mercredi 8 mai 2013

F.J. Ossang: PELIEU BEACH 7 Juin...

(EMBRUNS D’EXIL TRADUITS DU SILENCE )–

Claude Pelieu was Here ! (1934-2002)

1967 – une bombe littéraire explose dans Paris : l’énorme CAHIER DE L’HERNE n°9 –BURROUGHS / PELIEU / KAUFMANN (textes). “Avec Léon Bloy, William Burroughs et Claude Pélieu, nous n’attendons plus à Paris que les Tartares et le Saint-Esprit” conclue la présentation de Dominique de Roux. La poésie française (francophone) ne sera jamais plus exactement la même. Orage télépathique, poésie électrique, voyages de l’autre coté… “Corps béants, faut-il vous dire que dans les fenêtres roses du temps fluide, je vous vois encore en retour de flamme? “. Après sa fuite aux USA dés 1963, Pélieu découvre l’accélérateur de particules où s’inventer définitivement. Correspondances, mail-art, collages émaillent la suractivité de la décennie. Rumeur impersonnelle, le cut-up est un passage forcé pour déshabiter l’origine, et continuer avec l’aube. Si la méthode cut-up est efficace, Claude Pélieu s’en dégage dés la fin des années 60 pour atteindre à l’évidence de Dust Bowl Motel Poems, ou de Pommes Bleues Electriques (Bourgois, 1979). “Quand plus rien ne semble possible le réel provoque des mirages”. Ses livres sortent en rafales au Soleil Noir et chez Bourgois de 1969 à 1979 cependant qu’il ne cesse de traduire avec Mary Beach des oeuvres de WS Burroughs, Allen Ginsberg, Bob Kaufmann… au point de devenir le passeur de la Beat Generation en France. Suite à un accident de santé au début des années 80, il affirme abandonner l’écriture, sans jamais cesser une activité de collagiste. Retour à la poésie durant les années 90 (Studio Réalité, Starquake…) et jusqu’à sa mort qu’il dévisage ultimement avec La Crevaille (2002). Rien ne semble plus séparer Mary Beach et Claude Pélieu de 1962 à 2002 dont voici quelques-uns des collages 90's ainsi qu’une exposition de ses principaux livres aujourd’hui épuisés… Mary Beach est partie en 2006… GONE AWAY IN THE INVISIBLE MORNING...

F.J. Ossang – 23 Avril 2013


Livres exposés :

CAHIER DE L'HERNE N°9 : BURROUGHS/PELIEU/KAUFMANN (1967) - Ce Que Dit la bouche d’ombre (Le Soleil Noir 1969), Le Journal Blanc du Hasard (Bourgois, 1969), Embruns d’exil traduits du silence (Bourgois, 1971), Jukeboxes (10/18, 1972), Infra-noir (Le Soleil Noir, 1973), Tatouages mentholés et cartouches d’aube (10/18, 1973), Kali Yug Express (Bourgois, 1974)


Sous le nom de Claude P. Washburn :

Coca-Néon/Arc-en-ciel Polaroïd (Bourgois, 1976), Dust Bowl Motel Poems (Bourgois, 1977), Cartes Postales USA (Céeditions, 1979), Pommes Bleues Electriques (Bourgois, 1979)

Trains de Nuit (Le Cherche-Midi, 1979), Indigo Express (Le livre à venir, 1986), Légende noire (Editions du Rocher, 1991), Et vous aurez raison d'avoir tort (Station Underground d'Emerveillement Littéraire, 1996), Studio Réalité (Le Castor Astral, 1999), Boomerangs (La Notonecte, 1999), Soupe de lézard (La Digitale, 2000), Pélieu Mix / Etat des Lieux (La Notonecte, 2000), Starquake (La Notonecte, 2001), La Crevaille (L'Arganier, 2008), Un Amour de Beatnik – Lettres à Lula Nash 1963-1964 (Non-Lieu, 2012)

TRADUCTIONS de Mary Beach et Claude Pélieu :

WS BURROUGHS -

CAHIER DE L'HERNE n°9 BURROUGHS/PELIEU/ KAUFMANN (L'Herne, 1967, 1998)

