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Les médias américains annoncent le décès de l'acteur et réalisateur. Icône de la contre-culture américaine, il avait 74 ans.
L'acteur-réalisateur Dennis Hopper, le 7 novembre 2009. (REUTERS)
L'acteur et réalisateur américain Dennis Hopper a succombé à un cancer de la prostate à l'âge de 74 ans à son domicile de Venice en Californie, ont rapporté des médias américains samedi.
Ses représentants n'étaient pas joignables dans l'immédiat.
Tout d’abord dans «La fureur de vivre» et «Géant», dans lesquels il fait ses débuts aux côtés d’une de ses idoles, James Dean, qui incarne le mal-être de la jeunesse.
Ensuite, après plus d’une centaine de rôles de séries télévisées, dans «Easy Rider» (1969) dans lequel il campe avec Peter Fonda un duo de motards autant mordus de bitume que de drogue.
Cette peinture des errances de la «Woodstock Generation» vaut à Dennis Hopper le Prix de la première oeuvre au Festival de Cannes.
Point d’orgue de cette décennie mouvementée: «Apocalypse Now» de Francis Ford Coppola, où il joue le rôle d’un photographe hallucinant et halluciné.
Cette peinture des errances de la «Woodstock Generation» vaut à Dennis Hopper le Prix de la première oeuvre au Festival de Cannes.
Point d’orgue de cette décennie mouvementée: «Apocalypse Now» de Francis Ford Coppola, où il joue le rôle d’un photographe hallucinant et halluciné.
Les années 1970 le voient sombrer dans l’alcool et la drogue.
En 1986, après des années d’errance, David Lynch le met en scène dans «Blue Velvet» puis il apparaît dans «Le Grand Défi» aux côtés de Gene Hackman, dans le rôle d’un alcoolique qui lui vaudra une nomination aux Oscars dans la catégorie «Meilleur second rôle».
Peintre aussi
Dennis Hopper était également un peintre, dans la veine du «Pop art» d’Andy Warhol, mais également inspiré de l’impressionisme.
A contre-courant du Tout Hollywood largement acquis aux démocrates, il a toujours clamé son attachement au parti républicain mais s’est publiquement prononcé pour Barack Obama, lors de la dernière campagne présidentielle.
En octobre 2008, à l’occasion du vernissage de l’exposition «Dennis Hopper et le Nouvel Hollywood» à la Cinémathèque française à Paris (diapo à voir ici), Christine Albanel, alors ministre française de la Culture, l’avait fait commandeur dans l’ordre national des Arts et des Lettres.
Le 26 mars 2010, il avait reçu son étoile sur le fameux «Walk of Fame» d’Hollywood Boulevard. Accompagné des acteurs Viggo Mortensen et Jack Nicholson, Dennis Hopper était apparu amaigri, épuisé par son cancer. Ce fut sa dernière apparition publique.
A lire: L'enquête de Bruno Icher, «Dennis, Hopper class», publiée dans Libé Mag le 8 mai dernier.
L'interview, publiée dans Libé le 15 octobre 2008: «Je me voyais comme un créateur»
A voir: le diaporama à l'occasion de l'exposition que lui avait consacrée l'année dernière la Cinémathèque française.
Dennis Hopper devant une enseigne Dr. Pepper, 1965. Collection Robert Walker Jr. Los Angeles.© Robert Walker Jr.
Et aussi: La semaine dernière, Arte diffusait un documentaire fleuve consacré à Dennis Hopper, intitulé «Créer (ou crever)». De H.Lohner. A.Riecker.
1ere partie:
La suite ici:
partie 2, partie 3, partie 4, partie 5 et partie 6.
* Rajouté par l'auteur du blog.
Ses représentants n'étaient pas joignables dans l'immédiat.
Easy Rider (1969)
Né le 17 mai 1936 au Kansas [à Dodge City *] , il a débuté aux côtés de James Dean et Peter Fonda et tourné sous la direction de Francis Ford Coppola a dénoncé le rigorisme de cette Amérique arc-boutée sur ses principes.Tout d’abord dans «La fureur de vivre» et «Géant», dans lesquels il fait ses débuts aux côtés d’une de ses idoles, James Dean, qui incarne le mal-être de la jeunesse.
Ensuite, après plus d’une centaine de rôles de séries télévisées, dans «Easy Rider» (1969) dans lequel il campe avec Peter Fonda un duo de motards autant mordus de bitume que de drogue.
Cette peinture des errances de la «Woodstock Generation» vaut à Dennis Hopper le Prix de la première oeuvre au Festival de Cannes.
Point d’orgue de cette décennie mouvementée: «Apocalypse Now» de Francis Ford Coppola, où il joue le rôle d’un photographe hallucinant et halluciné.
Cette peinture des errances de la «Woodstock Generation» vaut à Dennis Hopper le Prix de la première oeuvre au Festival de Cannes.
Point d’orgue de cette décennie mouvementée: «Apocalypse Now» de Francis Ford Coppola, où il joue le rôle d’un photographe hallucinant et halluciné.
Les années 1970 le voient sombrer dans l’alcool et la drogue.
En 1986, après des années d’errance, David Lynch le met en scène dans «Blue Velvet» puis il apparaît dans «Le Grand Défi» aux côtés de Gene Hackman, dans le rôle d’un alcoolique qui lui vaudra une nomination aux Oscars dans la catégorie «Meilleur second rôle».
Peintre aussi
Dennis Hopper était également un peintre, dans la veine du «Pop art» d’Andy Warhol, mais également inspiré de l’impressionisme.
A contre-courant du Tout Hollywood largement acquis aux démocrates, il a toujours clamé son attachement au parti républicain mais s’est publiquement prononcé pour Barack Obama, lors de la dernière campagne présidentielle.
En octobre 2008, à l’occasion du vernissage de l’exposition «Dennis Hopper et le Nouvel Hollywood» à la Cinémathèque française à Paris (diapo à voir ici), Christine Albanel, alors ministre française de la Culture, l’avait fait commandeur dans l’ordre national des Arts et des Lettres.
Le 26 mars 2010, il avait reçu son étoile sur le fameux «Walk of Fame» d’Hollywood Boulevard. Accompagné des acteurs Viggo Mortensen et Jack Nicholson, Dennis Hopper était apparu amaigri, épuisé par son cancer. Ce fut sa dernière apparition publique.
A lire: L'enquête de Bruno Icher, «Dennis, Hopper class», publiée dans Libé Mag le 8 mai dernier.
L'interview, publiée dans Libé le 15 octobre 2008: «Je me voyais comme un créateur»
A voir: le diaporama à l'occasion de l'exposition que lui avait consacrée l'année dernière la Cinémathèque française.
Dennis Hopper devant une enseigne Dr. Pepper, 1965. Collection Robert Walker Jr. Los Angeles.© Robert Walker Jr.
Et aussi: La semaine dernière, Arte diffusait un documentaire fleuve consacré à Dennis Hopper, intitulé «Créer (ou crever)». De H.Lohner. A.Riecker.
1ere partie:
La suite ici:
partie 2, partie 3, partie 4, partie 5 et partie 6.
* Rajouté par l'auteur du blog.
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