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vendredi 16 octobre 2020

 https://www.facebook.com/GalerieDidierDevillez/

http://www.galeriedidierdevillez.be/expo.php

Il vous reste deux week-ends pour filer voir à la Galerie Didier Devillez, Georges Meurant et Jean-Luc Moerman, un duo d’artistes venus d’horizons différents et dialoguant en une danse joyeuse et lumineuse. Un deuxième accrochage est prévu du 21 novembre au 19 décembre.
Georges Meurant et Jean-Luc Moerman sont tous les deux fous de couleurs. On connait les peintures sur panneaux de bois carrés de Meurant (Etterbeek, 1948), qu’il peint inlassablement depuis des années, exigeant à montrer comment la lumière fuse du prisme des couleurs. Damiers de couleurs opposées ou complémentaires, toujours posées moelleusement au couteau, ses compositions sont directement inspirées de la broderie d’Afrique Centrale dont il est un spécialiste : rythmes, couleurs, enchaînement des formes les unes aux autres. Sous notre œil, la répétition des formes et le choeur des couleurs font comme un chant rayonnant, à la fois joyeux et très présent. La joie de la peinture.
Plus surprenante est la découverte des peintures de Jean-Luc Moerman (Bruxelles, 1967), venu du monde du street-art et dont tout le monde connait les volutes organiques qu’il a décliné ici, là, puis sur des objets commerciaux. C’est pour échapper à tout ce ramdam que Moerman est retourné à l’atelier, se confronter à la toile. Les petits formats qu’il nous montre sont une danse de la couleur et du mouvement. Si Meurant se livre à la couleur pour s’y baigner, Moerman joue d’abord avec le mouvement. Ses longues arabesques sont encore là. Mais elles ont repris la taille de sa main – directement reliée au cœur. Ainsi, il peut les tracer d’un seul geste, mu par une obligation de peindre pour ne pas crever. Ou par un besoin de peindre pour retrouver l’exultation. Et bien sûr la couleur est là. Les petits formats de l’artiste sont intimistes. Comme des extraits de ce qui l’habite. Certains prennent des aspects presque impressionnistes. Moerman se donne au lyrisme et à la poésie. Ca le change des immenses stickers posés sur les vitrines de magasins. Et notre œil aime à s’y baigner, car on y voit une sensibilité, une profondeur, une quête délicate qu’on avait perdues de vues.
Présentés ensemble, les deux artistes, conversent avec intelligence et précision. Meurant, l’essayiste, chante. Moerman, le street-artist, danse. A deux, ils offrent à voir beaucoup de cohérence, de lumière et de profondeur. Une rencontre qui mérite de nombreuses visites.
 
Meurant Moerman
Galerie Didier Devillez
53 rue Emmanuel Van Driessche
1050 Bruxelles
Jusqu’au 24 octobre
2ème accrochage du 21 novembre au 19 décembre
galeriedidierdevillez.be

https://www.mu-inthecity.com/meurant-moerman-galerie-didier-devillez

mercredi 24 juin 2020

Galerie Écritures: Réouverture




Bonjour, après ce temps de pause obligatoire, nous allons rouvrir la galerie. nous allons poursuivre jusqu’à fin juin, l’exposition des planches originales d’Edmond Baudoin extraites de 3 œuvres : « Humains, La Roya est un Fleuve », « Le Corps Collectif : Danser l’Invisible » et « Chagrin d’Encre ». Les possibilités de visite restent les mêmes mais ce serait bien de vous en assurer et de réserver soit par mail : galerie.ecritures@live.fr, soit par téléphone au 06 70 09 36 63. Au plaisir de vous revoir et de partager à nouveau cette belle expo. Prenez soin de vous. Jean-Marc Vincent

jeudi 7 juin 2018

Ramuntcho Matta: le Champ du Chant, vernissage Galerie Ecritures

Ramuntcho MATTA
Les Champs du Chant
Exposition du 15 juin au 15 septembre 2018
Vernissage le 15 juin à 18 h
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre PETIT 03100 MONTLUCON
 
