dimanche 3 mars 2013

Pamela Beach-Plymell: Peace, Freedom...and Walking

Talking with Pamela Beach-Plymell, a publisher and designer underground magazines and books

"The avant-garde and the underground are ahead of the curve."
Pamela Beach-Plymell: Peace, Freedom...and Walking
Pamela Beach-Plymell has published, printed, and designed many underground magazines and books with her husband, poet, novelist, and press publisher Charles Plymell, a namesake in avant-garde publishing.

Pamela and Charley Plymell, Photo by Laki Vazakas

Roxie Powell @ blues.gr: Interview by Michael Limnios

Poet Roxie Powell talks about Wichita Vortex, Frisco's memories, Jazz, poetry, his travels, and Lil Huk
Roxie Powell: A Primitive Poet


"Poetry is free-form chaos brought into a modicum of control and direction. Poetry is the explorer...I’m only the vehicle. I could be replaced by a toilet plunger."

vendredi 1 mars 2013

Jean Azarel: Daniel Darc is away




Chronique : « Crève cœur » de Daniel DARC
 
 
Ancien junkie touché par la foi, Daniel Darc (rien à voir avec Mireille, ni Jeanne, encore qu’avec la seconde…) est revenu au premier plan en 2004 avec le très bel album « Crève cœur ». Extirpé de l’enfer de la dépendance, l’homme aux bras longs comme ses tatouages nous donne à entendre douze morceaux d’une tenue exemplaire. Composé par l’ami Frédéric Lo avec un minimum de moyens, porté par la voix mi rêveuse mi détachée de Darc, « Crève cœur » parle effectivement de et à nos sentiments dans un clair-obscur doux amer avec une élégance un rien désabusée. Quelques bluettes délicatement sucrées aux allures de rengaines pour midinettes déçues par le prince charmant, « Rouge rose », « Je me souviens, je me rappelle », « Mes amis » côtoient des morceaux plus expérimentaux comme « Si tu vas là bas », « Elégie 2 ». « Suis- je inutile et hors d’usage, ou peut être un peu trop amer » se demande avec un brin de coquetterie le désormais quinquagénaire sur la chanson éponyme. Allons donc, « Crève cœur » se conclut sur l’extatique « Psaume 23 », seul titre non écrit par l’ex Taxi Girl, et adapté de la bible, « Le seigneur est mon berger, je ne manque de rien, si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal… ». Quand la légèreté de la vie rencontre la gravité de l’existence, c’est aussi Daniel Darc, un homme, un vrai, à sa façon, hors normes. A écouter mais aussi à voir sans modération.
 
