celle des dictées de Pivot celle de Klarsfeld et celle de Léopold Sedar Senghor, la France des «Enfants du Paradis» et des «Enfants du Veld ’hiv», celle de la mode libre, celle de la danse, des flirts et des câlins, celle de la musique douce et des rock déjantés, celle de la gourmandise, ma France à moi c’est une France capable de renvoyer dos à dos la Bible et le Coran s’il lui prend l’envie d’être athée.
Eh oui ! Ma France est une France libre, fraternelle et éternellement insoumise aux dictats de la «bienpensance».
Il n’est qu’en respectant toutes ces diversités qu’on arrive un jour à vivre la «douce France» de Trenet. Celle qui m’a toujours plu et que notre jeunesse lucide et combative fera perdurer par-delà les obscurantismes.
Figure révolutionnaire emblématique durant «La commune», le «Père Duchêne» écrivait au frontispice du journal qu’il publiait en 1793 : «La République ou la Mort !» Son journal coûtait 1 sou… mais on en avait pour son argent.

Radio Pinpon

 
Réapprendre "Dominique":
https://soundcloud.com/user-504919806/reapprendre-dominique

Réapprendre « Dominique »
           

Lorraine Belcher Chamberlain and S. Clay Wilson: The Complete Zap Comix


 
 
 
 
 
 
 
We received The Complete Zap last night! Five boxes delivered to our door. The stack, containing one « copy » each, is nearly as tall as me. I am stunned by this beautiful edition. There is the Portfolio, containing perfect reproductions of every cover, suitable for framing. Then there is the Zap Story, with biographies of each artist as well as their pre-Zap influences and work, plus their work outside of Zap. And the story of how it started with R. Crumb, then evolved into its cast of additional characters. Then of course, all of the Zaps, including the long-awaited #16. Wilson completed ten pages for it when he was in Laguna Honda Hospital. It is heart wrenching to see how well he could still draw then, even though his narrative is sometimes a bit wacky. I took some photos of Wilson on the couch today, looking a little overwhelmed by this gorgeous edition, as well as some close ups to share with you. It is beautiful, elegant (not a word usually found when describing comics…or Zap) truly complete, and somehow still revolutionary as well as outrageous. Enjoy…..

jeudi 8 novembre 2018

Psychiatrie: Interview de Simone, Objectifs 5, automne 1985

https://generalsemantics4all.wordpress.com/2018/11/07/psychiatrie-interview-de-simone-objectifs-5-automne-1985/
Lire en ligne à http://www.inter-zone.org/obj5.html

ou dans le document original Objectifs 5 en pdf
 
http://www.inter-zone.org/Objectifs5.pdf

Tënk & Mediapart: « Le Sous-bois des insensés, une traversée avec Jean Oury »

Photo:   Tënk« Le Sous-bois des insensés », Martine Deyres, 89 minutes, 2015
 
https://www.mediapart.fr/studio/documentaires/culture-idees/pour-l-accueil-de-la-folie-avec-jean-oury

Par Tënk & Mediapart
Cliquer sur le lien ci-dessous pour voir la vidéo:
 
Celui qui s’entretient avec Martine Deyres est un vieux monsieur. Il a créé, il y a 60 ans, la clinique de La Borde, lieu majeur de la psychiatrie du XXe siècle, là où Gilles Deleuze et Félix Guattari ou encore l’écrivaine Marie Depussé ont aussi travaillé. Aujourd’hui, elle compte 107 lits d’hospitalisation. Dans Le sous-bois des insensés, Jean Oury parle de l’accueil des psychotiques et des structures aliénantes, autant pour les patients que pour les soignants. Décapant, à l’heure où les professionnels de la psychiatrie se mobilisent pour préserver une certaine qualité du soin.
Le sous-bois des insensés a été tourné peu avant la mort de Jean Oury, décédé en mai 2014 à l’âge de 90 ans. Dans cet entretien d’une heure et demie (que nous vous proposons en partenariat avec le site de VOD Tënk), le psychiatre laisse courir sa pensée. Sautant de récits en métaphores, de colères en impertinences, il déroule librement ce qu’à ces yeux doit être un établissement dédié aux psychotiques : un endroit où se déploie une « polyphonie de soins », où l’on « travaille l’ambiance » et où « l’important n’est pas ce qu’on dit, mais la manière dont on le dit ». Sans ce souci du lien entre les personnes, l’établissement « a très vite fait de devenir un camp », prévient Jean Oury. Un documentaire proposé en écho au débat que nous avons organisé récemment sur la crise que traversent actuellement les hôpitaux psychiatriques.

Le sous-bois des insensés, France, 2015, 89 minutes // Auteure-réalisatrice : Martine Deyres // Image : Jean-Christophe Beauvallet // Son : Martin Boissau, Olivier Hespel, Marianne Roussy // Montage : Catherine Catella, Martine Deyres // Production & diffusion : Les Films du Tambour de Soie, TV Tours Val de Loire.
 
https://fr-fr.facebook.com/sousboisdesinsenses/
https://www.tenk.fr/fous-a-delier/le-sous-bois-des-insenses.html