*
A cette occasion, Romain Becdelievre consacre son émission "Par les temps qui courent"  sur France Culture au travail de Ramuntcho Matta et de cette expo, le mercredi 13 juin à 21 h
*
Il y a bien longtemps que je voulais proposer une exposition à Ramuntcho MATTA, artiste multimédium. Car s’il est musicien, la rencontre avec Ramuntcho ne s’est pas faite seulement autour de la chanson et de la musique, mais elle s’est faite dès les années 80 à travers la poésie et la peinture, grâce à Brion GYSIN. C’était au début de la création d’ECRITURES, j’allais souvent à Paris chez Brion qui a collaboré tout de suite à la revue. Il m’a rapidement fait rencontrer Ramuntcho qu’il aimait beaucoup et dont il appréciait le travail. Avec Ramuntcho, nous ne nous sommes pas souvent retrouvés chez Brion, car ce dernier aimait recevoir individuellement les gens qu’il appréciait, mais nous parlions souvent de lui. A cette époque, en plus de l’écriture et de la peinture, la musique était présente aussi, que ce soit celle de Ramuntcho ou de Genesis P-Orridge, que nous faisait écouter Brion en expérimentant la Dream Machine. Puis est arrivée l’époque de « Toi, toi mon toit » et Ramuntcho m’a fait découvrir ses autres créations en collaboration avec Brion Gysin, Don Cherry, Elli Medeiros, Polo Lombardo, Lou Reed …. Le graphisme de ses pochettes d’alors m’avait beaucoup plu avec des écritures et des dessins qui racontaient des histoires comme celles que l’on retrouve dans son travail d’aujourd’hui. J’avais très envie que Ramuntcho montre ses créations à la galerie, ici à Montluçon, et alors qu’il a gentiment accepté, nous avons convenu de réaliser un carnet autour du travail qu’il nous présente dans cette exposition, carnet que nous avons édité et qui sera en vente à la galerie.

Jean Marc VINCENT

Entre Elli Medeiros, Don Cherry, William Burroughs et Lou Reed, il y a Ramuntcho MATTA

Ramuntcho Matta est un artiste pluridisciplinaire français né le 4 février 1960 à Neuilly-sur-Seine. Il est le fils du peintre chilien Roberto Matta, frère du plasticien et architecte Gordon Matta-Clark et de Federica Matta, il a vécu dans une illustre famille de créateurs en choisissant d’abord la musique comme principal support, notamment lorsqu’il habitait à New-York à la fin des années 70. 
Diagnostiqué autiste à la naissance, sa thérapie reposera sur l’apprentissage de la musique et du yoga. À 7 ans, il s’initie à la guitare auprès du Cuarteto Cedrón. En 1974-1975, il intègre successivement la Schola Cantorum pour le piano et le Conservatoire Rachmaninoff pour l’harmonie.
À l’âge de quinze ans, il fréquentait déjà Burroughs, Don Cherry, les poètes beat mais surtout Brion Gysin, poète sonore et écrivain beat américain qui avait élu résidence à Paris, et véritable inventeur de la technique du cut up selon Burroughs. « Je suis tombé sur un directeur d’école quand j’avais 15 ans qui m’a fait un deal : tu viens en cours de philo et de poésie et je ne dirai pas à tes parents que tu ne vas pas à l’école. Je veux que tu ailles faire les courses pour un ami à moi qui est très malade. Cet ami c’était Brion Gysin. Je me suis trouvé l’assistant et le secrétaire de Brion Gysin. Mais surtout je découvre Burroughs, Iggy Pop, David Bowie, Ginsberg. Je lis ce livre qui s’appelle The Third Mind qui montre, qu’à deux personnes, on peut créer une troisième personne. Donc mon travail, quand je travaille avec un artiste, avec un autiste, avec un musicien, c’est essayer de voir ce qu’il y a en lui, c’est pas de projeter. J’ai une espèce de don pour rendre la personne à l’aise avec son mal-être ». 
En 1979, il part étudier à la « Third Street School of Music » à New York. Il rencontre Laurie Anderson qui lui expose ses concepts architecturaux appliqués à la composition et rencontre John Cage. En 1981, il rencontre Don Cherry et initie avec lui une collaboration musicale qui donnera naissance à plusieurs albums.
