vendredi 20 septembre 2013

AD Winans: I am San Francisco


 

 New this Year by A D Winans, "San Francisco Poems" See on Amazon
 

I Am San Francisco

I have witnessed the waterfront decay
the ships disappear
the piers given over to tourists
and sunbathing sea lions


Gone the Haight Theater
in the old Haight Ashbury
where as a kid I paid a dime to see
two movies a serial and a newsreel

Gone the old Embassy Theater
on Market Street where

they spun the Wheel of Fortune
playing Ten-O-Win
with a busty female usherette  shouting

“In the Balcony, 1-2-3-4 Silver Dollars”
her breasts bouncing in unison
with each coin  that hit the tray

the old Fox and Paramount Theaters
now ghostly memories
the old Market Street porno house
boarded down

Mc Farland’s Fudge Shop
and Merrill’s Drug Store gone


Gone the old Hoffbrau house

on Market Street
Breen’s on Third Street
with the worlds best Martini

Gone I Magnum’s Department Store
and the old City of Paris
where as a child I thrilled
at the sight of the giant Christmas tree
and who can forget The Emporium
its indoor ice-skating rink

and a Santa Claus workshop
the roof top garden where
rides included a Ferris wheel
a small roller coaster
and a train for children to ride


Gone the North Beach Beat hangouts:
“The Place The Co-existence Bagel Shop
and the old Coffee Gallery where
Janice Joplin sang as an unknown

gone the old Barbary Coast where
as a teenager I tried to sneak into a bar

to catch a glimpse of a  naked female dancer
long before Carol Doda

and topless and bottomless bars

Lenny Bruce and the old Purple Onion
fading memories like
Play Land at the beach
and the old burlesque house
in the Mission
gone the way of trolley car tokens
Fleer’s Double Bubble Gum
and the Sutro baths

Third and Howard Street
the old skid row given a face lift
the new skid row between
Sixth and Seventh Streets

home to drug dealers and alcoholics
an open festering wound
the city fathers ignore


Martini’s now an old people’s drink
Whiskey Sours just a memory
the Waterfront dives that served
Seamen and Long Shore men replaced

by new movie complexes and parking lots

The Mission once home of the Irish
has gone Latino
North Beach is moving
from Italian to Asian


The Greeks long ago moved to Burlingame
and no one knows what happened
to the American Indian
and the bar they frequented
on Valencia  Street
and yet the city remains a magical
living breathing theater
of eccentric characters
that go back to Emperor Norton


You can still get a reasonably priced drink
at the 3300 Club in the Mission
or if you can afford it
go to the Top of the Mark
for a $13 hot chocolate drink with
a shot of Stolly Vodka and Southern Comfort
and enjoy one of the most beautiful views

in the world
or on a hot summer afternoon enjoy
an ice cream at Mitchell’s on San Jose Avenue

where my father took the family
for an after dinner treat


You can still sun yourself
at Washington Square Park
watch young lovers lying on the grass
old men feeding pigeons

or walk the streets of Noe Valley
once a blue-collar neighborhood
now a Yuppie paradise
see young mothers with kids in stroller’s
eye women joggers
admire a dog sitting outside
Martha’s Coffee Shop
faithfully waiting with pleading eyes

for table scraps from its owner
I'm a Giants baseball fan
and a lifetime 49ers football addict
my heart still bleeds over the loss
of Seal’s Stadium and the old time
San Francisco Seals

I am the possessor
of framed achievement awards
and a baseball trophy from Panama where

I played a decent outfield

I am the only word-slinger
in a working class family
I am a ghost lost
in poetry books struggling to find
the right words to a hit song
like my idol Hank Williams

I am at war with my shadow
who shamelessly stalks me
I survived my apartment fire
to reestablish family ties
long buried in quicksand


my niece my nephew my grand nephews
and grad niece share my blood
a mixture of white and Mexican roots

my father’s ghost walks my dreams
stares out the window of my soul
like he stared out  the living room window
the year before his death.
my mother sitting at the dinner table
serving meat loaf and mashed potatoes
the air heavy as an anchor dragging
the ocean floor

I am San Francisco.

mardi 10 septembre 2013

Mino DC: nocturne samedi 14 septembre à la déchethèque du grand moiré!

samedi 14 septembre pour les journées du patrimoine

 à la déchethèque de Mino D.C

 


à partir de 21h

habillage sonore DJ Bosstoo


sur des éclairages magicfluos de Mino D.C


à 22h

projection en extérieur de"mino's décheteck" de Jérôme Marichy,

et de "mino est génial" de Sylvain Bossard,

...

pensez à réserver au 05 49 69 74 84

et amenez votre lampe de poche et une petite laine pour la soirée!

