jeudi 12 juin 2014

Lizieres Pique-Nique "Le Dispositif" - 22 juin 2014 -


Pique-Nique #13 - Le Dispositif
Les Amis de LIZIÈRES sont heureux de vous convier au Château d’Epaux-Bézu à l’occasion du pique-nique Le Dispositif
Dimanche 22 juin 2014 à partir de 11h00
Cette journée sera l’occasion de découvrir le travail des artistes Pacôme Thiellement & Thomas Bertay.

 















- DE LA GUERRE DES PRINCIPES A LA GUERRE DE L’ÂME - 
Le Dispositif est un programme vidéo d’orientation, d’explicitation et de conditionnement composé de 52 films de durée variable (entre 1 et 52 minutes).
Le Dispositif  forme une somme d’une durée de près de 8 heures élaborée sur un peu plus de treize années entre le 26 décembre 1999, jour de la tempête qui ravagea la France, et le 1er avril 2013.
Lors de la séance à Lizières, les deux artistes présenterons les trois derniers épisodes de ce programme.
Thomas Bertay & Pacôme Thiellement aiment à dire que leur objectif est d’établir un diagnostic relatif aux symptômes de la fragmentation de l’âme humaine dans le monde contemporain.
Image tirée du Dispositif épisode 51 : La Guerre de l'âme
Ayant pu constater sur eux-mêmes les ravages commis par le monde des images electroniques projetés depuis leur naissance, ils pactisèrent pour décoller de leur chair ces morceaux d’hommes qui les recouvraient afin de produire selon certaines techniques de collages bien connus des anciens, un nouvel être qu’ils disposèrent juste à côté d’eux et les accompagne depuis. Cette nouvelle âme, qui pourra aussi être appelée troisième lumière dans le récit, EST Le Dispositif.
- AU PROGRAMME -
3 épisodes du Dispositif:
“Le Manège du dieu-peur” (22 mn)
“La Guerre de l’âme” (27 mn)
“Deux pour prendre la route, trois pour choisir une direction” (50 mn)
Et un pique-nique spécialement conçu pour l’occasion.
- INFORMATIONS PRATIQUES -
Participation aux frais :
10€ pour le pique-nique + 10€ de cotisation à l’association Les Amis de Lizières* 2014 pour les non adhérents. Réservation obligatoire avant le 18 juin 2014  ICI.
*Association à but non lucratif créée en 2009 pour permettre au projet LIZIÈRES de voir le jour.
LIZIÈRES, au cœur du village d’Epaux-Bézu, se trouve sur la route de BUIRE. Pour s’y rendre, en voiture ou en train, veuillez trouver toutes les informations pratiques ICI. Pour les voyageurs en train, n’oubliez pas de nous le préciser lors de votre réservation, nous mettrons en place des navettes.

A.D. Winans: Strange Dreams & Rain Poem



D.R._&_Al (2) 
A.D. Winans  & D.R. Wagner

STRANGE DREAMS
 
strange people have taken over
my body, shameless homesteaders
who stake their claim
like old time California gold miners
 
the men are elderlywith grey beards
and drive horse and buggy carriages
the women wear dresses
that hug the floor
there are no children, no dogs
just one black cat with a pointed tail
 
 
the town cryer
keeps me awake all night
a court jester roams at will
through my dreams

a king dressed as a queen
winks at me
an army of red ants
crawl inside my head
a monster lies under my bed
feasts on the living dead
 
a midget woman courts my favors
offers herself in twenty-eight
exotic flavors
 
we make love in a sea of hot lava
the night collapses like
a building under the weight
of a bulldozer
 
I am summoned to appear before
a military tribunal
my good conduct medal called
into question
 
a rip tide tears at my brain cells
my landlord cancels my lease
the trial winds up in a hung jury
the baliff writes down
his phone number
tells me to give him a call
he has a hot three-some
he thinks I might be interested in
 
The son of Freankenstein
shows me the way to the roof top
where down below
a faceless mob waits
with pitchforks and fire bombs
 
a drummer boy from the civil war
works his way into my heart
Betsy Ross hands me a confederate flag
the ghost of John Wayne sounds
the bugle charge
the night an insatible nympth
feasts on a  bed of fallen stars
the storm
lets up
the birds
take flight
neighbors dog
sheds water
drops in
sprinkler rhythm
a cavalry
of children
magically appear
in rainbow splendor
sun peeks
from clouds
smell of fall
in the air
 
 