À partir de 1984, il collabore avec une artiste uruguayenne, Elli Medeiros, sa future épouse ; il élabore avec elle une chanson « Toi mon toit », suivie de plusieurs albums trouvant une possibilité de modeler une nouvelle pop française mêlée d’influences afro-cubaines. Le tube « Toi, Mon Toit ». De nature discrète, il fut mis à la lumière avec la composition et la production du titre « Toi mon Toit », tube d’Elli Medeiros sorti en 1986, soit une paire d’années après Les Nuits de la Pleine Lune de Rohmer et la séparation du duo Elli & Jacno. Ce morceau, à l’image du parcours de Ramuntcho Matta, lui est arrivé dessus de manière plutôt accidentelle, alors qu’il n’aspirait pas nécessairement à pénétrer l’industrie du disque : « Je fais une grand distinction entre l’art et l’industrie du disque. Ça m’est tombé dessus, je n’ai rien fait pour, ma mère est tombée malade et je suis tombé amoureux. Pour Toi Mon Toit, j’avais en tête un morceau de Meredith Monk qui faisait « you you you you », et moi j’entendais « toi toi toi toi », c’est comme ça que « Toi Mon Toit » est née. C’était une vraie chanson d’amour. » « Après « Toi Mon Toit », beaucoup de maisons de disques m’ont donné beaucoup d’argent pour refaire des tubes. Mais moi ça ne m’intéressait pas,  j’allais à fond dans la direction de l’artiste. Les mecs de maisons de disques gueulaient, mais je leur disais que c’était précisément mon travail, d’accompagner les artistes. »
Après ce début de carrière artistique dans la musique de style variété pop rock à la fin des années 70, il s’oriente plus tard sur des sujets de création plus singuliers dans lesquels il utilise aussi les arts plastiques par delà son travail de compositeur afin de donner forme à des questionnements, des sujets de création plus singuliers et complexes utilisant parfois le son, le dessin, la vidéo, l’espace, les mots ou des combinatoires.
En 1989, il monte un studio d’enregistrement au Portugal. De 1991 à 2000, en tant que consultant en arborescence émotionnelle et concepteur sonore, il travaille sur des habillages sonores, des projets de CD-roms éducatifs, des scénographies interactives. Il enseigne une méthodologie du doute et est directeur du Bureau du doute à l’ENSCI. Depuis 2000, Ramuntcho Matta développe sa pratique artistique et collabore au sein du label SometimeStudio à la production d’artistes soit oubliés, soit à découvrir.
En 2008, il fonde le projet Lizières, plateforme de réflexion et d’échanges autour des notions de cultures et de ressources, avec pour objectifs de faire sortir l’avant-garde de son isolement et de donner des espaces de liberté à l’expérimentation.
En 2011-2012, il réalise un long métrage, Intimatta, consacré à son père l’artiste Roberto Matta, qui reçoit le soutien du Conseil national de la télévision chilienne
Chris Marker en tentant de définir son travail trouva l’adjectif: « multimedium ». En tant que compositeur, il a réalisé 23 CD solo et a collaboré à une vingtaine d’autres disques. Il a exposé ses travaux multimediums à Paris, New York, Londres, Madrid, Barcelone, Tokyo et Rome. Depuis toujours, Ramuntcho Matta semble avoir passé son temps à semer ses poursuivants, des requins de maisons de disques aux promoteurs, producteurs ou mécènes plus ou moins mal intentionnés. (« Si on veut avancer, il faut rester dans l’ombre. C’est de là qu’on voit le mieux la lumière »).
« Avec Laurie Anderson, j’ai découvert la construction sonore.
Avec Robert Wilson, j’ai découvert certaines notions de scénographie et d’espace.
Avec Don Cherry, j’ai découvert une conscience du jazz, de l’improvisation…
Avec Brion Gysin, j’ai découvert la narration.
Avec Félix Guattari, j’ai découvert le multiple.
Avec John Cage, j’ai découvert l’aléatoire.
Avec Chris Marker, j’ai découvert la synthèse.
Avec la musique, j’ai découvert la complémentarité.
Avec mon père, j’ai découvert le ”regarder”.
Avec mon chat, j’ai découvert le ronronnement. »