La machine molle (Bourgois, 1968), Le ticket qui explosa (Bourgois, 1969), Nova Express (Bourgois, 1970) -

Trilogie rééditée chez Bourgois, 1994 -

Les derniers mots de Dutch Schultz (Bourgois, 1972), Les garçons sauvages (Bourgois, 1973), Exterminateur! (Bourgois, 1974), Le Métro Blanc (Bourgois / Le Seuil, 1976), Le complot, suivi de : Les lettres du Yage (L'Herne, 1996)

ALLEN GINSBERG

Planet News (Bourgois,1971), Kaddish (Bourgois, 1972), Reality Sandwiches (Bourgois, 1972), Iron Horse (Le livre à venir, 1985)

 
BOB KAUFMANN

CAHIER DE L'HERNE n°9 BURROUGHS/PELIEU/ KAUFMANN (L'Herne 1967)
Solitudes (Bourgois, 1974), Sardine dorée (Bourgois, 1976)

The exhibition  will take place at the agnes b. galerie du jour, 44, rue Quincampoix, Paris 4ème 
http://www.galeriedujour.com/lagalerie.html

mardi 7 mai 2013

Pierre Ranou: Décès d' Alain Jégou

Pierre Ranou sent a mail saying Alain Jegou had died in the morning on May 6th. Alain was a sailor and a poet. See his page in Wikipedia at http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_J%C3%A9gou and his blog L'Univers poétique d'Alain Jégou http://alainjegou.blogspot.fr/
 
 
 
Alain Jégou, Jean Azarel et Pierre Ranou, Rochefort sur Loire.

I had met them with their friend Jean Azarel at a literary exhibition at Rochefort sur Loire in July 2010. See Meeting with Alain Jegou and Jean Azarel at the Marché de la poésie inRochefort sur Loire: July 4th 2010
 
Interview of Charles Plymell by Alain Jegou: http://www.wigwametcompagnie.net/plymell.htm
 

jeudi 25 avril 2013

Quelques nouvelles de l'éclat

Bonjour
Après un petit rappel des épisodes précédents (Farazzi, Tronti, Marazzi, Thucydide, Spinoza, les Maximes des pères), qui sont toujours en librairie en attendant l'été, paraît ce mois-ci, en un petit volume bleu et gris de 160 pages, l'article "Encyclopédie" de Denis Diderot, « pièce maîtresse de la machine de guerre de la pensée nouvelle contre les dogmes et les obscurantismes » que constitue l'Encyclopédie elle-même. Manière de fêter dignement un bel anniversaire à Denis pour ses trois cents ans!
Vous pouvez déjà lire la préface de Jean-Marc Mandosio sur le site.
Autre anniversaire, celui de la disparition de Charles Mopsik (1956-2003) il y a dix ans maintenant, alors qu'il venait à peine de nous remettre les premières épreuves corrigées de son livre, Le sexe des âmes. Aléas de la différence sexuelle dans la Cabale, Le livre prend aujourd'hui une dimension toute particulière et s'inscrit dans le débat sur ... le mariage pour tous, y apportant une contribution non négligeable: un soutien inattendu des textes du Talmud et de la Cabale à ce mariage qu'une frange minoritaire et bruyante de la société française refuse parce qu'elle se recroqueville sur ses vieilles soupes rancies*. Découvrez la version lyber de ce livre extraordinaire avant de l'acheter en librairie. Un hommage sera rendu à Charles Mopsik le 30 septembre à Paris ... nous y reviendrons.
La « Bibliothèque des fondations » accueille son seizième titre avec ces Passeurs d'Orient, sous la direction de Michel Espagne et de Perrine Simon-Nahum. Issu d'un colloque qui eut lieu au Musée d'Art et d'Histoire du judaïsme en 2012 et enrichi de contributions nouvelles, le volume est consacré à la place que prirent "les juifs dans l’orientalisme", contredisant le sens commun qui s'est accroché à ce terme depuis la parution du livre aussi célèbre qu'approximatif d'Edward Said.
Sinon, la nouvelle édition enrichie du mythique bolo'bolo vient d'arriver ! Bolo'bolo a trente ans! L'anonymus P.M. a rédigé une nouvelle préface pour cet anniversaire et le livre est consultable en lyber avant de le trouver en librairie à partir du 3 mai.
Merci de votre fidélité. Faites connaître l'éclat. Allez faire un tour dans les librairies (ça fait combien de temps que vous êtes devant cet ordinateur?)!
Michel Valensi
http://www.lyber-eclat.net/

