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samedi 17 novembre 2018
Galerie Ecritures: Exposition
Exposition Collective jusqu’au 31 Décembre des artistes de la galerie
CHARPENTIER
CINQUIN
COLLECINI
Bruno DANJOUX…
DUBOIS
ESTAQUE
FISSORE
LAFOUCRIERE
Pierre MARCHAND
Ramuntcho MATTA
Rémy PASTOR
jeudi 7 juin 2018
Ramuntcho Matta: le Champ du Chant, vernissage Galerie Ecritures
Ramuntcho MATTA
Les Champs du Chant
Exposition du 15 juin au 15 septembre 2018
Vernissage le 15 juin à 18 h
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre PETIT 03100 MONTLUCON
*
A cette occasion, Romain Becdelievre consacre son émission "Par les
temps qui courent" sur France Culture au travail de Ramuntcho Matta et
de cette expo, le mercredi 13 juin à 21 h
*
Il y a bien longtemps que je voulais proposer une exposition à Ramuntcho MATTA, artiste multimédium. Car s’il est musicien, la rencontre avec Ramuntcho ne s’est pas faite seulement autour de la chanson et de la musique, mais elle s’est faite dès les années 80 à travers la poésie et la peinture, grâce à Brion GYSIN. C’était au début de la création d’ECRITURES, j’allais souvent à Paris chez Brion qui a collaboré tout de suite à la revue. Il m’a rapidement fait rencontrer Ramuntcho qu’il aimait beaucoup et dont il appréciait le travail. Avec Ramuntcho, nous ne nous sommes pas souvent retrouvés chez Brion, car ce dernier aimait recevoir individuellement les gens qu’il appréciait, mais nous parlions souvent de lui. A cette époque, en plus de l’écriture et de la peinture, la musique était présente aussi, que ce soit celle de Ramuntcho ou de Genesis P-Orridge, que nous faisait écouter Brion en expérimentant la Dream Machine. Puis est arrivée l’époque de « Toi, toi mon toit » et Ramuntcho m’a fait découvrir ses autres créations en collaboration avec Brion Gysin, Don Cherry, Elli Medeiros, Polo Lombardo, Lou Reed …. Le graphisme de ses pochettes d’alors m’avait beaucoup plu avec des écritures et des dessins qui racontaient des histoires comme celles que l’on retrouve dans son travail d’aujourd’hui. J’avais très envie que Ramuntcho montre ses créations à la galerie, ici à Montluçon, et alors qu’il a gentiment accepté, nous avons convenu de réaliser un carnet autour du travail qu’il nous présente dans cette exposition, carnet que nous avons édité et qui sera en vente à la galerie.
Jean Marc VINCENT
Entre Elli Medeiros, Don Cherry, William Burroughs et Lou Reed, il y a Ramuntcho MATTA
Ramuntcho Matta est un artiste pluridisciplinaire français né le 4 février 1960 à Neuilly-sur-Seine. Il est le fils du peintre chilien Roberto Matta, frère du plasticien et architecte Gordon Matta-Clark et de Federica Matta, il a vécu dans une illustre famille de créateurs en choisissant d’abord la musique comme principal support, notamment lorsqu’il habitait à New-York à la fin des années 70.
Diagnostiqué autiste à la naissance, sa thérapie reposera sur l’apprentissage de la musique et du yoga. À 7 ans, il s’initie à la guitare auprès du Cuarteto Cedrón. En 1974-1975, il intègre successivement la Schola Cantorum pour le piano et le Conservatoire Rachmaninoff pour l’harmonie.
À l’âge de quinze ans, il fréquentait déjà Burroughs, Don Cherry, les poètes beat mais surtout Brion Gysin, poète sonore et écrivain beat américain qui avait élu résidence à Paris, et véritable inventeur de la technique du cut up selon Burroughs. « Je suis tombé sur un directeur d’école quand j’avais 15 ans qui m’a fait un deal : tu viens en cours de philo et de poésie et je ne dirai pas à tes parents que tu ne vas pas à l’école. Je veux que tu ailles faire les courses pour un ami à moi qui est très malade. Cet ami c’était Brion Gysin. Je me suis trouvé l’assistant et le secrétaire de Brion Gysin. Mais surtout je découvre Burroughs, Iggy Pop, David Bowie, Ginsberg. Je lis ce livre qui s’appelle The Third Mind qui montre, qu’à deux personnes, on peut créer une troisième personne. Donc mon travail, quand je travaille avec un artiste, avec un autiste, avec un musicien, c’est essayer de voir ce qu’il y a en lui, c’est pas de projeter. J’ai une espèce de don pour rendre la personne à l’aise avec son mal-être ».
En 1979, il part étudier à la « Third Street School of Music » à New York. Il rencontre Laurie Anderson qui lui expose ses concepts architecturaux appliqués à la composition et rencontre John Cage. En 1981, il rencontre Don Cherry et initie avec lui une collaboration musicale qui donnera naissance à plusieurs albums.