samedi 17 février 2018

Galerie Ecritures: exposition Jean Estaque

Jean ESTAQUE
A l’occasion du 100ème anniversaire de la mort d’Octave MIRBEAU, Jean ESTAQUE lui rend hommage en mettant en correspondance des textes, des illustrations de journaux d’époque, des œuvres des artistes soutenu par l’auteur et des travaux de Jean ESTAQUE mettant en valeur des textes significatifs de l’auteur.
Exposition du 17 février au 21 mai 2018
Vernissage le 17 février à partir de 10 h 30
Galerie ECRITURES
1, rue Pierre Petit 03100 MONTLUCON
de 15 h à 18 h du mardi au samedi et sur RDV
Hommage à
OCTAVE MIRBEAU

Octave Mirbeau, né le 16 février 1848 à Trévières (Calvados) et mort le 16 février 1917 à Paris, est un écrivain, critique d’art et journaliste français. Il connut une célébrité européenne et de grands succès populaires, tout en étant également apprécié et reconnu par les avant-gardes littéraires et artistiques, ce qui n’est pas commun.
Journaliste influent et fort bien rémunéré, critique d’art défenseur des avant-gardes, pamphlétaire redouté, Octave Mirbeau est aussi un romancier novateur, qui a contribué à l’évolution du genre romanesque, et un dramaturge, à la fois classique et moderne, qui a triomphé sur toutes les grandes scènes du monde. Mais, après sa mort, il traverse pendant un demi-siècle une période de purgatoire : il est visiblement trop dérangeant pour la classe dirigeante, tant sur le plan littéraire et esthétique que sur le plan politique et social.
Littérairement incorrect, il est inclassable, il fait fi des étiquettes, des théories et des écoles, et il étend à tous les genres littéraires sa contestation radicale des institutions culturelles ; également politiquement incorrect, farouchement individualiste et libertaire, il incarne une figure d’intellectuel critique, potentiellement subversif et « irrécupérable », selon l’expression de Jean-Paul Sartre dans Les Mains sales.
Parallèlement, en tant que critique d’art influent et doté d’une espèce de prescience, il pourfend l’art académique des Édouard Detaille, Jean-Louis-Ernest Meissonier, Alexandre Cabanel et William Bouguereau, il tourne en ridicule le système des Salons, ces « bazars à treize sous », ces « grandes foires aux médiocrités grouillantes et décorées », et il bataille pour les grands artistes novateurs, longtemps moqués et méconnus, parce que les sociétés, selon lui, ne sauraient tolérer le génie : « Tout l’effort des collectivités tend à faire disparaître de l’humanité l’homme de génie, parce qu’elles ne permettent pas qu’un homme puisse dépasser de la tête un autre homme, et qu’elles ont décidé que toute supériorité, dans n’importe quel ordre, est, sinon un crime, du moins une monstruosité, quelque chose d’absolument anti-social, un ferment d’anarchie. Honte et mort à celui dont la taille est trop haute ! »
Mirbeau se fait donc le chantre attitré d’Auguste Rodin, de Claude Monet et de Camille Pissarro ; il est l’admirateur de Paul Cézanne, d’Edgar Degas et d’Auguste Renoir, le défenseur d’Eugène Carrière, de Paul Gauguin — qui, grâce à ses articles élogieux, en février 1891, peut payer son voyage à Tahiti —, de Félix Vallotton, d’Édouard Vuillard et de Pierre Bonnard, le découvreur de Maxime Maufra, de Constantin Meunier, de Vincent van Gogh, de Camille Claudel, dont il proclame à trois reprises le « génie », d’Aristide Maillol et de Maurice Utrillo. Ses articles sur l’art ont été recueillis dans les deux gros volumes de ses Combats esthétiques, parus à la Librairie Séguier en 1993.
Ardent défenseur et collectionneur de l’art de son temps
« […] comme il sut choisir toujours les pièces les plus franches, les plus aiguës, les plus révélatrices, nul ensemble réuni par aucun amateur n’a encore offert une image aussi caractéristique de l’effort contemporain. » (préface anonyme du catalogue de la vente de sa collection).
Afin de pouvoir transformer la villa de Triel-sur-Seine en un lieu de villégiature pour les littérateurs et artistes « maltraités par le sort », sa veuve dut vendre cette importante collection de Tableaux, aquarelles, pastels et dessins, par Paul Cézanne (13 œuvres, dont deux autoportraits), Bonnard, Cross, Daumier, Paul Gauguin, Vincent van Gogh (2 œuvres, dont Le Père Tanguy, 1887), Claude Monet, Berthe Morisot, Camille Pissarro, Renoir, Rodin (23 dessins), K.-V. Roussel, Seurat, Signac, Utrillo, Félix Vallotton (M. Thadée Natanson, 1897), Valtat, Vuillard, et des sculptures par Camille Claudel (un plâtre), Aristide Maillol (10 plâtres, terres cuites, bois et bronzes) et Rodin (11 plâtres, marbres et bronzes, dont le buste de Victor Hugo et celui de l’écrivain, qui peut être celui reproduit plus bas), fut mise aux enchères publiques, le 24 février 1919, à la galerie Durand-Ruel, 16, rue Laffitte, à Paris.
Mirbeau n’a jamais été oublié et n’a jamais cessé d’être publié, mais on l’a souvent mal lu, à travers de trompeuses grilles de lecture (par exemple, nombre de critiques et d’historiens de la littérature l’ont embrigadé bien malgré lui parmi les naturalistes), ou bien on a voulu voir dans plusieurs de ses romans des œuvres érotiques, comme en témoignent nombre de couvertures de ses innombrables traductions. On a aussi eu fâcheusement tendance à réduire son immense production aux trois titres les plus emblématiques de son œuvre littéraire.
Politiquement incorrect, socialement irrécupérable et littérairement inclassable, il a traversé, après sa mort, une longue période d’incompréhension de la part des auteurs de manuels et d’histoires littéraires ; et le faux « Testament politique », rédigé par Gustave Hervé et publié cinq jours après sa mort par sa veuve abusive, Alice Regnault, a contribué à brouiller durablement son image.
Fondée à Angers le 28 novembre 1993 et présidée par Pierre Michel, professeur agrégé et docteur-ès-lettres, biographe et éditeur de Mirbeau, la Société Octave Mirbeau a pour objectif de contribuer à la connaissance de la vie, des combats et de l’œuvre du grand écrivain normand par tous les moyens à sa disposition. Heureusement, depuis vingt ans, grâce au développement des études mirbelliennes et de (parution de sa biographie, nombreuses découvertes de textes insoupçonnés, publication de très nombreux inédits, fondation de la Société Octave Mirbeau, création des Cahiers Octave Mirbeau, organisation de nombreux colloques internationaux et interdisciplinaires (sept entre 1991 et 2007), constitution d’un Fonds Octave Mirbeau à la Bibliothèque Universitaire d’Angers, ouverture de deux sites web consacrés à Mirbeau, mise en ligne de la plus grande partie de ses écrits), on le découvre sous un jour nouveau, on le lit sans idées préconçues ni étiquettes réductrices, on publie la totalité de son œuvre, dont des pans entiers étaient méconnus ou ignorés, voire totalement insoupçonnés (ses romans écrits comme nègre, par exemple), et on commence tardivement à prendre la mesure de son tempérament d’exception, de son originalité d’écrivain et du rôle éminent qu’il a joué sur la scène politique, littéraire et artistique de la Belle Époque, ainsi que dans l’évolution des genres littéraires.
À voir : http://www.mirbeau.org/liens.html
Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
http://www.koifaire.com/auvergne/galerie,ecritures-15609.html
facebook  http://www.facebook.com/galerie.ecritures

jeudi 1 février 2018

Galerie Ecritures: Décrochage chorégraphique, Bruno Danjoux

 
La galerie Ecritures, Bruno Danjoux, artiste peintre, danseur et chorégraphe, et l'Association de danse contemporaine Kadansé
Présentent
HAPPENING DANSE à la galerie Ecritures