* En deux mots: les âmes sont masculines ou féminines, elles habitent des corps masculins ou féminins indépendament de leur propre sexe et sont destinées l'une à l'autre depuis le premier jour de la Création. Ainsi une âme féminine dans un corps d'homme peut être destinée à une âme masculine dans un autre corps d'homme et seulement alors le mariage sera "fécond"... Idem bien sûr avec une âme masculine dans un corps de femme destinée à une âme féminine dans un corps de femme et une âme masculine dans un corps d'homme à une âme féminine dans un corps de femme etc. etc. et le Zohar (I 98a) proclame: "Le Saint béni-soit-il marie les couples [d'âmes et non de corps]"

Charley and Pam Plymell interviews by Michalis Limnios

Photo: Doug
 
Pamela Beach-Plymell: Peace, Freedom...and Walking
Charles Plymell: Matter, Void, Energy, Spirit
 
Michalis Limnios BLUES @ GREECE  http://blues.gr/profile/MichalisLimnios

A.D. Winans: the poetry game

THE POETRY GAME


When I was publishing
Second Coming
I would get telephone calls

From poets late into the night

Some of the callers
Had high pitched voices
Some so shrill
I could barely make out

A word they said

Some wanted me to publish them
Some were angry because
I hadn’t published them

Some were willing to barter
Promising me a reading alongside
A prominent poet

At a local or international
Poetry reading

Some female poets were willing
To share my bed
For a nigh or two
All for publishing a single poem

These poets all had
One thing in common
They didn’t place much value
On themselves

They complained
The grants were rigged
They blamed the establishment
They blamed other poets

They blamed the fates
Not one of them blamed themselves

Most of them never worked
A blue-collar job
Seeing poetry as a Holy thing
Too Holy to get dirt under
Their fingernails

If these poets
Had spent half as much time
Writing as they spent complaining
They might have published
A solid poem or two

I never published these poets
And with the passing of time
I’d see their names in print
In this magazine or that magazine
And not long afterwards
I’d see the name of the editors
Appear in a magazine or anthology
Edited by one of these very same poet

Many long years have passed since
My publishing days
But I notice the game has not changed
Only he names of the players

www.winansfansite.blogspot.com

Beitchman--May 16 NYPL Lecture: "Theatre of Naturalism: Disappearing Act"


Stephen A. Schwarzman Building

Fifth Avenue at 42  nd Street

New York, NY 10018-2788



The Wertheim Study presents on
Thursday, May 16, 2013
1:15 pm in the South Court Auditorium

Philip Beitchman

The Theatre of Naturalism :
Disappearing Act

The impact of naturalism, a literary approach invented by Zola and especially significant in the field of the novel through his American “disciples” Crane, Norris, and Dreiser, is well acknowledged and recognized.

Not so well recognized, but equally important, is naturalistic theatre: this was a style that also originated with Zola, but its progeny was more international and its significance more radical and insurrectionary than in the less “spectacular” genre of fiction.

The Theatre of Naturalism : Disappearing Act establishes the incipiently revolutionary context (between the Paris Communist Commune, crushed in 1871, and the successful Bolshevik insurrection of October 1917) - more or less foregrounded or in the background of works by Zola, Strindberg, Ibsen, Hauptmann, Synge, Shaw, and Tolstoy, focused especially on issues of class struggle and class war, as well as the prospects and possibilities of challenging the hegemony of the ruling orders. Especially in regard to later theatre, for instance the “hyper-naturalism” of The Brig (Living Theatre) of Kenneth Brown, and of plays by Arnold Wesker and David Storey—Philip Beitchman frequently invokes themes culled from recent French theory, particularly Derrida’s deconstruction and Baudrillard’s ideas about simulation. The The Theatre of Naturalism will open up new perspectives for anyone interested in theory or theatre, whether scholars or the wider theatre-loving performing public.

