GALERIE DIDIER DEVILLEZ53, rue Emmanuel Van Driessche • 1050 Bruxelles (Belgique) • +32(0)475 931 935devillez@skynet.be • http://www.galeriedidierdevillez.be
Interzone was a network of William Burroughs' readers founded (1997-2013). Its sites are still accessible at http://www.inter-zone.org/ , but most of them are sites of archives. The site presently active are: - Interzone Éditions http://www.interzoneeditions.net/ - La sémantique générale pour les nuls https://www.semantiquegenerale.net - La sémantique générale pour tous semantiquegenerale.free.fr - Pour une économie non-aristotélicienne https://generalsemantics4all.wordpress.com/
dimanche 6 juin 2010
didier devillez: lecture dominicale
didier devillez souhaite vous faire partager deux récentes lectures...
GALERIE DIDIER DEVILLEZ53, rue Emmanuel Van Driessche • 1050 Bruxelles (Belgique) • +32(0)475 931 935devillez@skynet.be • http://www.galeriedidierdevillez.be
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Nouvel Obs: Jack Kerouac "Sur la Route"
http://bibliobs.nouvelobs.com/20100514/19470/kerouac-reprend-la-route
La version complète, enfin !
La version complète, enfin !
Kerouac reprend la route
Par Didier Jacob
On croyait connaître « Sur la route ». Jack Kerouac avait écrit ce roman phare de la Beat generation au début des années 1950. Une nouvelle édition, conforme à l'original, montre qu'on n'avait encore rien lu
Nous sommes en 1951. L'Amérique s'emmerde comme jamais. Le sénateur McCarthy vient d'être nommé président de la commission d'enquête sur les activités antiaméricaines. L'espionnite règne, on surveille son voisin, sa femme, ses amis. On peut être quelqu'un de bien en début de semaine, et puis non, cette crapule communiste, cette vermine rouge, c'est vous, là, avec votre air de père peinard, de gentil con d'Américain. Stars de l'époque ? Les époux Rosenberg. Ils sont condamnés à la peine capitale (seront exécutés en 1953). Un type inconnu, quasiment sorti de nulle part, un petit gars qui aime le jazz et les filles, la glande et la défonce, se met à sa machine et, dans un état second, shooté à la benzédrine et à l'inspiration, pond un roman en une vingtaine de jours. Ca s'appelle « Sur la route ». C'est un pétard, dans tous les sens du terme. C'est le chef-d'oeuvre qui va changer pour toujours le visage de l'Amérique.
Une belle histoire, donc. Mais fausse. Embellie à l'eau de rose de la légende. Kerouac, saint patron du « Guide du routard » ? Peut-être, mais c'était d'abord un bosseur-né. Et son livre, ce grand roman exaltant les valeurs de la jeunesse et de la liberté, qui a déformé, dans son édition portative, tant de jeans délavés (la poche arrière), mettez-vous bien ceci dans le crâne : vous l'avez peut-être lu, mais dans une version expurgée, censurée, étouffée. Allen Ginsberg, poète beat et l'un des héros de cette Bible, le déplore : le livre publié (en 1957) est à Kerouac ce que l'aspartame est au sucre. Et d'ajouter qu'un jour, «quand tout le monde sera mort », « Sur la route » sera enfin rendu à sa «folie » originale. Nous y voilà.
Tordons le cou, d'abord, aux idées le plus ordinairement reçues. Kerouac n'était pas le king de la défonce, façon Hunter Thompson. Hobo, pas gonzo. S'il met vingt et un jours, entre le 2 et le 22 avril 1951, à liquider son affaire, l'accouchement dura quatre ans, et les douleurs furent intenses. C'est le 23 août 1948 que, dans son Journal, l'écrivain évoque pour la première fois le livre qu'il a en chantier : « «Sur la route», qui m 'occupe l'esprit en permanence, est le roman de deux gars qui partent en Californie en auto-stop, à la recherche de quelque chose qu'ils ne trouvent pas vraiment, au bout du compte, qui se perdent sur la route, et reviennent à leur point de départ pleins d'espoir dans quelque chose d'autre. » En octobre 1948, il confie que son projet l'habite «même dans les bars, en présence de parfaits inconnus ».