Jean AZAREL
Décembre 2012
 
 
J’ai écrit ces lignes il y a à peine deux mois pour un magazine en ligne qui n’a pas donné suite. C’était pour toi, Daniel. Une façon de t’accompagner à distance. Sur le mode cool. En espérant que ça passe. Raté. Crève cœur. Ce soir, je roule un peu vite et malgré l’air froid, j’ai ouvert la vitre pour mieux respirer. Respirer encore. France Info passe en boucle l’annonce de ta mort toutes les sept minutes. « Retrouvé inanimé chez lui, semble t-il suite à une absorption  d’alcool et de médicaments ». J’attends que Manœuvre se colle à la… (éponyme). Il ne s’en sort pas trop mal le Philippe. Peut être mieux que ne l’aurait fait un Adrien sorti de son cloître ou un Eudeline customisé. Daniel, tu n’as pas voulu mourir à 27 ans. Tu as du penser que ce serait classe de partir à 27 x 2. Mais tu t’es arrêté à 53. Le lendemain de l’annonce du retour marketé de ce faiseur de Bowie. Le jour du retrait de Benoît XVI qui laisse orphelins un milliard de gogos de par le monde. T’as fait exprès dis, ou bien le hasard t’a harponné, ou bien tu t’en foutais royalement. Nous, on est quelques dizaines sans doute à être vraiment tristes parce que des comme toi, il y en a plus trop. Les bobos à l’égo bodybuildé, les préservatifés du bas ventre ne peuvent pas comprendre. Ces gens là n’ont rien compris au rockn’roll, au vibrato de la tripe qui grésille. Le corps abîmé des beautiful loosers, les chouettes rêves planqués dans le perfecto, les excès de la schnouff qui bastonne le sang, les lots de taxi girls au road book magnifique, il faut être passé par là pour savoir. Savoir s’être abandonné. Savoir payer. Et le fric n’a rien à voir là dedans. Inutile de se perdre en conjectures. La claque. C’est fou comme ces derniers temps les grandes morts prennent le pas sur les petites. Tu sais Daniel, j’ai rien à dire de plus, rien à dire à la place d’Aurélie Filipetti (qui la boucle d’ailleurs, même Lang est muet). Je n’ose même pas penser que pour rigoler je vais crever à 27x 3, car ce n’est pas gagné. Ce que je vais faire ?  T’écouter en buvant du whisky, un de tes concerts dans une salle merdique, mais délicieux parce  que c’était toi, ton public, ton electric ladyland à toi, tes sister ray de mes deux, nos alliances secrètes. Bon j’ai écrit ces lignes à l’arrache, quelques internautes noctambules en mal de substitute les snifferont peut être. Ce que je vais faire alors ? Chercher le garçon ? C’est pas mon truc. Aller me pieuter c’est le mieux, en lisant une fois n’est pas coutume une page de la bible, pour toi, pas plus, déjà que je vais mal dormir.
 
Jean Azarel
28 février 2013

 

dimanche 24 février 2013

Galerie Ecritures: vernissage

 
Au cours du vernissage, le samedi 16 mars de 10h30 à 12h30,


Philippe Biget évoquera la mémoire du grand poète Alain Borne (1915-1962), natif de l’Allier, à l’occasion du 50ème anniversaire de sa disparition. Causerie et lecture de poèmes par un comédien dans le cadre du Printemps des Poètes.


Poésie Typographie Photographie

Carte blanche à fondencre


Ancrée en Limousin mais ouverte sur le monde, l’Association fondencre se consacre à l’édition de littérature, une littérature dans laquelle la poésie doit trouver toute sa place. Elle privilégie également le rapport texte/image en invitant des artistes à collaborer à la plupart de ses projets.


C’est dans cette perspective qu’elle a volontiers accepté l’invitation de


la Galerie Écritures


dans laquelle elle a le plaisir d’exposer : du 9 mars au 18 avril 2013


- les affiches poèmes de Jean Deneubourg, typographe installé en Creuse

- les montages photo/typo réalisés à partir des travaux du photographe Philippe Rolle

- des œuvres d’artistes avec lesquels fondencre a collaboré ( Claire Cuenot, René Balavoine, Jean Corrèze, Alain Lacouchie, Jean-Pierre Châtelain, etc. )



