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dimanche 14 janvier 2018

José Altimiras, Etienne Rouziès: UN TICKET POUR UN TRAM

VOIX éditions

 

 José a encore sévi, à travers cette BD dans laquelle il nous fait voyager à bord du tram dans le Perpignan de la deuxième moitié du XXème siècle. Ce circuit touristique est commenté, sous la plume d'Etienne Rouziès, par deux voyageurs dont je me garderai de vous dévoiler l'identité. Vous la découvrirez à travers cet album, publié par Richard Meier chez Voix Editions .
 
D'autres BD de José Altimiras chez Interzone Editions:
 Le Taxidermiste (versions française, anglaise et néerlandaise), textes de François Darnaudet, adapté du roman Le Taxidermiste (François Darnaudet & Thierry Daurel),
- Central Hôtel, texte de Guy Marcenac, d'après le roman Les  Clients du Central Hôtel, d'André Héléna.
 
I. Aubert-Baudron
 
Un ticket pour un tram – José Altimiras, Etienne Rouziès
Un ticket pour un tram – Quatrième de couverture

samedi 30 juillet 2016

DARNAUDET – ELRIC : Witchazel et le sort du Wlouf.

https://www.facebook.com/francois.darnaudet/posts/1125692137495495
Elric Dufau-Harpignies et moi-même, nous serons en dédicace suivie d'un apéro à la librairie Le Jardin des Lettres d'Andernos, en Gironde, sur le Bassin d'Arcachon, le samedi 6 août de 17h à 19h. Je dédicacerai également mon dernier polar, L'Homme qui valait des milliards. En attendant, voici une chronique de l'oncle Paul Maugendre qui intéressera également Polo Chon et Laure Durandelle!
http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/2016/07/darnaudet-elric-witchazel-et-le-sort-du-wlouf.html
Ma sorcière bien-aimée...



La vie est dure pour une jeune sorcière, surtout lorsqu'elle débute comme Hamamélis et qu'elle vient de quitter sur un coup de tête sa mère et sa sœur.
Elle est diplômée en sorcellerie et compte bien exercer ses talents à la Lagune brune, un territoire composé d'îlots. Un aimable gondolier, naviguant gaiment, lui propose de l'emmener, qui plus est gratuitement. Seulement, au bout de dix jours, l'officine d'Hamamélis gentille sorcière, reste désespérément vide. Pas trace de client.
Seul le chat Pristi lui rend visite chaque jour, lui offrant un bouquet de fleurs. Et des fleurs elle en a plein les vases et par-dessus la tête. Le père Duchêne aussi vient lui dire un petit bonjour amical, et lui rapporte les rumeurs, les ragots de clients potentiels. Hamamélis possède trop d'atouts qui jouent contre elle. Elle est trop jeune, trop jolie, trop gentille, inexpérimentée, bref elle est comme de nombreux jeunes qui voudraient s'installer mais ne peuvent le faire pour des raisons fallacieuses. Passons.
La nuit porte conseil a déclaré le père Duchêne. Hamamélis décide de se vieillir, de changer de nom, et surtout de prouver à tous qu'elle n'est pas manchote, mais mulote, en s'adonnant à quelques tours de magie avec la complicité du chat Pristi. Elle s'installe dans son échoppe après avoir changé de raison commerciale : Witchazel, la plus grande sorcière.
Les badauds qui ont pu assister à ces quelques exploits commencent à affluer et une file indienne de quémandeurs de sorts s'aligne sur le chemin menant à son antre, fort agréablement aménagé et lumineux.
Parmi ces nouveaux clients, certains n'hésitent pas à lui formuler des sollicitations particulières. De plus elle apprend par le chat Pitau, le cousin de Pristi, que celui-ci est emprisonné dans le tronc des Soupirs, accusé d'avoir volé la baronne des Trois-crics. Ni une, ni deux elle rend immédiatement visite à son ami, est arraisonnée par des policiers dont je ne définirai pas le comportement, et le commissaire, un client, lui propose d'élucider cette affaire en contrepartie de la liberté de Pristi.
Frais, réjouissant, ce conte animalier dont le décor emprunte à Venise, un lieu cher à Darnaudet, joue sur les situations et vous l'avez déjà deviné, les jeux de mots et de maux.
On pourrait penser à Benjamin Rabier, à Maurice Cuvillier le créateur de Sylvain et Sylvette, à Cécile et Jean de Brunhoff créateur et illustrateur de Babar, mais sans les personnages humains qui évoluaient dans leurs histoires, pour cette aimable fable dans laquelle apparaissent Maître Hibou Deficelle, notaire, un serpent à sornettes, un canard déchainé, et autres sympathiques, ou prétendus tels, personnages comme la Pie Lélectrique.
Et Hamamélis devenue Witchazel, la gentille mulote qui veut aider ses concitoyens par la bonté grâce à ses sorts et ses potions, va résoudre pour le mieux cette intrigue bon enfant qui n'est pas uniquement destinée justement aux enfants. Les adultes vont se délecter à lire et regarder ses aventures tout comme ils aiment se replonger dans celles de Tintin, des Pieds Nickelés, de Lucky Luke. Grâce aux dessins d'Elric, on entre dans le charme de cette fameuse ligne claire de l'école belge, tout en y dérogeant car il possède son style déjà établi dans le précédent album réalisé avec François Darnaudet : Harpignies.
Les deux auteurs, François Darnaudet et Elric se complètent et nous livrent ce premier tome d'une nouvelle série à suivre, sans oublier la coloriste Laure Durandelle.

mercredi 6 juillet 2016

The Paris Review: Unconventional, Part 4: William S. Burroughs in Chicago

July 5, 2016 | by

chicago 68 burroughs hero 1000


In anticipation of the Republican and Democratic national conventions later this summer, Nathan Gelgud, a correspondent for the Daily, will be posting a regular weekly comic about the writers, artists, and demonstrators who attended the contested 1968 D.N.C.. Catch up with Part 1Part 2, and Part 3
The comic is on line at http://www.theparisreview.org/blog/2016/07/05/unconventional-part-4-william-s-burroughs-in-chicago/