À partir de 1984, il collabore avec une artiste uruguayenne, Elli Medeiros, sa future épouse ; il élabore avec elle une chanson « Toi mon toit », suivie de plusieurs albums trouvant une possibilité de modeler une nouvelle pop française mêlée d’influences afro-cubaines. Le tube « Toi, Mon Toit ». De nature discrète, il fut mis à la lumière avec la composition et la production du titre « Toi mon Toit », tube d’Elli Medeiros sorti en 1986, soit une paire d’années après Les Nuits de la Pleine Lune de Rohmer et la séparation du duo Elli & Jacno. Ce morceau, à l’image du parcours de Ramuntcho Matta, lui est arrivé dessus de manière plutôt accidentelle, alors qu’il n’aspirait pas nécessairement à pénétrer l’industrie du disque : « Je fais une grand distinction entre l’art et l’industrie du disque. Ça m’est tombé dessus, je n’ai rien fait pour, ma mère est tombée malade et je suis tombé amoureux. Pour Toi Mon Toit, j’avais en tête un morceau de Meredith Monk qui faisait « you you you you », et moi j’entendais « toi toi toi toi », c’est comme ça que « Toi Mon Toit » est née. C’était une vraie chanson d’amour. » « Après « Toi Mon Toit », beaucoup de maisons de disques m’ont donné beaucoup d’argent pour refaire des tubes. Mais moi ça ne m’intéressait pas, j’allais à fond dans la direction de l’artiste. Les mecs de maisons de disques gueulaient, mais je leur disais que c’était précisément mon travail, d’accompagner les artistes. »
Après ce début de carrière artistique dans la musique de style variété pop rock à la fin des années 70, il s’oriente plus tard sur des sujets de création plus singuliers dans lesquels il utilise aussi les arts plastiques par delà son travail de compositeur afin de donner forme à des questionnements, des sujets de création plus singuliers et complexes utilisant parfois le son, le dessin, la vidéo, l’espace, les mots ou des combinatoires.
En 1989, il monte un studio d’enregistrement au Portugal. De 1991 à 2000, en tant que consultant en arborescence émotionnelle et concepteur sonore, il travaille sur des habillages sonores, des projets de CD-roms éducatifs, des scénographies interactives. Il enseigne une méthodologie du doute et est directeur du Bureau du doute à l’ENSCI. Depuis 2000, Ramuntcho Matta développe sa pratique artistique et collabore au sein du label SometimeStudio à la production d’artistes soit oubliés, soit à découvrir.
En 2008, il fonde le projet Lizières, plateforme de réflexion et d’échanges autour des notions de cultures et de ressources, avec pour objectifs de faire sortir l’avant-garde de son isolement et de donner des espaces de liberté à l’expérimentation.
En 2011-2012, il réalise un long métrage, Intimatta, consacré à son père l’artiste Roberto Matta, qui reçoit le soutien du Conseil national de la télévision chilienne
Chris Marker en tentant de définir son travail trouva l’adjectif: « multimedium ». En tant que compositeur, il a réalisé 23 CD solo et a collaboré à une vingtaine d’autres disques. Il a exposé ses travaux multimediums à Paris, New York, Londres, Madrid, Barcelone, Tokyo et Rome. Depuis toujours, Ramuntcho Matta semble avoir passé son temps à semer ses poursuivants, des requins de maisons de disques aux promoteurs, producteurs ou mécènes plus ou moins mal intentionnés. (« Si on veut avancer, il faut rester dans l’ombre. C’est de là qu’on voit le mieux la lumière »).
« Avec Laurie Anderson, j’ai découvert la construction sonore.
Avec Robert Wilson, j’ai découvert certaines notions de scénographie et d’espace.
Avec Don Cherry, j’ai découvert une conscience du jazz, de l’improvisation…
Avec Brion Gysin, j’ai découvert la narration.
Avec Félix Guattari, j’ai découvert le multiple.
Avec John Cage, j’ai découvert l’aléatoire.
Avec Chris Marker, j’ai découvert la synthèse.
Avec la musique, j’ai découvert la complémentarité.
Avec mon père, j’ai découvert le ”regarder”.
Avec mon chat, j’ai découvert le ronronnement. »
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
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samedi 17 février 2018
Galerie Ecritures: exposition Jean Estaque
Jean ESTAQUE
A l’occasion du 100ème anniversaire de la mort d’Octave MIRBEAU, Jean ESTAQUE lui rend hommage en mettant en correspondance des textes, des illustrations de journaux d’époque, des œuvres des artistes soutenu par l’auteur et des travaux de Jean ESTAQUE mettant en valeur des textes significatifs de l’auteur.Exposition du 17 février au 21 mai 2018
Vernissage le 17 février à partir de 10 h 30
Galerie ECRITURES
1, rue Pierre Petit 03100 MONTLUCON
de 15 h à 18 h du mardi au samedi et sur RDV
Hommage à
OCTAVE MIRBEAU
Journaliste influent et fort bien rémunéré, critique d’art défenseur des avant-gardes, pamphlétaire redouté, Octave Mirbeau est aussi un romancier novateur, qui a contribué à l’évolution du genre romanesque, et un dramaturge, à la fois classique et moderne, qui a triomphé sur toutes les grandes scènes du monde. Mais, après sa mort, il traverse pendant un demi-siècle une période de purgatoire : il est visiblement trop dérangeant pour la classe dirigeante, tant sur le plan littéraire et esthétique que sur le plan politique et social.
Littérairement incorrect, il est inclassable, il fait fi des étiquettes, des théories et des écoles, et il étend à tous les genres littéraires sa contestation radicale des institutions culturelles ; également politiquement incorrect, farouchement individualiste et libertaire, il incarne une figure d’intellectuel critique, potentiellement subversif et « irrécupérable », selon l’expression de Jean-Paul Sartre dans Les Mains sales.