Exposition ouverte au public du 9 mars au 17 avril

— du mardi au vendredi de 15h à 18h

— le samedi de 10h à 12H et de 15h à 18h




Créée en 2005 par Philippe Biget avec la complicité de quelques proches et amis, l’Association fondencre est à vocation littéraire et artistique.
Elle développe principalement une activité éditoriale exigeante et ouverte sur le monde déclinée en quatre collections (Récits et fictions, Beaux Livres, Écrits sur l’Art, Jalons du XXe siècle). Nous apportons beaucoup de soin à la confection de nos livres (papier, typographie, maquette, etc). Nous associons toujours un artiste contemporain à la présentation de nos ouvrages. Pour en savoir plus, cliquez sur les rubriques Catalogue et Ligne éditoriale.
Elle contribue également à la diffusion de certains livres d’intérêt général portant un regard sur la Région Limousin où se trouve son siège (voir rubrique Côté Limousin).
Enfin, elle propose de temps à autre des rencontres littéraires et culturelles
ligne éditoriale
L’Association fondencre développe une activité d’édition de livres soignés déclinée en quatre collections dans le domaine littéraire.
Collection Beaux Livre
Livres mixtes mêlant textes poétiques et reproductions d’œuvres d’art, le poète et le plasticien devant être contemporains. Dans la mesure du possible les deux artistes seront invités à participer ensemble à la conception du livre (forme, mise en pages, rapport entre texte et image, etc. …) de façon à rendre perceptible au lecteur une rencontre fertile de deux imaginaires. Cette collection pourra accueillir certains travaux de bibliophilie à faible tirage.
Collection Récits et fictions
Recueils de nouvelles, récits, contes, fragments, ou romans écrits par des auteurs contemporains. La préférence sera donnée à des écritures inventives au service d’histoires vécues ou imaginées illustrant certains traits permanents de l’humanité dans une perspective résolument contemporaine...
Collection Écrits sur l’Art
Textes littéraires écrits par un auteur contemporain dans le cadre d’une démarche vers un autre artiste (écrivain, peintre, musicien, cinéaste, etc.) qu’il soit contemporain ou non. Ces contributions devront présenter une vision originale de l’œuvre de l’artiste concerné, vision qui exprime une empathie appuyée sur une réflexion critique. L’iconographie éventuellement intégrée au livre sera particulièrement soignée.
Collection Jalons du XXe siècle
Publications de textes inédits ou rééditions de textes introuvables d’auteurs ayant marqué, d’une façon ou d’une autre, l’histoire littéraire du XXème siècle. Ces publications ne devront pas simplement combler un vide éditorial mais permettre aux lecteurs d’accéder à des textes ayant conservé vigueur et acuité dans le monde d’aujourd’hui.
Mode d’édition :
Tous nos livres sont édités à compte d’éditeur. Ils font l’objet d’un dépôt à la BNF et sont référencés

Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON

http://www.koifaire.com/auvergne/galerie,ecritures-15609.html
facebook
http://www.facebook.com/galerie.ecritures

A.D. Winans: The Golden Gate Poet

Poet writer A.D. Winans talks about the Beats, poetry, Blues, Jazz, photography and San Francisco’s life : A.D. Winans: The Golden Gate Poet
http://blues.gr/profiles/blogs/poet-writer-a-d-winans-talks-about-the-beats-poetry-blues-jazz-1
by Michalis Limnios BLUES @ GREECE 

and POEM FOR LOUIS ARMSTRONG by A.D. Winans

 
Photo by Alexsey Dayen
 

Three poems by Jack Micheline

In the site Rivista internazionale di lingua & letteratura:
Tre poesie inedite di Jack Micheline # traduzione di Alessandra Bava
http://www.patrialetteratura.com/tre-poesie-inedite-di-jack-micheline-traduzione-di-alessandra-bava/
  • Beauty is Everywhere Baudelaire
  • My American Land Is Not Brave
  • A Poem to The Freaks
 
 

mercredi 20 février 2013

Quelques nouvelles de l'éclat

Bonjour,

Nous avons finalement imprimé un catalogue papier 2013.

Si vous voulez le recevoir, demandez-le en répondant à ce mail ou via le site des éditions.
Après La politique au crépuscule de Mario Tronti et La place des chaussettes de Christian Marazzi, paraissent ce mois-ci: Nous opéraïstes, du premier et La brutalité financière du second, tous deux traduits de l'italien et tous deux co-édités avec les éditions suisses Réalités sociales/Editions d'en bas.

Ils nous rappellent la vivacité de la pensée politique italienne, qu'ont masqué des années de barbarie médiatique, que devrait balayer timidement le scrutin de la semaine prochaine (sauf mauvaise surprise).

Langue et pensée vertigineuses de Tronti, analyse et perspectives implacables de Marazzi, deux livres qui rappellent que le "faire de la politique" n'est pas mort, même si, comme l'écrit Tronti, "la défaite de la classe ouvrière du XXe siècle a été une tragédie pour la civilisation tout entière".