 Le samedi 10 février 2018 à 18h

Bruno Danjoux, après une expo en 2010, puis en 2014, revient à la galerie Ecritures pour une nouvelle exposition « Ecouter la Lumière ». Dans ce cadre, il a animé un stage de danse contemporaine avec l’association Kadansé : « J’avais envie lors de ce stage en lien avec l’exposition Ecouter la lumière, de travailler sur ce que j’appelle les volumes porteurs de la présence. Qui danse quand je danse ? Quel est le monde que je porte en moi et que je donne à voir ? Comment retrouver cette clarté antécédente qui m’habite et qui coud le monde ensemble ; la pesanteur et la légèreté, l’intelligence et l’ignorance, le spirituel et le matériel … ? »

Le Samedi 10 février à 18 heures, l’association Kadansé proposera un « décrochage chorégraphique » dans l’espace de l’exposition, 1 rue Pierre-Petit dans le vieux Montluçon. L’occasion de transposer des petites formes (solo, duo, trio…), accompagné par le musicien : Laurent Hery. Entrée libre.

Galerie Ecritures, 1, rue Pierre Petit, 03100 Montluçon
https://www.facebook.com/Ecritures.Montlucon/

mercredi 27 juillet 2016

Un voyage au pays de Mino D.C.

22/07/2016 05:34 
 

Mino D.C, intarissable en commentant la visite de sa déchethèque.
 
Le village du Grand-Moiré a plus que doublé son nombre d'habitants, dimanche 10 juillet, en matinée, avec l'arrivée d'une quarantaine de motards, de leurs passagers et de leurs accompagnateurs. Tous étaient en promenade, en provenance de Frontenay-Rohan-Rohan, pour une visite du nord du département organisée autour du comité des fêtes. Leur objectif était une halte organisée pour découvrir la déchethèque de Mino. Celui-ci, autrefois chanteur de rock, maintenant sculpteur, vidéaste et créateur de structures diverses, consacre son temps à recycler objets et matériaux du quotidien et redonne vie aux déchets pour sauvegarder mémoires et traces de vies. Il est un artiste qu'on pourrait qualifier de déjanté, sur les traces du sculpteur César ou une sorte d'Arman des champs. Depuis une vingtaine d'années, dans sa cour et son jardin, Mino D.C a entrepris de réaliser des installations, dont certaines éphémères, avec des éléments de son passé et de son actualité de plasticien.
Dans la cour et le jardin
Certes, la visite guidée mène de suite vers une collection déconcertante de rats séchés, dans la position trouvée lors de leur dernier sommeil. Mino leur a donné des couleurs fluo, une mise en lumière ayant un lien avec le groupe rock avec lequel il évoluait, Raticide. Mais ici, dans la cour, tout est trié, classé, regroupé, comme sur ce « Mur de pompes », un mur recouvert de chaussures artistiquement installées. Plus loin dans le jardin, ce sont des pierres, celles qu'il a fallu débarrasser du terrain pour le nettoyer et qui sont aujourd'hui regroupées en tumulus, sortes de stèles funéraires à la mémoire du temps. Le quotidien d'hier est relaté avec des accumulations organisées de canettes de bière, de rebuts d'usines, etc.
La promenade dans ce cadre à la fois bucolique et plein de surprises se déroule avec des sonorités enchanteresses provenant de boîtes à lettres, une installation réalisée par son partenaire DJ Bosstoo. Des murmures, des cliquetis, des bruits de vie en milieu urbain ou à la campagne, qui se confondent avec des discussions entre oiseaux. Le montage sonore se mixe naturellement avec la voix de Mino D.C commentant la visite et les sonnailles de bois, métaux, plastique ou verre qui ne cessent de s'exprimer lorsqu'une légère brise leur donne la parole.
Déchethèque Mino D.C, 12, rue du Lavoir, Le Grand-Moiré, à Airvault. Visite gratuite, prendre rendez-vous au 06.58.71.45.42.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/Communes/Airvault/n/Contenus/Articles/2016/07/22/Un-voyage-au-pays-de-Mino-D.C-2790157

lundi 14 septembre 2015

Tonio de la Vega, Bostoo, Mino DC: Journées du patrimoine, Soulièvres, 19, 20 septembre