Parallèlement, en tant que critique d’art influent et doté d’une espèce de prescience, il pourfend l’art académique des Édouard Detaille, Jean-Louis-Ernest Meissonier, Alexandre Cabanel et William Bouguereau, il tourne en ridicule le système des Salons, ces « bazars à treize sous », ces « grandes foires aux médiocrités grouillantes et décorées », et il bataille pour les grands artistes novateurs, longtemps moqués et méconnus, parce que les sociétés, selon lui, ne sauraient tolérer le génie : « Tout l’effort des collectivités tend à faire disparaître de l’humanité l’homme de génie, parce qu’elles ne permettent pas qu’un homme puisse dépasser de la tête un autre homme, et qu’elles ont décidé que toute supériorité, dans n’importe quel ordre, est, sinon un crime, du moins une monstruosité, quelque chose d’absolument anti-social, un ferment d’anarchie. Honte et mort à celui dont la taille est trop haute ! »
Mirbeau se fait donc le chantre attitré d’Auguste Rodin, de Claude Monet et de Camille Pissarro ; il est l’admirateur de Paul Cézanne, d’Edgar Degas et d’Auguste Renoir, le défenseur d’Eugène Carrière, de Paul Gauguin — qui, grâce à ses articles élogieux, en février 1891, peut payer son voyage à Tahiti —, de Félix Vallotton, d’Édouard Vuillard et de Pierre Bonnard, le découvreur de Maxime Maufra, de Constantin Meunier, de Vincent van Gogh, de Camille Claudel, dont il proclame à trois reprises le « génie », d’Aristide Maillol et de Maurice Utrillo. Ses articles sur l’art ont été recueillis dans les deux gros volumes de ses Combats esthétiques, parus à la Librairie Séguier en 1993.
Ardent défenseur et collectionneur de l’art de son temps
« […] comme il sut choisir toujours les pièces les plus franches, les plus aiguës, les plus révélatrices, nul ensemble réuni par aucun amateur n’a encore offert une image aussi caractéristique de l’effort contemporain. » (préface anonyme du catalogue de la vente de sa collection).
Afin de pouvoir transformer la villa de Triel-sur-Seine en un lieu de villégiature pour les littérateurs et artistes « maltraités par le sort », sa veuve dut vendre cette importante collection de Tableaux, aquarelles, pastels et dessins, par Paul Cézanne (13 œuvres, dont deux autoportraits), Bonnard, Cross, Daumier, Paul Gauguin, Vincent van Gogh (2 œuvres, dont Le Père Tanguy, 1887), Claude Monet, Berthe Morisot, Camille Pissarro, Renoir, Rodin (23 dessins), K.-V. Roussel, Seurat, Signac, Utrillo, Félix Vallotton (M. Thadée Natanson, 1897), Valtat, Vuillard, et des sculptures par Camille Claudel (un plâtre), Aristide Maillol (10 plâtres, terres cuites, bois et bronzes) et Rodin (11 plâtres, marbres et bronzes, dont le buste de Victor Hugo et celui de l’écrivain, qui peut être celui reproduit plus bas), fut mise aux enchères publiques, le 24 février 1919, à la galerie Durand-Ruel, 16, rue Laffitte, à Paris.
Mirbeau n’a jamais été oublié et n’a jamais cessé d’être publié, mais on l’a souvent mal lu, à travers de trompeuses grilles de lecture (par exemple, nombre de critiques et d’historiens de la littérature l’ont embrigadé bien malgré lui parmi les naturalistes), ou bien on a voulu voir dans plusieurs de ses romans des œuvres érotiques, comme en témoignent nombre de couvertures de ses innombrables traductions. On a aussi eu fâcheusement tendance à réduire son immense production aux trois titres les plus emblématiques de son œuvre littéraire.
Politiquement incorrect, socialement irrécupérable et littérairement inclassable, il a traversé, après sa mort, une longue période d’incompréhension de la part des auteurs de manuels et d’histoires littéraires ; et le faux « Testament politique », rédigé par Gustave Hervé et publié cinq jours après sa mort par sa veuve abusive, Alice Regnault, a contribué à brouiller durablement son image.
Fondée à Angers le 28 novembre 1993 et présidée par Pierre Michel, professeur agrégé et docteur-ès-lettres, biographe et éditeur de Mirbeau, la Société Octave Mirbeau a pour objectif de contribuer à la connaissance de la vie, des combats et de l’œuvre du grand écrivain normand par tous les moyens à sa disposition. Heureusement, depuis vingt ans, grâce au développement des études mirbelliennes et de (parution de sa biographie, nombreuses découvertes de textes insoupçonnés, publication de très nombreux inédits, fondation de la Société Octave Mirbeau, création des Cahiers Octave Mirbeau, organisation de nombreux colloques internationaux et interdisciplinaires (sept entre 1991 et 2007), constitution d’un Fonds Octave Mirbeau à la Bibliothèque Universitaire d’Angers, ouverture de deux sites web consacrés à Mirbeau, mise en ligne de la plus grande partie de ses écrits), on le découvre sous un jour nouveau, on le lit sans idées préconçues ni étiquettes réductrices, on publie la totalité de son œuvre, dont des pans entiers étaient méconnus ou ignorés, voire totalement insoupçonnés (ses romans écrits comme nègre, par exemple), et on commence tardivement à prendre la mesure de son tempérament d’exception, de son originalité d’écrivain et du rôle éminent qu’il a joué sur la scène politique, littéraire et artistique de la Belle Époque, ainsi que dans l’évolution des genres littéraires.