 

vendredi 6 septembre 2013

José Altimiras: LE TAXIDERMISTE

http://www.interzoneeditions.net/letaxidermiste.htm

LE TAXIDERMISTE – Vendredi 23 Août 2013
Un piètre dessinateur de province
© José Altimiras
José Altimiras et Isabelle Aubert-Baudron, Airvault, juillet 2012
 
J’ai rencontré François Darnaudet, le co-auteur avec Daurel du TAXIDERMISTE, au cours d’une manifestation pacifiste contre la guerre quelque part dans le monde, puisque rares aujourd’hui sont les nations qui évoluent sans que trop de bombes n’explosent.
   
            Je suis venu grossir le flot des doux dingues de la province française ; je suis enclin à penser que les capitales soucieuses de promouvoir leur prestige aristo-culturel et la civilisation avec un grand « C » comme à Capitale, ville de tête, ne supportent guère les individus colportant une douce démence, qui plus est, dans une B.D. dont un des moteurs du scénario est la conservation permanente de jeunes femmes se ressemblant ceci pour qu’elles connaissent une jeunesse éternelle et qu’elles entretiennent le souvenir d’une première femme dont l’apparence corporelle a disparu. Le procédé technique pour ce faire mis en avant par Darnaudet-Daurel est la taxidermie. Une idée de doux dingue de province. Je ne connais pas Daurel.
 
            Darnaudet, le prof de maths (il y en a un dans l’histoire), que je n’ai pas vu depuis la dernière pluie, est toujours un doux dingue de province et deviendra le papi du polar noir de province comme je deviendrai le piètre papi de la B.D. de province ; je me fais un plaisir à répéter le « p » pour qu’on ne prenne pas ma plume pour du pipo.

            Dans le TAXIDERMISTE, il est question de volatiles, la visite du musée des sciences naturelles de Perpignan la nuit, à l’insu du gardien est à but pédagogique : comment conserver les animaux à plumes et à poils. Et à but scénaristique : commettre un vol, en l’occurrence une statue post-primitive, pour justifier des personnages qui justifieront une fin de récit en commettant un vraisemblable acte criminel.

            Cela se termine souvent par un crime, c’est la loi du genre. N’oublions pas que nous sommes dans le cadre d’un genre. Un polar, c’est un genre, la B.D. aussi. J’ai aussi accentué le trait, pour donner le caractère des provinces méridionales. Dans le TAXIDERMISTE, nous sommes dans le genre méridional, toujours à la recherche de l’ombre, car nous sommes écrasés par le soleil. Les bons moments sont ceux où l’on sirote un verre à la terrasse d’un café sous les platanes et qu’un vent léger vient rafraîchir votre front. Parfois, on se fait la conversation et la nuit s’égrène à pas feutrés. Suivez le chat.

            Suivez le chat, qui quoique maltraité, retombe sur ses pattes et trouve une place pour se reposer. Les chats, comme bon nombre d’animaux, ne dorment que d’un œil, car ici en Catalogne, il fait trop chaud pour dormir des deux.

            Combien d’indices ai-je inclus pour que le lecteur colle les pieds au goudron et que, si comme moi, il ne comprend pas grand-chose à l’histoire qui se déroule devant ses yeux, il sache au moins que c’est au Sud de l’Europe que ça se passe, dans le cas présent à Perpinya. De l’ultra local à l’universel : une idée qui me meut.

            Pourrait-elle mouvoir ou émouvoir d’autres personnes ?

            Il se peut qu’Isabelle Aubert-Baudron fût sensible aux ombres lourdes et aux personnages engourdis par eux-mêmes et par la chaleur. Elle, quelque part dans la campagne française entre l’Océan Atlantique et le Nord Ouest de la Loire, à Thouars exactement, une grande bourgade au passé ancien, maisons et immeubles à colombages, chapelles et cathédrale romanes, marché couvert et en plein air sur la place publique, profusion de légumes charcutailles et fruits de l’océan ; un pays agricole et maritime, les paysans vont à la chasse tuer le volatile, les fermes sont « grandes », il faut donner un toit au troupeau. Probablement peu de doux dingues dans ces régions où il faut beaucoup travailler pour vivre : « mon p’tit gars ». Probablement qu’Isabelle est un peu dingue, rare exception, et qu’avec ses petits moyens elle décida, un jour où il fallait mettre un peu plus d’eau dans son moulin, preuve qu’elle n’est pas trop dingue, d’éditer une histoire de dingues : le TAXIDERMISTE que vous avez entre les doigts.