jeudi 5 juin 2014

vient de paraître: flânant, d'eugène savitzkaya, didier devillez éditeur

eugène savitzkaya

Galerie Ecritures: vernissage José Dubois

affiche web ecritures

Vernissage Samedi 7 juin à partir de 10 h 30
José DUBOIS
« CORPORESSENCE »
Exposition du 7 Juin au 14 Août 2014
Galerie ECRITURES         1, rue Pierre Petit   03100 MONTLUCON
« ...Le mal est propre à la victime et à la violence
Au persécuté et au persécuteur,
Il tire sa source du besoin et de son appétit insatiable.
Plus l'homme se nourrit plus la faim augmente... »
William S. Burroughs
Toute oeuvre d'art porte les traces du contexte historique traversé depuis sa naissance et dans la perception elle se présente comme une carte révélée, ouverte et instable des indices. Dans l'ordre des signes plastiques et des symboles de José Dubois aucun des éléments ne peut fonctionner en tant que signe sans renvoi à un autre élément qui tout simplement n'y est pas présent. La signification n'est pas donnée simplement, elle est toujours produite en processus de l'échange d'un élément par un autre, c'est à dire par l'établissement des différences entre les éléments du discours et entre les discours eux- mêmes dans le cadre de l'espace du tableau, la langue plastique étant le jeu systématique des différences.
Une fois posée, l'idée/contenu du tableau introduit en soi toute une série de lectures diverses, dont chacune prise à part, est échangée par la redisposition des valeurs des versions diverses. La peinture de José Dubois est multiple, en même temps biographique, historique, technologique, économique, politique, poétique, théorique. Le fond de ces tableaux fait partie de notre époque: une textualité sans bords déstructure, afin de le réinscrire, le motif métaphysique du référent absolu de la chose elle-même en son instance dernière! Le panorama pictural de la réalité n'a pour l'auteur qu'une face subjective, il fait lui-même partie de l'extase collective du spectacle. Ne participant pas directement à l'événement il contrait/soutient par son regard la réalité qu'il crée. Transfert, invasion, exil, migrations massives, nostalgie, errements, agressions, régressions tout cela fait partie de l'invétère de ses tableaux qui traversent notre époque comme un train transeuropéen pictural, théoriquement politique.
Tout le travail est stimulé par l'événement, télescopé entièrement dans la dramaturgie due à l'irruption subite de l'appareil optique, qui de loin réunit et dérange le champ du tableau en faisant communiquer mutuellement les zones, qui rentrent l'une dans l'autre se rapportant toutes l'événement dont l'histoire est renforcée par le fond et l'abîme du tableau. La trace du langage, en tant que citation sémantique fragmentaire, littérale ou non, indique par sa diversité détonante du tableau sa propre histoire des déplacements/citations et elle pourrait être d'une importance décisive pour la recherche des situations expressives, primaires et radicales, manifestée au delà de la langue quotidienne et formelle, cette trace- là est régulièrement présente dans les tableaux de José Dubois.
Dans la surface bidimensionnelle de la toile, José Dubois met en mouvement des scènes et des fragments de l'instant évoqués par la texture, les nuances tonales, la sensation de la couleur blanche et des détails qui forment le fond atypique de la composition, l'auteur y introduit simultanément par des zones psychologiques accrues ses propres interventions et rentre parfois dans des effets visuels mémorisés, parfois dans des situations fuyantes tout en participant activement par son observation et son témoignage existentiel incontestable sur le mouvement circulaire du système social, mouvement dont nous sommes tous des participants.
Par la blancheur dominante de certains tableaux José Dubois nous révèle sa connaissance de l'idiome du blanc, des spécificités de son chromatisme et de son optique, aussi bien que des réactions psychologiques qu’ils suscitent. Le tableau blanc naît rarement par accident et spontanément: son exclusivité et son radicalisme sont conditionnés dans le monde de la peinture surtout par des prémisses théoriques solides, autrement dit par des opérations mentales en tant que fruit de la réduction phénoménologique dans le domaine plastique qui recherche dans le minimum de la couleur blanche une expressivité égale ou maximale. La blancheur problématique du tableau -comme d'un mur blanc - suscite une réaction psychologique du retour en arrière vers soi, produit l'effet de surprise, exige un effort mental, mais aux initiés elle offre un plaisir particulier. Selon Kandinsky le mutisme du blanc, ou le son blanc n'est pas mort mais au contraire il regorge de possibilités. Nous considérons donc blanc comme la couleur de la neutralité et de l’espoir, couleur de la transition apparaissant souvent dans des rîtes d'initiation et de la re-naissance.
S. Stefanovic -2000
José DUBOIS
Né en 1970 José Dubois est diplômé des Arts Appliqués d'Yzeure et des Beaux Arts de Bourges. José Dubois vit et travaille à Bourges. Il a déjà exposé dans des lieux prestigieux en France, on trouve ses oeuvres dans certaines collections publiques. José DUBOIS expose et peint depuis 1986.
Expositions individuelles :
Galerie Athanor, Montluçon
Centre culturel, Commentry
Galerie C. International, Paris
Hôtel de ville, Bourges
Espace Henri Comte, Arles
Première exposition, Cérilly


Expositions de groupe
Centre Valéry-Larbaud - Vichy (03)
Office de Tourisme - Bourges (18)
Centre d'art contemporain Abbaye de Trizay - Trizay (17)
Biennale d'art contemporain - Galerie Entre Temps - Bourges (18)
Château d'eau, Bourges
Exposition itinérante "La Bible", France et Belgique
Château de Panloup, Moulins

Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON
http://www.koifaire.com/auvergne/galerie,ecritures-15609.html
facebook  http://www.facebook.com/galerie.ecritures

A.D. Winans: I was selected to be Poet of the Week at Poetry Super Highway

I was just notified that I have been selected to be a Poet of the Week at Poetry Super Highway.
My poem below will appear online  at their web site during the week of June 2-8 and then be part of the Poetry Super Highway's archives.

 

 

!EARLY BIRTHDAY POEM

sitting here fifteen days
before my seventy-eighth birthday
I drink my morning coffee in solitude
wear the early chill of morning
like a quilt of stitched memories
my mind a nosy intruder
plots the course of my life

the moon a graveyard
shines its eyes down on me
surely that is not me
I see in the mirror

the months the years
revolving doors
like the trick mirrors
at the Funhouse
at Playland at the Beach

friends fewer in number
wait for me in my dreams
like ducks in a blind
left with a cup of morning coffee
a spoon that stirs memories
of  young women
the pleasure of warm flesh
on fresh linen sheets
hot as an iron pressed
to a singed garment
turned to bones that rattle
in the graveyard of my dreams
the conversations that lasted
into the early morning hours
turned to idle chatter
with ghosts from the past