À voir : http://www.mirbeau.org/liens.html
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
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jeudi 1 février 2018
Galerie Ecritures: Décrochage chorégraphique, Bruno Danjoux
Présentent
HAPPENING DANSE à la galerie Ecritures
Le samedi 10 février 2018 à 18h
Bruno Danjoux, après une expo en 2010, puis en 2014, revient à la galerie Ecritures pour une nouvelle exposition « Ecouter la Lumière ». Dans ce cadre, il a animé un stage de danse contemporaine avec l’association Kadansé : « J’avais envie lors de ce stage en lien avec l’exposition Ecouter la lumière, de travailler sur ce que j’appelle les volumes porteurs de la présence. Qui danse quand je danse ? Quel est le monde que je porte en moi et que je donne à voir ? Comment retrouver cette clarté antécédente qui m’habite et qui coud le monde ensemble ; la pesanteur et la légèreté, l’intelligence et l’ignorance, le spirituel et le matériel … ? »
Le Samedi 10 février à 18 heures, l’association Kadansé proposera un « décrochage chorégraphique » dans l’espace de l’exposition, 1 rue Pierre-Petit dans le vieux Montluçon. L’occasion de transposer des petites formes (solo, duo, trio…), accompagné par le musicien : Laurent Hery. Entrée libre.
Galerie Ecritures, 1, rue Pierre Petit, 03100 Montluçon
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dimanche 17 avril 2016
Galerie Ecritures: lecture galerie: TCHERNOBLYL / FUKUSHIMA
TCHERNOBLYL / FUKUSHIMA
LʼAPPEL DU 26 AVRIL
Pour la commémoration des 30 ans de la catastrophe de Tchernobyl et des 5 ans de celle de Fukushima, Le Talon dʼAchille et ETB (Enfants de Tchernobyl Belarus), En partenariat avec EELV (Europe Ecologie Les Verts), la Brasserie Blondel et la Galerie Ecritures
LECTURE Cie de Théâtre Les ALLOGENES à 18h à la Galerie ECRITURES
Textes lus de Hideo Furukawa - Michael Ferrier – Hubert Haddad La fleur carnivore Elle ignore son public Plus quʼun tigre en cage Les Haïkus du peintre dʼEventail – Hubert Haddad A Fukushima dans la ville désertée de la zone interdite on peut encore lire cet écriteau géant « Lʼénergie nucléaire est lʼénergie dʼun avenir radieux. »
Galerie Ecritures - 1 rue Pierre Petit - - Entrée Libre -
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samedi 19 mars 2016
Invitation à l’événement : Exposition Charpentier à la Galerie Ecriture
Galerie Ecritures vous invite à l’évènement de Charpentierphilippe peintre
Exposition Charpentier à la Galerie Ecriture
samedi 26 mars à 17:00
1 rue Pierre Petit 03100 Montluçon
Exposition Charpentier à la Galerie Ecriture
samedi 26 mars à 17:00
1 rue Pierre Petit 03100 Montluçon
jeudi 3 mars 2016
Invitation à l’événement : Exposition Charpentier à la Galerie Ecriture
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lundi 4 janvier 2016
Galerie Ecritures: Meilleurs vœux pour 2016
La galerie ECRITURES et ses artistes vous présentent leurs meilleurs vœux pour 2016, vœux de santé, bonheur et réussite pour vous et ceux qui vous entourent. En 2016, La galerie continue de présenter les œuvres de Cinquin avant de poursuivre avec celles de Charpentier puis les sculptures de Pierre Marchand ....
Jean-Marc VINCENT
Jean-Marc VINCENT
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
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Galerie Ecritures: Vernissage CINQUIN
CINQUIN
« La Décolorée »
Exposition du 5 Décembre 2015 au 27 Février 2016
Vernissage le 5 décembre à partir de 11 h
Galerie ECRITURES 1, rue Pierre Petit 03100 MONTLUCON
Pour Jacques CINQUIN
J’ai marché près des dunes
Sous la première vague de sable,
Figée sans tendron.
C’était en Amérique, en Espagne ou
Peut-être près d’Ars dans ta petite île.
Ils étaient dans la paume du sable
Donnés au soleil et venaient
De célébrer des messes noires
Ou des messes plus douces.
J’ai vu des corps mais je n’ai pu
Fixer les yeux.
Ils attendaient ailleurs l’arrivée
De je ne sais quelle grande course,
De je ne sais quelle grande ourse.
Il suffisait de mettre un coude
Dans le sable pour voir.
Et j’ai pensé à toi.
Louis DALLANT
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
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« La Décolorée »
Exposition du 5 Décembre 2015 au 27 Février 2016
Vernissage le 5 décembre à partir de 11 h
Galerie ECRITURES 1, rue Pierre Petit 03100 MONTLUCON
Jacques Cinquin,
Né le 1er octobre 1942 à Paris.
Diplômé de l'école nationale supérieure des arts appliqués de Paris 1964).