The road, donc. La traversée de l'Amérique idolâtrée. Mais la route, ce n'est pas seulement une histoire de point A et de point B. C'est une manière d'être, une philosophie, une présence au monde, c'est Walt Whitman et Jack Daniel's réunis dans une même gourde, bue après l'amour, sous le ciel étoilé. Un vocabulaire aussi : de nouveaux mots, qui font fureur encore aujourd'hui, s'inventent sous nos yeux, «cool», «it», «pulse», «hip », «hot», «beat». La marge. Les marginaux. Le sexe ? Oui, même le sexe. Homo/hétéro, selon la météo du jour. On n'avait pas fait l'amour aussi bien depuis le néolithique. L'homme de Neandertal n'était-il pas, au fait, ce voyou déjà «speed» très porté sur la branlette ? Le premier beatnik qui ait marché sur la croûte terrestre.
29 septembre 1948 : «Je dois bien le reconnaître, je bloque avec «Sur la route».» Octobre 1949 : «Je n'ai toujours pas le sentiment que «Sur la route» a commencé. » Brouillons, faux départs. 20 décembre 1950. Il se remet au travail sur un manuscrit intitulé « Souls on the Road ». Panier. Fatigue, désespoir. Mais lecture de Dashiell Hammett, de William Burroughs. Et ça vient. Printemps fou, gloire mystique. Après quatre ans de notes, de brouillons, de tentatives avortées et d'essais infructueux, ce sont les célèbres trois semaines d'avril 1951. Kerouac est à New York. Il a introduit dans le rouleau de sa machine à écrire un rouleau de papier à dessin retaillé aux dimensions voulues. Et vas-y que je t'écris Le Grand Roman Américain.
Philip Whalen, un témoin, raconte : « Il s'asseyait à sa machine, avec tous ses calepins posés ouverts sur la table, à sa gauche, et il tapait. Je n'ai jamais vu personne taper aussi vite. On entendait le chariot revenir sans trêve, avec un claquement. Le petit grelot faisait ding dong, ding dong, ding dong. » Kerouac, ajoute Whalen, « s'amusait comme un fou ». Sauf que, l'orgasme consommé, il lui faudra attendre six ans pour que son manuscrit soit publié : tous les éditeurs approchés se rebiffent, craignant le scandale et les poursuites judiciaires. L'un d'eux, Robert Giroux, voit débarquer Kerouac dans son bureau, son rouleau sous le bras qu'il dit avoir pris sous la dictée du Saint-Esprit. Giroux aime le livre, mais se dégonfle. Accusé d'illisibilité, Kerouac décide de retaper le texte sous une forme plus conventionnelle. Après de nombreuses relectures par les avocats et les éditeurs de chez Viking, et d'invraisemblables tripatouillages de dernière minute, Kerouac voit enfin son livre publié le 5 septembre 1957, sous la forme tronquée qu'on lui connaîtra si longtemps.
Le rouleau ? Attaqué par le cocker d'un ami (les dernières phrases, trop mâchouillées par l'animal, n'ont pu être reconstituées), c'est miracle s'il a pu être retrouvé. En 2001, il réapparaît dans une vente à New York (chez Christie's). Le propriétaire des Colts, l'équipe de football américain d'Indianapolis, emporte l'enchère, et signe un chèque de 2,5 millions de dollars. Ironie du sort (première partie) : on n'a jamais payé aussi cher pour le manuscrit d'un écrivain aussi fauché. Ironie du sort (deuxième partie) : c'est son premier éditeur, Viking, principal responsable du massacre, qui va publier le rouleau - et procéder à la récupération des données effacées.
Dans le même dossier :
Bonnes feuilles
Le cinéaste brésilien va réaliser «Sur la route»
Cinquante ans après «Sur la route», les bonnes feuilles de sa Correspondance
«Sur le chemin»
«Les Hippopotames ont bouilli dans leurs bassins»
Vidéo: le retour de Jack Kerouac
« Sur la route »
Jacques Houbard
Sur le même livre
«Comment je vais adapter Kerouac»
Un extrait du «rouleau» original de «Sur la route» de Jack Kerouac
Téléphone rouge
Un inédit de Kerouac écrit en français
Kerouac, le clochard de l'Amérique
Un extrait du «rouleau» original de «Sur la route» de Jack Kerouac
Téléphone rouge
Un inédit de Kerouac écrit en français
Kerouac, le clochard de l'Amérique
« Sur la route, le rouleau original »
Jack Kerouac
France culture: "Sur la Route" de Jack Kerouac
http://www.franceculture.com/emission-atelier-litteraire-jack-kerouac-2010-06-06.html
le dimanche de 17h à 18h
Par Pascale Casanova
Réalisation : Anne Franchini
Autour des livres :
Sur la Route de Jack Kerouac (le rouleau original) (Gallimard)
Coupable de tout (et autres textes) de Herbert Huncke (Seuil)
Invités :
Josée Kamoun, traductrice de Sur la Route de Jack Kerouac
Bernard Comment, préfacié de Coupable de tout de Herbert Huncke
Avec les critiques littéraires Claro et David Ruffel.