Philip Beitchman, a writer in residence in the Library’s Wertheim Study, received his PhD in comparative literature from The City University of New York and teaches world literature at Medgar Evers College, CUNY. He is the author of I Am a Process with No Subject (1988); Alchemy of the Word: Cabala of the Renaissance (1998); and The View from Nowhere : Essays in Literature, Mysticism and Philosophy (2001). His many translations from the French include works by Jean Baudrillard (Simulations, Fatal Strategies) and Paul Virilio (Aesthetics of Disappearance).

 
The New York Public Library offers three study centers in the Stephen A. Schwarzman Building: the Frederick Lewis Allen Memorial Room, the Wertheim Study, and the Shoichi Noma Reading Room. All are for qualified scholars needing intensive and long-term use of the collections of the Library. For more information, contact researchstudyrooms@nypl.org Elevator access is at 42 nd Street. All programs are free and subject to change or cancellation.


 

Le musicien Richie Havens, star de Woodstock, est mort à 72 ans

http://www.lemonde.fr/disparitions/article/2013/04/23/le-musicien-richie-havens-star-de-woodstock-est-mort-a-72-ans_3164438_3382.html

Le chanteur américain Richie Havens lors de la cérémonie d'ouverture du 61e Festival de Cannes, le 14 mai 2008.
Le chanteur américain Richie Havens lors de la cérémonie d'ouverture du 61e Festival de Cannes, le 14 mai 2008. | REUTERS/VINCENT KESSLER

Le musicien américain Richie Havens, qui fut l'une des figures du festival de Woodstock en 1969, est mort lundi à l'âge de 72 ans. Havens "avait l'une des voix les plus reconnaissables de la musique populaire", a souligné son agent, en annonçant son décès. "Son style de chant enflammé, poignant et émouvant est unique et intemporel."


Le chanteur, qui avait arrêté les tournées il y a trois ans, après avoir passé plus de quarante ans sur les routes, est mort chez lui d'une crise cardiaque, selon le site Internet de Billboard. "Connu pour son style distinctif à la guitare, intense et rythmique, et célèbre pour ses reprises inspirées de chansons pop et folk", selon le magazine professionnel, le chanteur avait connu l'honneur du classement Hot 100 Single du magazine avec une reprise des Beatles, Here Comes the Sun.



La chanson avait atteint la 16e place en mai 1971. Richie Havens a aussi placé 13 albums dans le classement Billboard 200, dont un dans le Top 40 : Alarm Clock (1971).
Outre Woosdtock, le chanteur a joué "dans les festivals de musique les plus légendaires, et dans les plus grandes salles", du Royal Albert Hall au Carnegie Hall, selon Billboard. Toujours selon le magazine, un porte-parole du chanteur a précisé que sa famille réclamait "le respect de leur vie privée en ce moment difficile".


Gerald Nicosia @ blues.gr

Interview with writer Gerald Nicosia, whose work has been closely associated with the Beat Movement

Gerald Nicosia: Standin' at the Beat Crossroad

"The blues is very close to Beat writing because it does come from the depths of human feelings and experience and all of the things poor people have gone through."



Photo by Noemie Sornet



Ami Barak - Honey, I rearranged the collection - Philippe Cohen Collection



 
--
Ami Barak
3 passage Rauch
FR-75011 Paris
m/ +33 684304419
t/ +33 954750466
e/ ami.barak@wanadoo.fr

vernissage exposition andré willequet, galerie didier devillez



Retrouvez l'exposition André Willequet sur http://www.galeriedidierdevillez.be/expo.php



GALERIE DIDIER DEVILLEZ


53, rue Emmanuel Van Driessche • 1050 Bruxelles (Belgique) • +32(0)475 931 935

La Nouvelle République.fr : Le " Swinging London " de  Jérôme Pintoux

Le " Swinging London " de Jérôme Pintoux

http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Loisirs/Livres-cd-dvd/n/Contenus/Articles/2013/04/15/Le-Swinging-London-de-Jerome-Pintoux-1412049


Un roman qui fleure bon la pop anglaise des sixties…
Un roman qui fleure bon la pop anglaise des sixties…