Créateur de tapis chez France Tapis-Paris, puis maquettiste chez Métro Bus Publicité-Paris. Passionné par la tapisserie, Cinquin effectue ses premiers voyages à Aubusson en faisant un stage à l'école nationale d'art décoratif, dirigée par Michel Tourlière. Il rencontre le peintre Françoise Lardeau qu'il épouse en 1967. Il part en 1968 pour New York. C’est de l’autre côté de l’Atlantique qu'il commence à collaborer avec des peintres américains pour la mise en œuvre d’une trentaine de tapisseries de très grands formats. De retour en France, Jacques Cinquin s'installe à Aubusson et mène conjointement une activité professorale à son activité de peintre cartonnier. Enseignant à partir de 1972 à l’école Nationale d’Art Décoratif (ENAD) d’Aubusson, il est nommé professeur titulaire et responsable de l'atelier mural à l’ENAD en 1983. A partir de ce moment, il participe avec Françoise Lardeau-Cinquin à toutes les recherches concernant la tapisserie. Ce sont des thèmes comme le Tour de France, le tour cycliste du Limousin, les bals populaires, les vacanciers sur la plage ou encore le Cirque qui l'inspirent. Dès 1990, il fait tisser par les ateliers d’Aubusson plusieurs tapisseries sur le thème du cirque. Ses rencontres avec des personnalités comme Patrick Hourdequin, Jérome Médrano, Achille Zavatta, Annie Fratellini, Arlette Gruss ou encore Emilien Bouglione, l'ont conduit à réaliser pour le Festival du Cirque de Monte Carlo des créations particulièrement appréciées pour leurs coloris et leur gaieté. Il devient alors un fidèle du festival international du cirque de Monte-Carlo dont il s'inspire depuis 1981 pour ses nombreux dessins, peintures et tapisseries, sur ce monde qu'il affectionne particulièrement... et qui le lui rend bien.
En 2012, les tapisseries de Jacques Cinquin ont été présentées au Théâtre Princesse Grace à Monaco sous l’égide de S.A.S. la Princesse Stéphanie, 30 tapisseries réalisées avec les meilleurs lissiers d’Aubusson.
Du 14 au 24 janvier 2015, Monaco sera, pour la 40e année, la capitale mondiale du cirque... Cinquin y sera encore présent.
« C’est avec émotion que j’ai feuilleté ce magnifique ouvrage de 22 planches sur le cirque qui nous fait percevoir avec intensité la réalité de cet univers clinquant, misérable et éternel qu’est le cirque. Avec toute mon admiration. » Achille ZAVATTA
Cinquin figure dans le Bénézit des peintres, graveurs et sculpteurs depuis 1976.
Quelques expositions particulières
1967 Auvers-sur-Oise Maison Van Gogh
1968 Washington Galerie Harry Lunn
Montluçon Galerie Bosquet
1969 New York Galerie Ayache
1970 Montluçon Galerie Bosquet
1971 Paris Galerie M.Coupé
1972 Saint-Etienne Maison de la Culture
1974 Montluçon Galerie Bosquet
1975 Montluçon Galerie Bosquet
1976 Toronto Galerie Fournine
Montluçon Galerie Bosquet
1977 Bruxelles Théâtre National
Strasbourg Galerie 31
1978 Clermont-Ferrand Ecole des Beaux Arts
1979 Aubusson Galerie Jules Sandeau
1983 Paris Galerie du Cercle
1989 Paris Galerie Estrée
1992 Monte-Carlo théâtre Princesse Grâce
1993 Paris Galerie Richard Coles
1997 Monte-Carlo Maison de l'Amérique Latine
200 I Paris Galerie du Vert Galant
2002 Genève Galerie Le Garage
2005 Monte-Carlo salle du Canton
2011 Aubusson rétrospective Hôtel de Ville
2012 Monte-Carlo théâtre Princesse Grâce
2012 Montluçon Galerie Ecritures
2015 Montluçon Galerie Ecritures
------------------------------------------------------------------------------------------------------------Pour Jacques CINQUIN
J’ai marché près des dunes
Sous la première vague de sable,
Figée sans tendron.
C’était en Amérique, en Espagne ou
Peut-être près d’Ars dans ta petite île.
Ils étaient dans la paume du sable
Donnés au soleil et venaient
De célébrer des messes noires
Ou des messes plus douces.
J’ai vu des corps mais je n’ai pu
Fixer les yeux.
Ils attendaient ailleurs l’arrivée
De je ne sais quelle grande course,
De je ne sais quelle grande ourse.
Il suffisait de mettre un coude
Dans le sable pour voir.
Et j’ai pensé à toi.
Louis DALLANT
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
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lundi 12 octobre 2015
Galerie Ecritures: Lecture
Samedi 17
octobre
à 17h - à la Galerie
Ecritures
une LECTURE
Le Dernier des Fils
(récit) -
Une Ombre entre deux
arbres (poèmes)
Avec Jean
Peysson et Valérie Vivier
Rencontres…
Ces
rencontres sont initiées par Valérie Vivier,
comédienne.
Il y a quelques années, elle
découvre dans une galerie lyonnaise, le travail de Patrice
Collecini. Elle s’en souvient lors de la lecture
d’Hiver
Printanier de
Tarjei Vesaas au Fracas où ses œuvres servent
d’écrin à la rencontre amoureuse de deux
adolescents.