Réalisation : Anne Franchini
Autour des livres :
Sur la Route de Jack Kerouac (le rouleau original) (Gallimard)
Coupable de tout (et autres textes) de Herbert Huncke (Seuil)
Claro, David Ruffel, Bernard Comment et Josée Kamoun ©Radio France
Josée Kamoun, traductrice de Sur la Route de Jack Kerouac
Bernard Comment, préfacié de Coupable de tout de Herbert Huncke
Avec les critiques littéraires Claro et David Ruffel.
BARDO POND playing with Lou Reed down in Australia
Bardo Pond interview:
http://www.fasterlouder.com.au/features/23846/Bardo-Pond-.htm
Gig Bardo Pondhttp://www.altmedia.net.au/gig-bardo-pond/19691
Amplitude Equals One Over Frequency Squared
http://www.frequencysquared.blogspot.com/
frequencysquared@hotmail.com
http://www.fasterlouder.com.au/features/23846/Bardo-Pond-.htm
Gig Bardo Pondhttp://www.altmedia.net.au/gig-bardo-pond/19691
Dan Cohoon
nielad@hotmail.com
nielad@hotmail.com
Amplitude Equals One Over Frequency Squared
http://www.frequencysquared.blogspot.com/
frequencysquared@hotmail.com
jeudi 3 juin 2010
Isa SAN : VÍDEO: 'Sangro pero no muero'
VÍDEO: 'Sangro pero no muero': http://www.rtvcyl.es/fichaNoticia.cfm/TEATRO%20DE%20ARTES%20DE%20CALLE/20100526/video/sangro/pero/no/muero/D5935FE3-954C-2D76-BBDC60D0209670E3
Erótico ritual de sangre y vida: http://www.elmundo.es/elmundo/2010/05/27/castillayleon/1274949839.html
Erótico ritual de sangre y vida: http://www.elmundo.es/elmundo/2010/05/27/castillayleon/1274949839.html
MINO DC: avec pas mal de vent...
à "la châtellière" avec pas mal de vent,
l'installasson 4b et "scream" l'installavent.
.
More in MINO DC's blog,
Charles Plymell and Lynne Savitt on Desolation Angels
In fitzroy_dreamings' blog, see the pages on :
Charle Plymell: http://fitzroydreaming.blogspot.com/search/label/charles%20plymell
Lynne Savitt : http://fitzroydreaming.blogspot.com/search/label/Lynne%20Savitt
Charle Plymell: http://fitzroydreaming.blogspot.com/search/label/charles%20plymell
Lynne Savitt : http://fitzroydreaming.blogspot.com/search/label/Lynne%20Savitt
mercredi 2 juin 2010
Dégustation à la Galerie Didier Devillez
GALERIE DIDIER DEVILLEZ53, rue Emmanuel Van Driessche • 1050 Bruxelles (Belgique) • +32(0)475 931 935devillez@skynet.be • http://www.galeriedidierdevillez.be
Dennis Hopper: videos of Arte program
The French channel Arte recently broadcasted a program on him recently.
See on Dailymotion, great work !
part 1 http://www.dailymotion.com/video/xdfmsj_dennis-hopper-creer-ou-crever-1_webcam
part 2: http://www.dailymotion.com/video/xdfn3l_dennis-hopper-creer-ou-crever-2_webcam
part 3 http://www.dailymotion.com/video/xdfnjp_dennis-hopper-creer-ou-crever-3_webcam
part 4 http://www.dailymotion.com/video/xdfnxr_dennis-hopper-creer-ou-crever-4_webcam
part 5 http://www.dailymotion.com/video/xdfru8_dennis-hopper-creer-ou-crever-5_webcam
part 6 http://www.dailymotion.com/video/xdfs9w_dennis-hopper-creer-ou-crever-6-et_webcam
See on Dailymotion, great work !