En librairie depuis jeudi et plus d'informations sur la page des nouveautés.

Et puis toujours un rappel de celles de janvier avec
- De la littérature: Patricia Farazzi: D'un noir illimité (écoutez l'émission 'Jeudi noir' consacrée au livre)
- De la philosophie: Guy Suarès, L'éblouissement Jankélévitch (que Robert Maggiori a signalé dans Libé)
- De l'architecture: Sergio Bettini: Wright et Venise ou la petite histoire du palais que Frank Lloyd Wright n'a jamais construit à Venise....
De tout pour faire une bibliothèque!

Merci de votre fidélité... Faites suivre ce mail à vos amis et, si vous avez le courage, rejoignez nous sur facebook où vous découvrirez un monde impitoyable!!!

Michel Valensi
Editions de l'éclat

vernissage exposition masque & varia à la galerie didier devillez



Retrouvez l'exposition Masque & varia sur http://www.galeriedidierdevillez.be/
 
GALERIE DIDIER DEVILLEZ
53, rue Emmanuel Van Driessche1050 Bruxelles (Belgique)+32(0)475 931 935
www.tribal-collection.com

Mike Watt and il sogno del marinaio: Euro tour 2013

http://hootpage.com/hoot_ilsognodelmarinaio-eurotour2013.html



fri, feb 15: freakout - bologna, italy
sat, feb 16: csoa tnt - jesi, italy
sun, feb 17: teatro della tosse - genoa, italy
mon, feb 18: the black sheep - montpellier, france
tue, feb 19: live cafe - la valette, france
wed, feb 20: kalvingrad - geneva, switzerland
thu, feb 21: cobra - solingen, germany
fri, feb 22: king georg - cologne, germany
sat, feb 23: orkz bar - groningen, netherlands
sun, feb 24: occii - amsterdam, netherlands
mon, feb 25: prince albert - brighton, england
tue, feb 26: the lexington - london, england
thu, feb 28: the marr's bar - worcester, england
fri, mar 1: the cluny - newcastle, england
sat, mar 2: mono - glasgow, scotland
sun, mar 3: bunatee bar - belfast, northern ireland
mon, mar 4: whelan's (upstairs) - dublin, ireland
tue, mar 5: eric's - liverpool, england
wed, mar 6: the trades club - hebden bridge, england
thu, mar 7: the harley - sheffield, england
fri, mar 8: the cookie jar - leicester, england
sat, mar 9: the cavern - exeter, england

lundi 11 février 2013

Christophe Bellan: "LE PARIA - De la lumière à l'enfer"

"Voici un ouvrage intéressant à plus d’un titre.

Christophe Bellan, gendarme en retraite s’est fait aider par un biographe, Christian Proust, pour relater son combat afin de faire reconnaître la responsabilité de l’Etat dans le syndrome de stress post-traumatique, dont il souffre encore, à la suite d’une intervention, lors de laquelle il aurait pu perdre la vie. La lecture de l’ouvrage est donc agréable.

Son histoire est un peu un cas d’école dans lequel on retrouve tous les ingrédients bien connus des drames humains, dont sont victimes les militaires de la gendarmerie : couardise des chefs, volonté de travestir une réalité dérangeante, ignorance volontaire de la souffrance d’autrui, mise à l’écart, anomalies administratives dans le traitement d’une demande de pension, etc…
Christophe Bellan s’en est sorti grâce à son entêtement, sa persévérance, et aussi grâce à quelques médecins honnêtes, et à des juges clairvoyants.

En 2002, Christophe Bellan, 41 ans est un gendarme « normal ». Il a un niveau d’études secondaires. Il a effectué son service national dans les paras. Il est bien noté, et n’a pas la qualification d’officier de police judiciaire. Il sert au groupe de commandement de la compagnie de gendarmerie de Parthenay dans les Deux Sèvres, à la fois responsable « Logistique » et chauffeur du commandant de compagnie.