CALVs
Bonjour à tous
trouvez ci joint le fly  pour les journées du patrimoine à Airvault le 19 et le 20 septembre. Mon installation sonore diffusera tous le we 24h./24 du samedi matin au dimanche soir devant la chapelle de soulievre. (et d'ici cette date vous pouvez déjà l'écouter tous les jours de 17h. à 22h. et les we de 10h à 22h).
Découvrez également au fond de la prairie de soulièvre les installations de Mino dc, et de Toniodelavega
bonne réception!
Bosstoo
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Bonjour,Trouvez ci-joint le fly  pour les journées du patrimoine à la prairie de Soulièvres, à Airvault le 19 et le 20 septembre.Je serai sur place le samedi et le dimanche en fin d'après-midi, Boboss y sera tout le dimanche.
J'aurai la sculpture "Esquisse d'Héphaïstos", toujours en forme. Et une exposition photos, "Imagine aire Soulièvres, quand l'ancien s'entrelace au présent".
Boboss aura une installation sonore qu'il diffusera tous le we 24h./24 du samedi matin au dimanche soir devant la chapelle de Soulievres. (et d'ici cette date vous pouvez déjà l'écouter tous les jours de 17h. à 22h. et les we de 10h à 22h).
Mino a délocalisé son "arbre à sons et à mémoires" qui sera accompagné par des encres plastifiées et des banderoles artistiques.
Si vous en avez l'occasion, la prairie s'ouvre à vous,
Tonio
 
 mino_patrimoine2015

lundi 3 août 2015

The Beat Museum, San Francisco: Andy Clausen, Pamela Twining, and A.D. Winans




Woodstock, NY poets Andy Clausen and Pamela Twining hit the road, venturing off on a “Beat Revival Tour,” destination: San Francisco. Joining them is San Francisco poet A.D. Winans.
Events at the Beat Museum are free of charge, made possible by Friends of the Beat Museum.


Andy Clausen

Andy Clausen
Andy Clausen


Andy Clausen was raised in Oakland California USA. He graduated from Bishop O’Dowd High School in 1961 and attended six colleges. After reading the poems of the characters in Kerouac’s books, he felt he’d found his life’s vocation and headlong began trying to be a Beat poet in 1965. He has traveled and read his poetry all over North America and the world. (New York, California, Alaska, Texas, Prague, Kathmandu, Amsterdam etc.) He has maintained a driven intrepid lifestyle and aspired to be a champion of the underdog. He has had many occupations studying humanity and earning a living. Clausen has written about his friendships with Allen Ginsberg, Gregory Corso, Ray Bremser, Janine Pommy Vega, Peter Orlovsky, and many others of the Beat Generation.
He has lectured at universities, high schools, and art centers. Clausen has taught at The Jack Kerouac School of Disembodied Poetics, Naropa University. He was co-editor of, POEMS FOR THE NATION, with Allen Ginsberg and Eliot Katz (Seven Stories Press). He was an editor at LONG SHOT Magazine. Clausen wrote about Ray Bremser
and appears in Encyclopedia of Beat Literature (Kurt Hemmer, editor) Clausen has back packed around the world and has resided in over twenty states and provinces.
For twelve years AC conducted poetry workshops in the NY state prison system for Incision Arts. In 1999 Clausen began teaching poetry in the schools under the auspices of Teacher’s & Writers Collaborative. Andy now resides in Woodstock, NY, where he teaches, writes, and performs his work. He lived with Janine Pommy Vega the last 12 years of her life and celebrates The Annual Janine Pommy Vega Poetry Festival in Woodstock.

Pamela Twining

Pamela Twining
Pamela Twining
I was born on the Eastern Shore of Maryland in the middle of the last century, to a melting pot American family with early settler roots, as well as a Native American connection that no one ever discussed. I was always a poet, my first efforts published only in elementary school journals, but my sonnet “Neveah”, written at 16, was honored with a scholarship to a six week poetry workshop in Washington DC. An early poem, “Rejoice! The Second Coming!” was performed at Regina High School in Hyattsville, MD, with orchestration and conducted by prominent Philippine composer, Rosendo E. Santos, professor of music at the Catholic University.
I left school to travel, raise children and live off-the-grid on an organic farm, always finding time to write, though I only started reading my work in public in 2010. During the 1990s, I attended Vassar College on a scholarship received from the Ford Foundation, using poetry as a voice for a Women’s Studies discipline. A long poem “The Rape of Humankind: a Conspiracy Theory”, after William Blake, was used as the subject of a Graduate thesis on Blake, at the request of the professor.
Most of the past years were spent “inhaling”, as it were. And in 2009, my children raised, my parents no longer in need of me, I began to read my work at Open Mics and was soon a Featured performer. My first chapbook, “i have been a river…” was published by Heyday Press in 2011, followed by “utopians & madmen”, DancinFool Press, in 2012 and “A Thousand Years of Wanting” by Shivastan Press in 2013. My work has also appeared in Big Scream #51 and Big Scream #52, Heyday Magazine, Vol 1, Issue 1 and Vol 1, Issue 3, and Napalm Health Spa 2013, the annual magazine of the Museum of American Poetics.
I have appeared with beat legends Andy Clausen and Antler, Jeff Poniewacz, Poet Laureate of Milwaukee, Anne Waldman, George Wallace, and others on stages in Detroit, Milwaukee, Boulder, Denver and Ward CO, and in New York City, as well as Albany and my home of over 40 years, Woodstock, NY.
I am currently working on a long piece, a memoir in poetic form. I am also one of the organizers of the Janine Pommy Vega Poetry Festival, held annually in Woodstock at the Woodstock Artists Association and Museum.