part 1 http://www.dailymotion.com/video/xdfmsj_dennis-hopper-creer-ou-crever-1_webcam
part 2: http://www.dailymotion.com/video/xdfn3l_dennis-hopper-creer-ou-crever-2_webcam
part 3 http://www.dailymotion.com/video/xdfnjp_dennis-hopper-creer-ou-crever-3_webcam
part 4 http://www.dailymotion.com/video/xdfnxr_dennis-hopper-creer-ou-crever-4_webcam
part 5 http://www.dailymotion.com/video/xdfru8_dennis-hopper-creer-ou-crever-5_webcam
part 6 http://www.dailymotion.com/video/xdfs9w_dennis-hopper-creer-ou-crever-6-et_webcam
Reality Studio: A Visit to William S. Burroughs at the Beat Hotel in Summer, 1958
Extracts from a Journal, 1958
by Gael Turnbull
http://realitystudio.org/biography/a-visit-to-william-s-burroughs-at-the-beat-hotel-in-summer-1958/
by Gael Turnbull
http://realitystudio.org/biography/a-visit-to-william-s-burroughs-at-the-beat-hotel-in-summer-1958/
dimanche 30 mai 2010
samedi 29 mai 2010
Dennis Hopper est mort
http://www.liberation.fr/culture/0101638430-dennis-hopper-est-mort
ARTICLE+VIDEOS
Les médias américains annoncent le décès de l'acteur et réalisateur. Icône de la contre-culture américaine, il avait 74 ans.
L'acteur-réalisateur Dennis Hopper, le 7 novembre 2009. (REUTERS)
L'acteur et réalisateur américain Dennis Hopper a succombé à un cancer de la prostate à l'âge de 74 ans à son domicile de Venice en Californie, ont rapporté des médias américains samedi.
Ses représentants n'étaient pas joignables dans l'immédiat.
Tout d’abord dans «La fureur de vivre» et «Géant», dans lesquels il fait ses débuts aux côtés d’une de ses idoles, James Dean, qui incarne le mal-être de la jeunesse.
Ensuite, après plus d’une centaine de rôles de séries télévisées, dans «Easy Rider» (1969) dans lequel il campe avec Peter Fonda un duo de motards autant mordus de bitume que de drogue.
Cette peinture des errances de la «Woodstock Generation» vaut à Dennis Hopper le Prix de la première oeuvre au Festival de Cannes.
Point d’orgue de cette décennie mouvementée: «Apocalypse Now» de Francis Ford Coppola, où il joue le rôle d’un photographe hallucinant et halluciné.
Cette peinture des errances de la «Woodstock Generation» vaut à Dennis Hopper le Prix de la première oeuvre au Festival de Cannes.
Point d’orgue de cette décennie mouvementée: «Apocalypse Now» de Francis Ford Coppola, où il joue le rôle d’un photographe hallucinant et halluciné.
Les années 1970 le voient sombrer dans l’alcool et la drogue.
En 1986, après des années d’errance, David Lynch le met en scène dans «Blue Velvet» puis il apparaît dans «Le Grand Défi» aux côtés de Gene Hackman, dans le rôle d’un alcoolique qui lui vaudra une nomination aux Oscars dans la catégorie «Meilleur second rôle».
Peintre aussi
Dennis Hopper était également un peintre, dans la veine du «Pop art» d’Andy Warhol, mais également inspiré de l’impressionisme.
A contre-courant du Tout Hollywood largement acquis aux démocrates, il a toujours clamé son attachement au parti républicain mais s’est publiquement prononcé pour Barack Obama, lors de la dernière campagne présidentielle.
En octobre 2008, à l’occasion du vernissage de l’exposition «Dennis Hopper et le Nouvel Hollywood» à la Cinémathèque française à Paris (diapo à voir ici), Christine Albanel, alors ministre française de la Culture, l’avait fait commandeur dans l’ordre national des Arts et des Lettres.
Le 26 mars 2010, il avait reçu son étoile sur le fameux «Walk of Fame» d’Hollywood Boulevard. Accompagné des acteurs Viggo Mortensen et Jack Nicholson, Dennis Hopper était apparu amaigri, épuisé par son cancer. Ce fut sa dernière apparition publique.
A lire: L'enquête de Bruno Icher, «Dennis, Hopper class», publiée dans Libé Mag le 8 mai dernier.
L'interview, publiée dans Libé le 15 octobre 2008: «Je me voyais comme un créateur»
A voir: le diaporama à l'occasion de l'exposition que lui avait consacrée l'année dernière la Cinémathèque française.
Dennis Hopper devant une enseigne Dr. Pepper, 1965. Collection Robert Walker Jr. Los Angeles.© Robert Walker Jr.
Et aussi: La semaine dernière, Arte diffusait un documentaire fleuve consacré à Dennis Hopper, intitulé «Créer (ou crever)». De H.Lohner. A.Riecker.
1ere partie:
La suite ici:
partie 2, partie 3, partie 4, partie 5 et partie 6.
* Rajouté par l'auteur du blog.
Ses représentants n'étaient pas joignables dans l'immédiat.
