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samedi 30 juillet 2016

DARNAUDET – ELRIC : Witchazel et le sort du Wlouf.

https://www.facebook.com/francois.darnaudet/posts/1125692137495495
Elric Dufau-Harpignies et moi-même, nous serons en dédicace suivie d'un apéro à la librairie Le Jardin des Lettres d'Andernos, en Gironde, sur le Bassin d'Arcachon, le samedi 6 août de 17h à 19h. Je dédicacerai également mon dernier polar, L'Homme qui valait des milliards. En attendant, voici une chronique de l'oncle Paul Maugendre qui intéressera également Polo Chon et Laure Durandelle!
http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/2016/07/darnaudet-elric-witchazel-et-le-sort-du-wlouf.html
Ma sorcière bien-aimée...



La vie est dure pour une jeune sorcière, surtout lorsqu'elle débute comme Hamamélis et qu'elle vient de quitter sur un coup de tête sa mère et sa sœur.
Elle est diplômée en sorcellerie et compte bien exercer ses talents à la Lagune brune, un territoire composé d'îlots. Un aimable gondolier, naviguant gaiment, lui propose de l'emmener, qui plus est gratuitement. Seulement, au bout de dix jours, l'officine d'Hamamélis gentille sorcière, reste désespérément vide. Pas trace de client.
Seul le chat Pristi lui rend visite chaque jour, lui offrant un bouquet de fleurs. Et des fleurs elle en a plein les vases et par-dessus la tête. Le père Duchêne aussi vient lui dire un petit bonjour amical, et lui rapporte les rumeurs, les ragots de clients potentiels. Hamamélis possède trop d'atouts qui jouent contre elle. Elle est trop jeune, trop jolie, trop gentille, inexpérimentée, bref elle est comme de nombreux jeunes qui voudraient s'installer mais ne peuvent le faire pour des raisons fallacieuses. Passons.
La nuit porte conseil a déclaré le père Duchêne. Hamamélis décide de se vieillir, de changer de nom, et surtout de prouver à tous qu'elle n'est pas manchote, mais mulote, en s'adonnant à quelques tours de magie avec la complicité du chat Pristi. Elle s'installe dans son échoppe après avoir changé de raison commerciale : Witchazel, la plus grande sorcière.
Les badauds qui ont pu assister à ces quelques exploits commencent à affluer et une file indienne de quémandeurs de sorts s'aligne sur le chemin menant à son antre, fort agréablement aménagé et lumineux.
Parmi ces nouveaux clients, certains n'hésitent pas à lui formuler des sollicitations particulières. De plus elle apprend par le chat Pitau, le cousin de Pristi, que celui-ci est emprisonné dans le tronc des Soupirs, accusé d'avoir volé la baronne des Trois-crics. Ni une, ni deux elle rend immédiatement visite à son ami, est arraisonnée par des policiers dont je ne définirai pas le comportement, et le commissaire, un client, lui propose d'élucider cette affaire en contrepartie de la liberté de Pristi.
Frais, réjouissant, ce conte animalier dont le décor emprunte à Venise, un lieu cher à Darnaudet, joue sur les situations et vous l'avez déjà deviné, les jeux de mots et de maux.
On pourrait penser à Benjamin Rabier, à Maurice Cuvillier le créateur de Sylvain et Sylvette, à Cécile et Jean de Brunhoff créateur et illustrateur de Babar, mais sans les personnages humains qui évoluaient dans leurs histoires, pour cette aimable fable dans laquelle apparaissent Maître Hibou Deficelle, notaire, un serpent à sornettes, un canard déchainé, et autres sympathiques, ou prétendus tels, personnages comme la Pie Lélectrique.
Et Hamamélis devenue Witchazel, la gentille mulote qui veut aider ses concitoyens par la bonté grâce à ses sorts et ses potions, va résoudre pour le mieux cette intrigue bon enfant qui n'est pas uniquement destinée justement aux enfants. Les adultes vont se délecter à lire et regarder ses aventures tout comme ils aiment se replonger dans celles de Tintin, des Pieds Nickelés, de Lucky Luke. Grâce aux dessins d'Elric, on entre dans le charme de cette fameuse ligne claire de l'école belge, tout en y dérogeant car il possède son style déjà établi dans le précédent album réalisé avec François Darnaudet : Harpignies.
Les deux auteurs, François Darnaudet et Elric se complètent et nous livrent ce premier tome d'une nouvelle série à suivre, sans oublier la coloriste Laure Durandelle.

mercredi 10 décembre 2014

Galerie Ecritures: Laurent Lolmède à Montluçon

affiche 10 b
Vernissage et dédicace Samedi 13 Décembre  11 heures
 
Laurent Lolmède parcourt la vie et le monde armé d’un crayon et d’une feuille de papier. Voyageur immobile et toujours en mouvement, un jour à Paris, le lendemain dans son Quercy, à New-York ou Alger, il s’installe hors du temps pour saisir les instants, qu’il restitue sous forme de scènes souvent très animées, peuplées comme une rue commerçante et bavardes comme la vie.
Pour autant, Lolmède ne se pose pas en contemplatif. Perpétuant une tradition qui remonte à la Renaissance et sans doute bien avant - l’autoportrait discret -, son avatar bien reconnaissable, coiffé d’un inusable couvre-chef, vient rappeler que Lolmède était là, vivant. Qu’il était non seulement acteur de la scène qu’il décrit mais, qu’en plus, il en a bien profité… A la manière d’un Van Eyck se reflétant au XVe siècle dans le miroir des « époux Arnolfini » ou d’un Boticelli parmi la foule de son « adoration des anges », mais en moins complexé… Le trait de Lolmède n’appartient qu’à lui, il a la nervosité des croquis sur le vif. S’il affiche volontiers une admiration pour Crumb, et avec lui l’underground - dont le franco-néerlandais Willem -, il va toutefois moins loin dans la caricature pour dresser de l’humanité un portrait souvent gouailleur et toujours bienveillant. Son travail n’en est que plus accessible, qu’il s’agisse d’illustrations pures ou de bandes dessinées, qu’il publie de façon comptée sous une forme encore une fois toute personnelle, entre fanzines et livres d’art. Formé à l’école nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, Lolmède, s’il affectionne ce positionnement à la croisée des chemins, reste avant tout un grand voyageur… et un excellent guide. Accompagné souvent de sa femme Evelyne, aquarelliste à ses heures, on le voit avec le même zèle dans les salons les plus modestes comme dans les rendez-vous les plus huppés, de Cajarc à Angoulême, tutoyant les plus humbles, embrassant les plus grands. Par un heureux concours de circonstances, Lolmède expose du 13 décembre au 21 février, dans la galerie Ecritures de Jean-Marc Vincent, divers travaux et les derniers croquis de son voyage en Amérique. C’est pour les Montluçonnais une très jolie opportunité de rencontrer cet artiste hors du commun.
Philippe REYT  in  Montluçon Notre Ville
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
   
http://www.koifaire.com/auvergne/galerie,ecritures-15609.html
 facebook  http://www.facebook.com/galerie.ecritures