            Comme le polar, et au même titre, la première version fut en français, avec la coopération du réseau « Interzone », Ken Gage et Isabelle, une deuxième version vit le jour en anglais.

            Une version en hollandais verra le jour prochainement avec une fois de plus la coopération fidèle de Peter Van de Leur, plus familiarisé avec l’anglais que le français, avec lequel il se débrouille pas mal pourtant. Par conséquent, avis aux amateurs !

            Quelques mots complémentaires avant de mettre un point sur ce petit chapitre. Peut-être aurais-je la plume moins souple si d’aventure quelques dingues de Loudun, petite bourgade non loin de Thouars, n’avaient mis en place un festival du livre baptisé « En ces lieux des livres ». Lequel m’incita à traîner en ces lieux mes pinceaux, à lever ma tête pour contempler les arbres, les toits des maisons la nuit et rencontrer Isabelle que je ne connaissais que par téléphone, lettres et souvenirs interposés.

            Festival qui finalement aux premiers jours de sa vie produit quelque pitance au piètre dessinateur de province que je suis. 
   
            Point trop n’en faut pour entretenir la flamme et peut-être même la flemme, cette fameuse flemme méridionale, mère de tous les arts. Nous avons été habitués par trop à travailler, comme les canuts qui allaient culs-nus. 
   
            ALTIMIRAS
En français:
 

José ALTIMIRAS & François DARNAUDET:
"Le Taxidermiste"
ISBN : 978-2-9531513-1-2
Format: 21x 29,7 cm
46 pages
Prix: 22 €

En anglais:

José ALTIMIRAS & François DARNAUDET:
"The Taxidermist"
Traduit du français par Isabelle AUBERT-BAUDRON & Ken GAGE
ISBN : 978-2-9531513-2-9
Format: 21x 29,7 cm
46 pages - Prix: 22 €
 
Commandes à http://www.interzoneeditions.net/letaxidermiste.htm 
interzone.editions@interpc.fr

 

galerie didier devillez, focus septembre 2013


Quelques nouvelles de l'éclat

Bonjour

 

 

Les deux "nouveautés" de septembre sont en librairie à partir de jeudi. Occasion de retrouver Paolo Virno, après Opportunisme, cynisme et peur (1991) ou Grammaire de la multitude (2002). Et ainsi de suite. La régression à l'infini et comment l'interrompre, s'attache à un "détail" (la "régression à l'infini") qui en dit long sur notre difficulté à faire face au monde tel qu'il est. Et dès lors, comment l'interrompre? Comme toujours chez Virno, on part d'un point et… on va le plus loin possible dans l'analyse.

Puis la première traduction en français d'un livre de Rita di Leo, "L'expérience profane. Du capitalisme au socialisme et vice-versa", sur l'expérience soviétique qu'il est grand temps d'analyser pour la comprendre et non plus pour la combattre ou pour la glorifier. Le livre donne une analyse implacable de la "guerre de soixante-quatorze ans" (1917-1991) qui a marqué le XXe siècle. Il est préfacé par Mario Tronti, avec qui Rita di Leo a fondé, dans les années 1960, la revue Classe operaia en Italie (voir Nous opéraïstes, de Tronti, paru au début de l'année).

Paraît également en version numérique "expérimentale" seulement et en bilingue anglais-français un Abecedarium "destiné aux architectes, aux designers et aux créateurs en général", établi par Céline Poisson, professeur à l'école de Design de l'Uqam (Montréal) à partir des dix mille définitions de concepts de Charles S. Pierce pour le Century Dictionary. Un outil ludique et indispensable (comme tout ce qui est ludique).
 
Quelques réimpressions, également, attendues depuis un petit moment: Alfred Korzybski, Giordano Bruno, Yona Friedman, Pic de la Mirandole
 
Vous trouverez tous les détails sur ces parutions sur la page http://www.lyber-eclat.net/nouveautes.html

Sur cette même page vous trouverez aussi le rappel des titres du premier semestre, encore disponibles dans les "meilleures librairies"…Bonne rentrée à vous tous

Merci de votre fidélitéMichel Valensi
Editions de l'éclat

La Nouvelle République: Jérôme Pintoux et " son vieux pote Dylan "

 
 

mercredi 4 septembre 2013

Jérome Pintoux: 7 à Poitiers : Il revisite Dylan

http://www.7apoitiers.fr/uploads/archives/af9f746e2b9705341a51ceffc6befcb5fabf7c5f.pdf

Anthony Rousseau: Journées Européennes du Patrimoine 2013 - Danse macabre à l'Hospice Comtesse - Lille

 

Découvrez au Musée de l'Hospice Comtesse, l'œuvre "Danse macabre" d'Anthony Rousseau (samedi 14 et dimanche 15 septembre de 10h à 18h) dans le cadre des journées Européennes du Patrimoine 2013…

Rencontre avec l'artiste le dimanche 15 septembre de 10h00 à 18h00.