Tout commence le samedi 16 novembre dans la soirée. Il est de permanence et conduit l’officier adjoint, un lieutenant, sur une intervention extrêmement sensible. Un forcené, qui a tué deux personnes – on en aura la confirmation plus tard- s’est retranché dans une grande maison d’un village et y a mis le feu.

Quelques instants après l’arrivée sur les lieux, Christophe Bellan entend une fusillade située dans la cour de la maison et, réflexe d’ancien para, il fonce malgré la fumée. Il constate alors qu’un homme, le forcené, git sur le sol manifestement touché de plusieurs projectiles. Les trois gendarmes présents, dont un est manifestement ivre, s’apprêtent à tirer de nouveau sur lui. Christophe Bellan, sans arme, saute sur le forcené pour le maîtriser et lui éviter de se faire tirer dessus. Ses trois camarades se retirent et il va rester seul avec le forcené, qui se débat, pendant de longues minutes, jusqu’à ce que la maison explose et qu’un médecin arrive sur les lieux. La vie du forcené est sauvée et il sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en juin 2005. Un peu plus tard, c’est Christophe Bellan, qui désarme son camarade du PSIG, qui a tiré huit fois sur le forcené armé d’un couteau, et qui remet l’arme pour saisie au directeur d’enquête.

L’intervention de Christophe Bellan n’a pas été appréciée. Il n’en recevra donc aucune reconnaissance. Bien au contraire, on le regarde de travers. Si le forcené était mort, il n’y aurait ni enquête, ni procès. Il raconte le briefing du capitaine pour que la même version soit servie aux enquêteurs de la section de recherches. En termes juridiques, cela est susceptible de s’appeler une subornation de témoins. Christophe Bellan va ruminer pendant de longs mois ce qu’il a vu, entendu. Il va souffrir des tentatives de culpabilisation des uns et des autres : « t’avais qu’à le laisser crever ».
Christophe Bellan a indéniablement beaucoup de mérites, mais il a eu grandement tort de taire sa vérité pour « protéger la gendarmerie ». Il va le regretter. C’est donc logiquement et humainement qu’il il va « péter un plomb » en septembre 2003. C’est ce qu’on appelle une décompensation post-traumatique.

Ensuite, il raconte avec sincérité ses hospitalisations, ses démarches pour que l’imputabilité au service de son préjudice soit reconnue, sa mise à l’écart, les pressions, les dysfonctionnements, etc…jusqu’à la décision définitive.
Christophe Bellan a quitté l’uniforme et profite de sa retraite depuis fin 2011. Il a obtenu gain de cause pour sa pension d’invalidité. Il a poursuivi sa thérapie par l’écriture de ce livre indispensable pour comprendre comment tout peut basculer du jour au lendemain.
La lecture du Paria ne peut laisser indifférent. Elle pose même beaucoup de questions sur le commandement, l’organisation, la fragilité humaine face à la violence, la souffrance au travail. On espère que la gendarmerie tirera des leçons de l’ouvrage de Christophe Bellan et que sur le plan individuel, les militaires engagés dans des opérations comprendront qu’ils ne doivent compter que sur eux-mêmes et sur les ressources du droit pour se sortir de situations délicates ou difficiles.
L’Adefdromil est également prête à les y aider."