Easy Rider (1969)
Né le 17 mai 1936 au Kansas [à Dodge City *] , il a débuté aux côtés de James Dean et Peter Fonda et tourné sous la direction de Francis Ford Coppola a dénoncé le rigorisme de cette Amérique arc-boutée sur ses principes.Tout d’abord dans «La fureur de vivre» et «Géant», dans lesquels il fait ses débuts aux côtés d’une de ses idoles, James Dean, qui incarne le mal-être de la jeunesse.
Ensuite, après plus d’une centaine de rôles de séries télévisées, dans «Easy Rider» (1969) dans lequel il campe avec Peter Fonda un duo de motards autant mordus de bitume que de drogue.
Cette peinture des errances de la «Woodstock Generation» vaut à Dennis Hopper le Prix de la première oeuvre au Festival de Cannes.
Point d’orgue de cette décennie mouvementée: «Apocalypse Now» de Francis Ford Coppola, où il joue le rôle d’un photographe hallucinant et halluciné.
Cette peinture des errances de la «Woodstock Generation» vaut à Dennis Hopper le Prix de la première oeuvre au Festival de Cannes.
Point d’orgue de cette décennie mouvementée: «Apocalypse Now» de Francis Ford Coppola, où il joue le rôle d’un photographe hallucinant et halluciné.
Les années 1970 le voient sombrer dans l’alcool et la drogue.
En 1986, après des années d’errance, David Lynch le met en scène dans «Blue Velvet» puis il apparaît dans «Le Grand Défi» aux côtés de Gene Hackman, dans le rôle d’un alcoolique qui lui vaudra une nomination aux Oscars dans la catégorie «Meilleur second rôle».
Peintre aussi
Dennis Hopper était également un peintre, dans la veine du «Pop art» d’Andy Warhol, mais également inspiré de l’impressionisme.
A contre-courant du Tout Hollywood largement acquis aux démocrates, il a toujours clamé son attachement au parti républicain mais s’est publiquement prononcé pour Barack Obama, lors de la dernière campagne présidentielle.
En octobre 2008, à l’occasion du vernissage de l’exposition «Dennis Hopper et le Nouvel Hollywood» à la Cinémathèque française à Paris (diapo à voir ici), Christine Albanel, alors ministre française de la Culture, l’avait fait commandeur dans l’ordre national des Arts et des Lettres.
Le 26 mars 2010, il avait reçu son étoile sur le fameux «Walk of Fame» d’Hollywood Boulevard. Accompagné des acteurs Viggo Mortensen et Jack Nicholson, Dennis Hopper était apparu amaigri, épuisé par son cancer. Ce fut sa dernière apparition publique.
A lire: L'enquête de Bruno Icher, «Dennis, Hopper class», publiée dans Libé Mag le 8 mai dernier.
L'interview, publiée dans Libé le 15 octobre 2008: «Je me voyais comme un créateur»
A voir: le diaporama à l'occasion de l'exposition que lui avait consacrée l'année dernière la Cinémathèque française.
Dennis Hopper devant une enseigne Dr. Pepper, 1965. Collection Robert Walker Jr. Los Angeles.© Robert Walker Jr.
Et aussi: La semaine dernière, Arte diffusait un documentaire fleuve consacré à Dennis Hopper, intitulé «Créer (ou crever)». De H.Lohner. A.Riecker.
1ere partie:
La suite ici:
partie 2, partie 3, partie 4, partie 5 et partie 6.
* Rajouté par l'auteur du blog.
Galerie ECRITURES : Happening Dansé
FIN de PARTIE
A l’approche de la dernière quinzaine de son exposition, Bruno DANJOUX propose avec KADANSE un Happening Dansé à la Galerie ECRITURES qui sera l’occasion de donner à voir des éléments de la chorégraphie qui sera présentée à Athanor le samedi 3 Juillet dans le cadre des Rencontres Chorégraphiques Nationales.
Il vous donne donc Rendez-vous le Samedi 5 Juin vers 19 h à la Galerie ECRITURES 1 rue Pierre Petit 03 100 MONTLUCON.
Michael Stevens - The Road to Interzone Interview by Paul Hawkins
Reading WS Burroughs Reading
Michael Stevens - The Road to Interzone Interview
by Paul Hawkins :
http://www.hesterglock.com/words/outsider/mikestevensroadtointerzone.htm
Michael Stevens - The Road to Interzone Interview
by Paul Hawkins :
http://www.hesterglock.com/words/outsider/mikestevensroadtointerzone.htm
Joe Ambrose: Dead Fingers Talk: The Tape Experiments of William S. Burroughs
28th May – 18th July 2010
dead fingers talk show
http://www.imagemusictext.com/project-listing/deadfingerstalk
dead fingers talk show
http://www.imagemusictext.com/project-listing/deadfingerstalk
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