A.D. Winans

ad_winans
A.D. Winans


A. D. Winans is a native San Francisco poet, writer and photographer. He is a graduate of San Francisco State University. He returned home from Panama in February 1958 to become part of the Beat and post-Beat era. He is the author of fifty books and chapbooks of poetry and prose. Major books include The Holy Grail: The Charles Bukowski Second Coming Revolution, North Beach Revisited, and This Land Is Not My Land, which won a 2006 PEN Josephine Miles Award for Literary Excellence. Most recent books include The Wrong Side Of Town, Marking Time, Pigeon Feathers, Billie Holiday Me and the Blues, No Rooom For Buddha, and Love – Zero. In 2007 Presa Press published a book of his Selected Poems: The Other Side Of Broadway: Selected Poems 1995-2005. In late 2010, BOS Press published a 300-plus page of his Selected Poems.


ADWinans.com

samedi 13 juin 2015

Galerie Ecritures: Exposition Pierre LAFOUCRIERE


ecritures_lafoucrière


Pierre LAFOUCRIERE    

Un Jardin de Couleurs 

Vernissage le samedi 20 juin à partir de 10 h

 

Exposition du 20 juin au 24 septembre 2015

 

à la GALERIE ECRITURES    1, rue Pierre Petit   03100 MONTLUCON    tel. 06 70 09 36 63

 

Né en 1927 à Louroux-de-Bouble (03), Pierre Lafoucrière vit et travaille à Meudon et dans l’Allier. Parti de la figuration, son itinéraire l’a mené d’une peinture aux couleurs fortes et riches à une vision transcendée de la nature, à la fois raffinée et plus écrite. Deux rencontres ont profondément marqué sa vie de peintre : Paul Gay dans les années 50, Nane Stern en 1974.

Peintre de la lumière et de la transparence, Pierre LAFOUCRIERE est très inspiré par l’art sacré. Il est d’ailleurs revenu à ses passions premières en réalisant des vitraux à Louroux de Bouble, mais aussi à Corny (11 fenêtres) et Pont de l’Arche (4 fenêtres) dans l’Eure, ceux de l’église claustrale de Ligugé (86) (35 fenêtres) et dernièrement ceux du centre diocésain de Saint Désert (72).

Inspiré aussi par les auteurs et ami des poètes, il a illustré des éditions originales de J.M. BARNAUD, Alain BORNE, Louis DALLANT, Henri KREA, Jean-François MANIER … Il a également calligraphié et illustré de manière monumentale la « Messe sur le Monde » de THEILLARD de CHARDIN, acquise par le Musée MANDET de RIOM

 

« L’art peut-il être gai et profond ? L’oeuvre de Pierre Lafoucrière dont la peinture heureuse puise ses arguments dans la lumière et les débats de la couleur, le prouve à l’envi. “L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible” disait Paul Klee. C’est justement ce que réussit Pierre Lafoucrière. Ce qu’il nous donne à voir c’est de quelque façon notre joie d’exister. Cela commande mieux que l’admiration, la gratitude. » Jean-Pierre Siméon, écrivain, poète, auteur dramatique, actuellement directeur artistique national de la manifestation « Le printemps des Poètes ».

L’Aquarelle

L’Aquarelle est pressante, et veut sans complaisance

Qu’un peintre s’accommode à son impatience,

La traite à sa manière, et d’un travail soudain

Saisisse le moment qu’elle donne à sa main,

La sévère rigueur de ce moment qui passe

Aux erreurs d’un pinceau ne fait aucune grâce

Avec elle, il n’est point de retour à tenter

Et tout au premier coup se doit exécuter.

                                                                       Molière

 

Loin de la Poussière

Quand l’homme se laisse aveugler par les choses, il se commet avec la poussière.

Quand l’homme se laisse dominer par les choses, son cœur se trouble.

Un cœur troublé ne peut produire qu’une peinture laborieuse et raide, et conduit à sa propre destruction.

Quand ténèbres et poussière contaminent le pinceau et l’encre, c’est la paralysie ; dans pareille impasse, l’homme a tout à perdre et rien à gagner, et finalement rien n’y pourra plus réjouir son cœur.

Aussi, je laisse les choses suivre les ténèbres des choses, et la poussière se commettre avec la poussière ; ainsi mon cœur est sans trouble, et quand le cœur est sans trouble, la peinture peut naître.