Jacques Bessy



Le paria- De la lumière à l’enfer. Un livre à commander chez :
Christophe Bellan Livres 35, route de Thouars 79200 Châtillon sur Thouet
www.christophebellan-livres.com

Voir les commentaires à http://www.christophebellan-livres.com/content/les-avis-des-lecteurs

Les interviews en ligne, à écouter d'urgence:
- sur Radio Gâtine : 10 ans après la tuerie de Vasles, Christophe Bellan parle : http://www.radiogatine.com/index.php/linfo-en-gatine/les-magazines-dactu/464-christophe-bellan
- sur France Bleue : Cet ancien gendarme de Parthenay raconte 10 ans de calvaire dans un livre : sa carrière a été complètement bloquée après un fait divers. http://www.francebleu.fr/infos/l-invite-de-8h10/l-invite-de-8h10-de-bleu-poitou-10

AD Winans: DANCING WITH WORDS

Poet Laureate Inaugural Address.  SF Main Library
January 27th 2013
DANCING WITH WORDS
There are poets who like
To dance with words
Dance for favors and illusionary
Poetry careers
But dancing for an audience
Isn’t like feeling the rhythm
That rubs up against the soul
Odetta, Buffy Saint-Marie
Phil Ochs, Woody Guthrie,
Pete Seeger Billy Bragg
Were living proof of this

Money pigeonholes
Power corrupts
The spiritual truth
The scriptures tell us this

The true poet knows this
Stands tall above
The dancing with word poets
Who are little more than
Instruments of a poem greater
Than themselves

Bar room revolution talk
Is little more than an exercise
In futility
Take it to the streets
Be like Walt Whitman
Walk blood stained battlefields
Real and imagined
Tend to the spiritual wounds
Of your comrades

Be like the people of Egypt
Risking life and limb
For their beliefs
Be like the anonymous poets of Poland
Who during the height
Of government tyranny
Tossed poems into the public square
For the people to read
Giving them hope in desperate times

Be like your sisters and brothers
In the peoples struggle in Wisconsin
Fighting for worker rights
Love them become one with them

Shout your poems from rooftops
In solidarity with them.

Whitman was the Heavyweight
Champion of poetry
Stood tall and fearless among
The enemy
Which is never really man
But the poison in his soul
Pride envy lust for power
How can those inflicted
Write from the heart?

One column of media praise
Is of less value
Than a single tear drop on a poem
From a waitress in a greasy
Road stop diner

The dancing with word poets
Dance a solo dance
In a bar room with no jukebox
The true poet’s topic is people
Not the poet.

a.d. winans
2/3/12
 
 
 

 
 Photos: copyright a.d. winans 2013
 
 
A.D. Winans and Alejandro Murguia
 
 A.D. and Vargas
   
Wilfredo Castano and A.D.
 
Byron Spooner and A.D.
 
A.D and Francisco Alarcon
 
 

Daniel Gualda: "El Curador"

Daniel Gualda in Argentina has participated to the film "El curador" : see the video on line at  http://youtu.be/1qzuzZFh5PU

 

 

dimanche 10 février 2013

6 poems by AD Winans are on the Empty Mirror Web Site.

Those poems are on line at
http://www.emptymirrorbooks.com/features/poems/6-poems-by-a-d-winans.html

"About A.D. Winans
A. D. Winans is a native San Francisco poet, writer and photographer. He was friends with Jack Micheline, Bob Kaufman, Charles Bukowski and other poets and writers of the 50's and 60's. The author of over 50 books and chapbooks of prose and poetry, his work has appeared internationally and been translated into nine languages. He is the winner of a 2006 PEN National Josephine Miles award for literary excellence. In 2009 PEN Oakland presented him with a Lifetime Achievement Award. One of his poems was set to music and performed at Tully Hall, NYC. His book, Drowning Like Li Po in a River of Red Wine: Selected Poems:1970-2010 is available from BOS Press. He is available for readings.

Visit A.D. on the web:
A.D. Winans Website
A.D. Winans Fan Site"

mardi 5 février 2013

Benoit Delaune: Rodanski dans la revue Mélusine

J'ai participé en avril dernier à un colloque sur le poète surréaliste Rodanski ; les actes partiels de ce colloque sont publiés dans la revue Mélusine ce mois.