C’est Patrice Collecini qui lui parle de son ami Jean
Peysson dont elle découvre
éblouïe l’écriture rare, sans concession,
dérangeante, nocturne et solaire à la fois. C’est ainsi qu’est née l’envie, avec
la complicité de Jean-Marc Vincent de la Galerie ECRITURES, d’inviter ces deux
artistes à Montluçon.
Jean Peysson est comédien et metteur en scène. En tant
qu'auteur, son écriture a été longtemps réservée au théâtre avant d’écrire
Le dernier des
fils et
Une ombre entre deux
arbres
– éditions d’écarts.
La rencontre avec le peintre
Patrice Collecini, il y a plusieurs années, a eu pour cadre un
petit territoire de montagne où chacun s'était retiré dans la solitude pour
approfondir son travail.
L'exigence, l'énergie créatrice, le dépouillement, l'absence de compromis
dans une époque où toutes les valeurs morales et artistiques semblent
s'effriter, ont rapproché ces deux artistes chacun voyant en l'autre un frère
sur le chemin de l'art.
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vendredi 2 octobre 2015
Galerie Ecritures: Exposition Collecini
COLLECINI
Exposition du 3 octobre au 28 novembre 2015
Vernissage le Samedi 3 Octobre à partir de 10h 30
Dans le cadre de l'exposition, lecture de textes de et par Jean Peysson
"auteur ami de l'artiste qui développe dans son écriture un univers fort et singulier" et Valérie Vivier
le samedi 17 octobre à 17 h
Né à Lyon en 1958, autodidacte, Patrice COLLECINI commence à exposer en 1977. C'est un peintre expérimenté qui a préféré se former seul et n'est pas resté aux Beaux-Arts de Lyon où il avait été admis. Depuis il ne se consacre qu'à la peinture et à la création. Dés les années 1985, il a travaillé la gouache sur différents papiers, petit et grand formats. Tout en travaillant d’autres techniques : pastels, acrylique et huile, il reste fidèle à la gouache.
Depuis ses débuts en 1977 au Salon d'automne de Lyon, ses œuvres ont été montrées dans des galeries françaises ou étrangères comme la Montage Gallery à Portland (1995), la galerie May à Megève (2004), la galerie Gottfried Stracke à Cologne (2009), la galerie Franklin à Lyon (2010), etc. Il exposa en 2009 avec le céramiste Xavier Duroselle et fut invité dans de nombreuses autres expositions collectives dont celle au prieuré de Manthes dans la Drôme en 2013, mais aussi « Art en capitale » en 2012 au Grand Palais à Paris.
Il a illustré quelques ouvrages comme « La poésie Ligurienne du XXe siècle » des Cahiers de Poésie-Rencontres (1999) et le livre de poésie « Images » aux Éditions Gaspard Nocturne (2001). Il est présent dans les collections du Conseil Général du Rhône, de la Ville de Lyon, du Conseil Régional de Rhône-Alpes et dans des collections privées partout en Europe mais aussi aux USA et au Canada.
RESUME DES PRINCIPALES EXPOSITIONS :
1977 Lyon Salon d’Automne
1985 Lyon Banque M+M Morins Pons
1992 Nevers Galerie Jean-Marie Bignolas
1993 Saint Etienne Hyundaï Exposition Muriel Roche
1995 Portland (USA) Montage Galery
1997 Dieulefit Galerie Serge Emiliani
1999 Issy les Moulinaux Daniel Jouvance-Atelier Jean Eiffel
2003 Aix-en-Provence Centre Océasource-Daniel Jouvance
2004 Megève Galerie May
2009 Cologne Galerie Gottfried Stracke
2010 Lyon Galerie Franklin
2010 Villebois Atelier/Galerie, exposition permanente
2012 Paris Exposition collective au Grand Palais
2014 Paris Exposition GRAPHENES Mairie 5°
2015 Montluçon Galerie Ecritures
REALISATIONS :
1999 Dessins noir et blanc. Illustrations Cahiers de Poésie-Rencontres « La Poésie ligurienne du XXe siècle ».
2001 Participation à l’ouvrage « Des peintres et des poètes », 20 ans de Poésie-Rencontres.
2001 Illustrations du livre de poésie « Images » aux Editions Gaspard Nocturne à Romans.
2015 Fresque murale Internat A.Favre LYON.
ACQUISITIONS :
1995 Conseil Général du Rhône
1996 Ville de Lyon
2008 Conseil régional Rhône-Alpes
COLLECTIONS PRIVEES:
France – Angleterre – Allemagne –Hollande – Belgique – Espagne Danemark – Norvège – Suisse – Etats Unis – Canada.
Jean-Marie LEMAIRE parle des Peintures de PATRICE COLLECINI
« Se rappeler qu'un tableau -avant d'être un cheval de bataille, une femme nue ou une quelconque anecdote- est essentiellement une surface plane recouverte de couleurs en un certain ordre assemblées », écrivait en 1890, Maurice Denis, peinture et théoricien.
On voit là que le sujet perd grandement de son importance. Donc, pas de cheval pour enlever une absence de femme nue à qui l'on n'a rien à raconter. Allant plus loin, la peinture n'ayant plus besoin de rendre visible quelque récit que ce soit, elle peut cesser de reconstruire l'espace tridimensionnel. Refus de la figure et de la représentation, la peinture devient alors un travail essentiellement basé sur ses éléments constitutifs: matière, couleur, surface, cadre, format, ayant ses qualités propres et capables d'incarner une pensée sensible. La peinture pure.