Ancien professeur à Poitiers et sémillant retraité, Jérôme Pintoux n'arrête pas d'écrire. Au point de réveiller les morts par sa plume, comme en avaient joliment témoigné l'an passé ses Interviews d'outre tombe (éditions JBZ et Compagnie), dans lesquelles il inventait ses rencontres imaginaires avec Rabelais, Molière ou encore Victor-Hugo. Mais Jérôme Pintoux n'est pas qu'un littéraire prolixe et imaginatif. C'est aussi un mélomane, friand de rock et pigiste à ses heures perdues pour les magazines Crossroads ou Juke Box. Or, il s'est souvenu de ses aventures adolescentes, et de ce journal de bord qu'il tenait en l'an de grâce 1968, lorsqu'il était jeune frenchy envoyé par ses parents en séjour prolongé à Londres. Entre vrais souvenirs personnels et rencontres fantasmées, cela donne ce Vinyles vintage où l'on suit le trépidant mois londonien (juillet 1968) de ce Niortais de 17 ans : les fondus de pop music (comme on disait à l'époque) se délecteront de ces interviews imaginaires – mais plein de vérité ! – de Syd Barrett (le créateur de Pink Floyd), Bob Dylan, Jim Morisson, John Lennon ou Paul McCartney. Rythmé comme un bon 45 tours de l'époque, cette fiction rock se lit d'une traite et devrait logiquement emballer tous les rockers fans des sixties… Voire aussi les autres !

« Vinyles Vintage », de Jérôme Pintoux, Éditions Les Presses du Midi, 147 pages, 16 €. Disponible à la librairie Gibert à Poitiers ou sur www.lespressesdumidi.fr

samedi 13 avril 2013

Daniel Gualda: VEGA G + PORTADORES + THE QUINDIMILLS -->ARPILLERA -->20/4



VEGA G + PORTADORES + THE QUINDIMILLS -->ARPILLERA -->20/4

samedi 20 avril, 23:00 (UTC-03) à : Arpillera

Galerie Ecritures: Exposition Pierre MARCHAND

 
 