Shi Tao

Les propos sur la peinture du moine Citrouille Amère, chapitre 15

 

Oeuvres dans les collections publiques :


·                     Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris

·                     Musée d’Art Contemporain du Vatican

·                     Musée Français de la Carte à Jouer

·                     Issy-les-Moulineaux

·                     Musée de Lidice

·                     Musée Bertrand, Châteauroux

·                     Musée de Celle, Allemagne

·                     Musée d’Art et d’Histoire, Meudon

·                     Musée Municipal, Evreux

·                     Musée de la Lithographie, Saint-Pourçain-sur-Sioule

·                     Musée Municipal, Saint-Ouen

·                     Musée d’Evreux

·                     F.R.A.C. Auvergne

·                     Fonds d’Art Contemporain, Gennevilliers

·                     Fonds d’Art Contemporain, Montluçon

·                     Fonds d’Art Contemporain, Conches

·                     Collection du Conseil Général des Hauts-de-Seine

·                     Collection du Conseil Général de Haute-Normandie

·                     Collection I.F.I. 03, Avermes

·                     Mairies : Boëge, Commentry, Louroux-de-Bouble

Bibliothèques, Médiathèques :


·                     Bibliothèque Nationale, Paris / Montluçon / Cagnes-sur-mer / Clermont-Ferrand / Grasse / Montélimar / Nice / Nîmes / Riom / Toulouse / Vichy

Art Mural :


·                     1981 - 1982 - Tapisseries. Ecole Nationale d’Arts Décoratifs, Aubusson

·                     1964 - Peintures. Village de l’Espérance, Burdignin, Haute-Savoie

·                     1959 - Céramique. Lycée agricole de Lapalisse, Allier

 

 
L’art sacré

2012  Vitraux chapelle du centre diocésain de la Saône et Loire à Saint Désert

2011 Un chemin de Pâques pour la Basilique de Paray-le-Monial

2006-2007 Verrières du Baptistère, église Sainte Colombe, Villejuif, Val-de-Marne

Réalisation : Ateliers Duchemin, Paris

2003-2005 Vêtements liturgiques, diocèse d’Evreux, Eure

2002 Croix de procession, Porte de tabernacle (émaux sur cuivre), église claustrale, abbaye Saint-Martin, Ligugé, Vienne

2000-2002 Vitraux (35 fenêtres), église claustrale, abbaye Saint-Martin, Ligugé, Vienne.

Réalisation : Atelier du Vitrail Limoges

2001 Vitraux (4 fenêtres), chapelle Saint-Luc, hôpital de Pont-de-L’Arche, Eure.

Réalisation : Atelier Dominique Bogros-Bony, Paris

1993 “Chemin de Pâques”, émaux peints sur verre antique, église de Néris-les-Bains, Allier

1992-1993 Vitraux (11 fenêtres), église de Corny, Eure.

Réalisation : Atelier Jacques Bony, Paris

1974 “Chemin de Croix” (14 peintures), église de Louroux-de-Bouble, Allier.

1973 Collezione d’Arte Religiosa Moderna (14 peintures), Musées du Vatican 

1968 “Etoile du matin” (vitrail), église de Louroux-de-Bouble, Allier.

Réalisation : Atelier Michel Durand, Paris.

1964 “Chemin de Croix” (14 peintures), Ermitage Notre-Dame des voirons, Haute-Savoie.

 

 

Film sur Youtube :






Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON   
http://www.koifaire.com/auvergne/galerie,ecritures-15609.html
 facebook  http://www.facebook.com/galerie.ecritures  

jeudi 30 avril 2015

Galerie Didier Devillez: Exposition Richard Kenigsman - Lecture Jacques Sojcher

Dernière semaine

jeudi 30 avril,

vendredi 1er mai

samedi 2 mai

de 14h à 18h30

 

RICHARD KENIGSMAN 

Kaddish, peintures, dessins 

Lecture Samedi 02/05 à 16h
Trente-huit variations sur le mot juif 

Une lecture par Jacques Sojcher

suivie d'une séance de dédicace des ouvrages. 

Au départ, il y a eu ma demande : Richard veux-tu illustrer mes poèmes – 38 variations sur le mot juif – qui vont paraître chez Fata Morgana ?  Le mot illustrer ne convenait pas. Nous pensions tous les deux à un accompagnement dans la proximité et la distance, dans l’illustration figurative. C’était pour toi le pari de représenter l’irreprésentable, comme pour moi ce fut de dire l’indicible.

Tu allais passer rapidement de la fougue dionysiaque de tes grands tableaux à une sorte d’arte povera, à une écriture et une gestuelle de la main gauche.

C'est comme une prière, comme le mot Kaddish, qui glorifie et sanctifie le nom divin innéffable et indiscibe.

Kaddish, la prière des morts par et pour les vivants, les survivants.

Trente-huit variations sur le mot juif, Jacques Sojcher,

Éditions Fata Morgana, 56 p., 12€


couverture livre reproduction
reproduction

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Mot de passe : Devillez


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lundi 18 août 2014