Voilà résumé en dix lignes un siècle qui a réussi à bâtir un art autre, où la peinture devient elle-même objet. Aujourd'hui, on ne peut plus tremper son pinceau dans la peinture pour peindre le nez de quelqu'un ou le sein de quelqu'une ! L'abstraction est désormais une possibilité offerte, disponible parmi d'autres.
Patrice COLLECINI a fait ce choix. Celui d'un art qui récuse toute forme de figuration aussi bien que d'imitation, s'affranchit de la vraisemblance, détruit l'illusion pour mieux révéler sa vérité et s'offre à la perception plus qu'à l'imagination. Il en fait un support privilégié de l'expression d'une recherche personnelle. Il n'essaie pas de faire aussi réel que la réalité du monde extérieur mais, comme l’écrit Claude Levy-Strauss, des imitations réalistes de modèles non existants.
C’est à travers un art pictural complexe et toujours un peu mystérieux, la quête d’un absolu de l’ordre du spirituel, un contenu émotionnel de vibrations et de sensations qu’il nous faut décrypter dans le silence de ses lumières d’ocre de terre et gris de cendre comme en musique ce qui se passe entre les notes.
Certaines œuvres d’art projettent dans leur espace immédiat une aura d’intimité au-delà de laquelle il nous faut entrer. On la découvre vraiment que si l’on s’en approche, qu’on en pénètre la sphère et qu’on la « regarde dans les yeux ».
Chacun de ses tableaux devient alors le reflet d’une réalité autre, de celle qui n’appartient qu’à chacun. Ils ne transcrivent ni n’illustrent une pensée. Ils sont la pensée, dans l’entrecroisement de celle de l’artiste et de la nôtre.
Chaque toile de Patrice COLLECINI obéit à ses propres lois, mais appartient en même temps à tout un cycle qui lui est propre. C’est à travers toute la finesse d’un réseau infinitésimal de stries et de rayures, gestuelle à l’amplitude économe, d’une superposition croisée de chemins de griffures colorées à la palette subtile et réduite, d’effets plus ou moins aléatoires de la matière, de glissements de taches qui recréent plans et profondeurs, traces enfouies, que Patrice COLLECINI rassemble les éléments d’une nouvelle architecture picturale.
Jean-Marie Lemaire « Les rendez-vous de Jean-Marie Lemaire à la Spirale « LE TOBOGGAN » LYON/DECINES
« La peinture c'est du silence, comme l'a dit Bram Van Velde. C'est à la personne qui regarde mes toiles de dire ce qu'elle ressent. Pour moi, la peinture correspond à de la musique mais pas à de la prose.»
Patrice Collecini travaille en solitaire, dans le calme de la campagne. Sa peinture l'habite et il compose. L'urgence quotidienne le pousse à des gestes amples ou répétitifs et vers le noir et blanc ou quelques autres tons rompus. De la grandiloquence à l'intimité, sa musique est celle de l'instant, de la sensation et du sentiment profond. Le rythme est à chercher dans la série et les variations de couleurs qu'elle contient et non dans les formes. À chacun de composer sa propre symphonie par association. Dans ses derniers tableaux, il laisse un peu plus s'exprimer la matière. Son oeuvre nous transporte, lui et nous.
Contemplation...
Texte de Valérie LORON extrait du site GRAPHENES.
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON http://www.koifaire.com/auvergne/galerie,ecritures-15609.html facebook http://www.facebook.com/galerie.ecritures
samedi 13 juin 2015
Galerie Ecritures: Exposition Pierre LAFOUCRIERE
Pierre LAFOUCRIERE
Un Jardin de
Couleurs
Vernissage le samedi 20 juin à partir de 10
h
Exposition du 20 juin au 24
septembre 2015
à la GALERIE ECRITURES
1, rue Pierre Petit 03100 MONTLUCON tel.
06 70 09 36 63
Né en 1927 à Louroux-de-Bouble (03), Pierre Lafoucrière
vit et travaille à Meudon et dans l’Allier. Parti de la figuration, son
itinéraire l’a mené d’une peinture aux couleurs fortes et riches à une vision
transcendée de la nature, à la fois raffinée et plus écrite. Deux rencontres ont
profondément marqué sa vie de peintre : Paul Gay dans les années 50, Nane Stern
en 1974.
Peintre de la lumière et de la transparence, Pierre
LAFOUCRIERE est très inspiré par l’art sacré. Il est d’ailleurs revenu à ses
passions premières en réalisant des vitraux à Louroux de Bouble, mais aussi à
Corny (11 fenêtres) et Pont de l’Arche (4 fenêtres) dans l’Eure, ceux de
l’église claustrale de Ligugé (86) (35 fenêtres) et dernièrement ceux du centre
diocésain de Saint Désert (72).