Pierre MARCHAND
Des Arbres et des Hommes
Exposition du 20avril au 15 juin 2013
Peintures et sculptures
Vernissage le samedi 20 avril de 10 h 30 à 12 h 30
Peintures
En lien étroit avec la nature et les questionnements suscités par les atteintes constantes portées à l’environnement, la peinture de Pierre MARCHAND apparaît comme une tentative de réconciliation.
Il confronte la rigueur géométrique de ses assemblages de papiers à l’énergie du geste, intensément coloré. Réunissant ainsi ce qui semblait séparé, le peintre révèle la croissance prolifique et la multiplicité de forme des végétaux dans l’espace du tableau. Une œuvre picturale lumineuse, au sein d’une évocation artistique ou les aplats de couleurs, arabesques ou nervures végétales librement tracées, ordonnent un apparent désordre rythmé au gré des quatre saisons.
Un chemin de vie végétale, circulaire et éternel, dématérialisé certes, mais bien vivant. Ou encore utopique, frêle, fantasmagorique et mystérieuse, la série des « jardins clos » est au final, empreinte d’un fragile équilibre, troublé le plus souvent par la main de l’homme.
Un bel hymne à la nature qui interroge et médite sur la place de l’homme dans le monde et l’équilibre de la nature.
Les Arbres
Le regard de l’Arbre
André MALRAUX parle de l’arbre comme d’une image indestructible, inépuisable image qui imprègne toutes les cultures du monde.
« Peindre un arbre est pour moi une évidence, une continuité dans ma quête qui tend à rapprocher l’homme de la nature. Picturalement mon regard doit apprivoiser son mouvement, chercher sa densité, sa force, mettre en valeur son caractère unique, inscrire l’arbre dans l’immensité du ciel, traduire la relation entre l’arbre et le monde dur. »
L’homme doit capter cette énergie libérée dans l’espace afin de se rapprocher du monde végétal.
Un artiste nous livre toujours de quelque façon son regard sur le monde. Et cela quelles que soient sa démarche, sa technique, sa façon de se situer (ou pas) dans l’histoire des arts.
Quelle est donc la vision de Pierre MARCHAND, peintre et sculpteur ?
Sculptures
Ce qu’il donne à voir nous projette dans un univers d’arbres, de végétaux et de saisons : jardins clos
Hommes graines, le regard de l’arbre… Avons-nous à faire à un paysagiste ? Il n’en est rien. Car dans son œuvre la nature n’est pas représentée. Et elle nous interroge. A une époque où de mille façons l’homme ne cesse de rompre son pacte immémorial avec la nature, Pierre MARCHAND nous restitue avec la force de l’évidence l’émotion primitive du contact perdu.
L’arbre est un motif central. Vigoureux, dense et coloré sur ses toiles, il devient dans l’œuvre sculptée le matériau privilégié, doté d’un double langage : celui du chêne, orme ou cèdre qu’il a été, et celui de l’objet nouveau qui le rend à la vie. Regardons les Hommes graines, êtres hybrides jaillissant parmi leurs frères végétaux : silhouettes longilignes et graciles, puissantes pourtant, marquées de stries et noircies par le feu. Telles des rescapées de la folle guerre que l’homme mène contre la nature - ainsi en est-il de la forêt amazonienne - elles clament silencieusement le triomphe du vivant.
Qui dit arbre dit jardin. Un jardin toujours rêvé, souvent perdu. Un mythe souvent revisité, mais qui se lit en filigrane, dans l’œuvre de Pierre MARCHAND, comme le tremblant espoir d’une renaissance.
Monique SERPINSKY.
JARDINS METAPHORES
Le jardin, on le sait, est au delà de son utilité un sujet constant d’inspiration artistique.
Pas seulement pour l’apprivoisement et la mise en ordre de la nature qu’il propose, mais comme métaphore des aspirations humaines. Le Moyen Age avait ses jardins mystiques, l’Extrême-Orient ses jardins philosophiques, on connaît les compositions troublantes de Jérôme Bosch « le jardin des délices » et le « jardin des supplices » et aussi la conclusion devenue proverbe du conte de Voltaire « Candide » : « il faut cultiver son jardin » c’est à dire savoir organiser sa vie sans rêver d’impossible.
C’est dans ce registre métaphorique que se situe le travail que propose actuellement Pierre MARCHAND « jardins clos ». Une série d’œuvres ou plutôt une œuvre en plusieurs tableaux, réalisés au même format et selon le même vocabulaire plastique. Six rectangles de même dimension, peints en gestes rapides dans la même gamme restreinte de couleurs acryliques, mais, si l’on peut dire, chacun pour soi, puis assemblés en un tableau plus grand.
L’assemblage est ensuite retravaillé, pour assurer sa cohésion plastique. Il ne s’agit donc pas d’illustrer un thème, mais de concevoir l’espace de la toile comme un espace cultivé, chacun des six rectangles étant assimilable aux planches qui divisent un jardin, cultivées isolement, l’unité de l’espace étant portée par l’ordonnance globale du jardin clos.
Le propos pourrait sembler bien conceptuel s’il n’était pas porté par l’énergie gestuelle du pinceau et par la sensualité des couleurs.
Georges CHÂTAIN.


Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
http://www.koifaire.com/auvergne/galerie,ecritures-15609.html
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In the Dead Hours of Dawn, Poems by A.D. Winans

http://silverbirchpress.wordpress.com/2013/04/05/in-the-dead-hours-of-dawn-poems-by-a-d-winans/