Rodanski me semble proche de Burroughs dans le sens où son écriture s'est nourrie des amphétamines à haute dose, des addictions en général, et surtout des effets de collage-montage ; dans "la Victoire à l'ombre des ailes" (1953), il "sature" le texte de références aux romans noirs, d'espionnage, usant des stéréotypes d'une façon similaire à Burroughs dans la Trilogie Nova (avec la Nova Mob, l'agent K-9, plusieurs niveaux de réalité etc.). La collision, chez lui, d'emprunts à la littérature de gare (JH Chase et bien d'autres) avec une langue poétique nervalienne/ducassienne/rimbaldienne et des références à Tristan et Iseut, me semble proche, en termes d'effets, du cut-up. Certaines formules entrent même dans une résonance surprenante avec le "Reality Studio" de Burroughs : "Les jours repassaient un film projeté sur la trame de mon esprit jusqu’au bout du rouleau" par exemple...

La lecture de Rodanski et celle des 3 articles autour de lui peut donc, sans doute, intéresser certains burroughsiens...

Benoît Delaune
 
 


Mélusine XXXIII

Sommaire

I. Dossier : Surréalisme et autoreprésentation féminine

Présentation par Georgiana Colvile et Annie Richard

Femmes révolutionnaires, femmes surréalistes par Gayle Zachmann

L’Ecriture du corps chez Claude Cahun par Jean-François Rabain

Identités chatoyantes (Leonor Fini, Joyce Mansour, André Pieyre de Mandiargues par Marc
Kober

Portraits en pièces détachées: la scène de l’effondrement chez Unica Zürn et Bona de
Mandiargues par Sibylle Pieyre de Mandiargues

Ecce Myriam Bat-Yosef par Dominique Jourdain

Jacqueline Lamba : la transparence et le secret par Martine Monteau & Alba Romano-Pace

Automasques, sculptures par Françoise Py

L’autoportrait cousu: Gisèle Prassinos, Bona et Dorothea Tanning Annie Richard

Figuration de soi et de l’Autre chez Meret Oppenheim par Andrea Oberhuber

Scénographies du moi : de Claude Cahun à Francesca Woodman, Cindy Sherman et Sophie
Calle par Danièle Méaux

Lee Miller : Ombres d’elle-même par Patricia Allmer

Kay Sage : Note sur ses tableaux autobiographiques par Mary Ann Caws

Remedios Varo et Leonora Carrington: représentations d’une relation par Maria José
Gonzalez

Déesses ou démones ? par Teresa Arcq

Le Journal de Frida Kahlo : des pleins et des liés par Gaëlle Hourdin- Modesta Suarès

Miroirs du merveilleux dans l’oeuvre d’Alice Rahon, Remedios Varo et Leonora Carrington
par Leila Jarbouai

Susana Thenon, représenter le soi lorsque l’étiquette s’efface par Bernard McGuirk

II. Hommage à Leonora Carrington

Introduction par Georgiana Colvile

Abécédaire par Chloë Aridjis

Un Festin mobile: Leonora au marché de la magie par Whitney Chadwick

Ropa vieja (Vieux vêtements): Leonora Carrington et l’autoreprésentaton par Susan Aberth

La Maison d’en face (1945) par Dawn Ades

Les Fruits défendus (1969) par Katharine Conley

Les langues de Leonora Carrington par Jacqueline Chénieux

Leonora Carrington et la connaissance universelle par Jonathan Eburne

III. Salut à Rodinski

Emprunts et paralittérature dans La Victoire à l’ombre des ailes, par Benoit Delaune

Entre intercession et réincarnation : Jacques Vaché sous la plume de Rodanski, par Thomas
Guillemin

Les Pas retrouvés de Rodanski, par Vincent Teixeira


IV. Variété, Documents

« Solitudes » de Joyce Mansour, présenté par Francesca Rondinelli

La Mélusine de Benjamin Péret, par Léonor de Abreu

Fargue et Péret : deux piétons de Paris et de l’ailleurs, par Richard Spiteri

Automatisme graphique et surréalisme chez Adrien Dax après 1945, par Raphaël Neuville