Inspiré aussi par les auteurs et ami des poètes, il a
illustré des éditions originales de J.M. BARNAUD, Alain BORNE, Louis DALLANT,
Henri KREA, Jean-François MANIER … Il a également calligraphié et illustré de
manière monumentale la « Messe sur le Monde » de THEILLARD de CHARDIN, acquise
par le Musée MANDET de RIOM
« L’art peut-il
être gai et profond ? L’oeuvre de Pierre Lafoucrière dont la peinture
heureuse puise ses arguments dans la lumière et les débats de la couleur, le
prouve à l’envi. “L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible”
disait Paul Klee. C’est justement ce que réussit Pierre Lafoucrière. Ce qu’il
nous donne à voir c’est de quelque façon notre joie d’exister. Cela commande
mieux que l’admiration, la gratitude. » Jean-Pierre
Siméon, écrivain, poète,
auteur dramatique, actuellement directeur artistique national de la
manifestation « Le printemps des Poètes ».
L’Aquarelle
L’Aquarelle est pressante, et veut sans
complaisance
Qu’un peintre s’accommode à son
impatience,
La traite à sa manière, et d’un travail
soudain
Saisisse le moment qu’elle donne à sa
main,
La sévère rigueur de ce moment qui passe
Aux erreurs d’un pinceau ne fait aucune
grâce
Avec elle, il n’est point de retour à
tenter
Et tout au premier coup se doit exécuter.
Molière
Loin de la Poussière
Quand l’homme se laisse aveugler par les choses, il se
commet avec la poussière.
Quand l’homme se laisse dominer par les choses, son cœur
se trouble.
Un cœur troublé ne peut produire qu’une peinture
laborieuse et raide, et conduit à sa propre destruction.
Quand ténèbres et poussière contaminent le pinceau et
l’encre, c’est la paralysie ; dans pareille impasse, l’homme a tout à perdre et
rien à gagner, et finalement rien n’y pourra plus réjouir son
cœur.
Aussi, je laisse les choses suivre les ténèbres des
choses, et la poussière se commettre avec la poussière ; ainsi mon cœur est sans
trouble, et quand le cœur est sans trouble, la peinture peut naître.
Shi
Tao
Les propos sur la peinture du moine Citrouille Amère,
chapitre 15
Oeuvres dans les collections publiques :
·
Musée
d’Art Moderne de la
Ville de Paris
·
Musée
d’Art Contemporain du Vatican
·
Musée
Français de la
Carte à Jouer
·
Issy-les-Moulineaux
·
Musée de
Lidice
·
Musée
Bertrand, Châteauroux
·
Musée de
Celle, Allemagne
·
Musée
d’Art et d’Histoire, Meudon
·
Musée
Municipal, Evreux
·
Musée de
la
Lithographie , Saint-Pourçain-sur-Sioule
·
Musée
Municipal, Saint-Ouen
·
Musée
d’Evreux
·
F.R.A.C.
Auvergne
·
Fonds
d’Art Contemporain, Gennevilliers
·
Fonds
d’Art Contemporain, Montluçon
·
Fonds
d’Art Contemporain, Conches
·
Collection
du Conseil Général des Hauts-de-Seine
·
Collection
du Conseil Général de Haute-Normandie
·
Collection
I.F.I. 03, Avermes
·
Mairies :
Boëge, Commentry, Louroux-de-Bouble
Bibliothèques, Médiathèques :
·
Bibliothèque Nationale, Paris / Montluçon /
Cagnes-sur-mer / Clermont-Ferrand / Grasse / Montélimar / Nice / Nîmes / Riom /
Toulouse / Vichy
Art Mural :
·
1981 -
1982 - Tapisseries. Ecole Nationale d’Arts Décoratifs, Aubusson
·
1964 -
Peintures. Village de l’Espérance, Burdignin, Haute-Savoie
·
1959 -
Céramique. Lycée agricole de Lapalisse, Allier
2012 Vitraux
chapelle du centre diocésain de la Saône et Loire à Saint
Désert
2011 Un chemin de Pâques pour la Basilique de
Paray-le-Monial
2006-2007 Verrières du Baptistère, église Sainte Colombe,
Villejuif, Val-de-Marne
Réalisation : Ateliers Duchemin, Paris
2003-2005 Vêtements liturgiques, diocèse d’Evreux,
Eure
2002 Croix de procession, Porte de tabernacle (émaux sur
cuivre), église claustrale, abbaye Saint-Martin, Ligugé, Vienne
2000-2002 Vitraux (35 fenêtres), église claustrale,
abbaye Saint-Martin, Ligugé, Vienne.
Réalisation : Atelier du Vitrail Limoges
2001 Vitraux (4 fenêtres), chapelle Saint-Luc, hôpital de
Pont-de-L’Arche, Eure.
Réalisation : Atelier Dominique Bogros-Bony,
Paris
1993 “Chemin de Pâques”, émaux peints sur verre antique,
église de Néris-les-Bains, Allier
1992-1993 Vitraux (11 fenêtres), église de Corny,
Eure.
Réalisation : Atelier Jacques Bony, Paris
1974 “Chemin de Croix” (14 peintures), église de
Louroux-de-Bouble, Allier.
1973 Collezione d’Arte Religiosa Moderna (14 peintures),
Musées du Vatican
1968 “Etoile du matin” (vitrail), église de
Louroux-de-Bouble, Allier.
Réalisation : Atelier Michel Durand,
Paris.
1964 “Chemin de Croix” (14 peintures), Ermitage
Notre-Dame des voirons, Haute-Savoie.
Film sur Youtube :
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
http://www.koifaire.com/auvergne/galerie,ecritures-15609.html
facebook http://www.facebook.com/galerie.ecritures
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