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We are pleased to report that poetry and prose by A.D. Winans — longtime friend of Charles Bukowski and author of THE HOLY GRAIL: Charles Bukowski and the Second Coming Revolution – will appear in the upcoming Silver Birch Press BUKOWSKI ANTHOLOGY, scheduled for an August 1, 2013 release.
Yesterday, we visited the A.D. Winans fansite, which features a wonderful sampling of Winans’ work — complete with photos and videos. The site showcases Winans’ latest book, IN THE DEAD HOURS OF DAWN — a beautiful 32-page fine press book, letterpress printed on vintage Curtis Tweedweave paper, hand-sewn and bound (8.5×11.5″) issued by the masterful Bottle of Smoke Press, published in a limited edition of 100 hardcover copies signed by the author and numbered (1-100).
According to the Bottle of Smoke website, “Bottle of Smoke Press was founded in 2002. Our goal is to publish books that will be well received and enjoyed by those who read them. We publish works by new poets as well as by well-established poets. Our only requirement is that the work be interesting. We are proud to have worked with some of the giants in the small press scene and to have also published many new writers and artists whose work is no less incredible.”
Books created by Bottle of Smoke Press are true works of art — and make wonderful gifts and investments. And for work of this quality, the prices are very, very reasonable. Check out Bottle of Smoke’s wide array of offerings here – with prices starting as low as $3. If you want to impress a book lover with a very special gift, look no farther than Bottle of Smoke Press.
ABOUT THE AUTHOR: A. D. Winans is a native San Francisco poet and writer who graduated from San Francisco State College (now University) and is the author of over 50 books, including North Beach Poems, North Beach Revisited, and This Land Is Not My Land, winner of a 2006 PEN Oakland Josephine Miles Award for excellence in literature. From 1972 to 1989, Winans edited and published Second Coming Press, which produced a large number of books and anthologies, including the highly acclaimed California Bicentennial Poet’s Anthology. He has read his poetry with many renowned poets, including Jack Hirschman, Diane DiPrima, Bob Kaufman, Jack Micheline, Harold Norse, Lawrence Ferlinghetti, and all the past and current San Francisco Poets Laureate. Winans’ poetry, prose, articles, and book reviews have appeared in over 2,000 literary magazines and anthologies. In 2009, PEN Oakland recognized him with a lifetime achievement award. Recent publications include the November 2010 Bottle of Smoke Press release of a 365-page book of his selected poems, and the 2012 Little Red Tree Publishing release of his San Francisco Poems. His archives are housed at Brown University.

galerie didier devillez, stand 03, off art fair 2013, brussels


lundi 1 avril 2013

Le forum Gendarmes et Citoyens a 6 ans

Joyeux anniversaire au forum Gendarmes & Citoyens qui fête ses 6 ans ce 1 avril !
Pour l'occasion Gregthegrizzly a composé une bannière avec les trombines de l'équipe du forum, parmi lesquelles vous reconnaîtrez votre intrépide reporter.


 

 

Du Sénat, au cas le plus ahurissant... sur le blog Archéologie du copier-coller

Aux signataires de la pétition Refusons de fermer....
Chers collègues,

L'une et l'autre de ces informations touchent au problème du plagiat universitaire. Le plagiat des universitaires doit faire réagir, tout comme les scandaleuses accusations non fondées de plagiat vis-à-vis d'un universitaire.

*
Le 19 mars, suite à une demande présentée par Catherine Cremieu-Petit, Marie-Christine Blandin, Sénatrice, Présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat a reçu trois des signataires de la pétition Refusons de fermer les yeux sur le plagiat dans la recherche.
J'ai mis en ligne un bref compte-rendu de cette réunion (lien ci-dessus). Marie Christine Blandin nous a depuis envoyé un courrier qui prouvait son vif intérêt pour ce sujet dont elle s'est rapidement entretenue avec plusieurs élus.

*
Par ailleurs, les graves accusations de plagiat portées par Gilles Bernheim à l'encontre du philosophe Jean-François Lyotard (ancien professeur à Paris 8, mort en 1998) ont conduit à des recherches dont les résultats assez spectaculaires sont présentés dans ces deux articles respectivement mis en ligne le 25 mars :
NON, JEAN-FRANÇOIS LYOTARD N’ÉTAIT PAS UN PLAGIAIRE !
et le 28 mars :
Gilles BERNHEIM, la bible, le tragique et le plagiat de Jean-Marie DOMENACH
Ces deux articles, le premier a déjà été l'objet sur le blog de commentaires très fournis, donnent accès à des documents et d'autres liens en relation avec ce cas ahurissant.

Bien cordialement,
Jean-Noël Darde
Université Paris 8

Galerie Didier Devillez: focus - avril 2013


GALERIE DIDIER DEVILLEZ

53 rue Emmanuel Van Driessche

1050 Bruxelles (Belgique)

Tél./Fax +32 (0)475 931 935