"Danse macabre" est une installation audiovisuelle dont le thème est la danse macabre ou danse de la Mort. Ce choix a été guidé par différents facteurs : la volonté de réactualiser une forme ancienne de représentation symbolique de la Mort dans notre société et le souhait d'interroger les rapports entretenus entre le spectateur et ce thème.

Cette installation se présente sous la forme d'une table avec un plateau tournant sur lequel est posé un dodécagone composé de miroirs. Le spectateur tourne ce plateau pour activer diverses séquences audiovisuelles. Ce "mobilier" inspiré des jeux forains, met en place un système de monstration ludique, qui associe les techniques liées au proxinoscope considéré comme l'un des ancêtres du cinéma (pré-cinéma) et des technologies plus récentes liées à l'électronique et au numérique.

Création musicale et développement informatique  : Adrien Fontaine

Danse : Sarah Duthille et Anne Deroo

Ce projet est soutenu par la région Nord-Pas-de-Calais, Pictanovo, "Lille, ville d'Arts du Futur", la Ville de Tourcoing, l'association COMBO et le Fresnoy, studio national des arts contemporains.

LIZIERES : "Ceci et Cela" un film de Michel Pellaton en résidence à LIZIERES

"Ceci et Cela" 



film d’artiste réalisé par Michel Pellaton, 

dans le cadre de sa résidence à LIZIERES soutenue par la DRAC de Picardie, 5 au 23 août 2013

  

cliquez sur le lien pour voir la vidéo:  http://vimeo.com/73302614


~ La démarche artistique de Michel Pellaton ~

“J’écris sur le monde avec des images.

L’iconographie est au centre de ma démarche. A voir mes collages, tout est un choix réfléchi. La forme du jeu combinatoire des multiples parties rapportées rencontre la recherche de possibilités d’un monde qui n’est pas résigné. Pour se faire, la forme est considérée comme un moyen; c’est le contenu qui est privilégié. Je considère le collage comme une méthode permettant de saisir le monde dans le temps; les contenus proviennent autant d’images ou d’objets d’hier que d’aujourd’hui, d’ici que d’ailleurs. Ces choix opèrent ainsi une performativité qui permet, aux spectateurs, acteurs,  collectionneurs et moi-même, d’aller et de venir, d’entrer par un signe ici ou par une matière là, pour partager nos propres moyens avec ceux proposés dans l’œuvre.

Les collages sont souvent de petite taille pour mettre en évidence notre rapport de l’égo avec l’infini. Ce sont en quelque sorte des « cartes d’identités » fragmentaires, qui tentent de composer et synthétiser du sens dans le mouvement. Je désire qu’ils soient vivants, ludiques et encore plus. Colorés et esthétiques, ils sont faits de matériaux parfois pauvres mais mis en évidence avec précaution. ”


~ La résidence à LIZIERES : réalisation du projet « Ceci et Cela » ~

 
Michel Pellaton décide de profiter de sa résidence à LIZIERES, et des ressources logistiques, techniques et humaines mises à sa disposition, pour développer un projet vidéo, une première dans son parcours artistique.

Le point de départ de la vidéo est celui de la série des origamis monétaires, billets de banque pliés formant des micro-architectures replacées dans des situations urbaines contemporaines.

Michel Pellaton construit, à partir de ces billets de banque, « objets légers et imposants », des grattes-ciels en 3 dimensions, à l’image des constructions d’enfants faites de cubes. Il les place au centre d’un jardin zen, conçu à partir de sable de silice blanc ramené d’une carrière de l’Aisne. Ces tours sont détruites à la fin de la vidéo par une tempête de sable.

« J’ai pensé à une tempête de billets de banque en référence à un de mes derniers origamis : Grains de sable, qui reprenait  une formidable tempête de sable envahissant Doha en 2009. Catastrophe naturelle ou remise en cause de la valeur de l’argent ? »

Des images de Kaboul sont projetées en début et fin de la vidéo en arrière plan, en confrontation avec le calme du jardin zen.


 


Remerciements : Ramuntcho Matta, Pierre Lanneluc, Simona Lanzoni, Véronique Tessier, Valéry Faidherbe, Donald Abad, Dominique Brisson.

 
~ Biographie ~

Né en 1965 à Lausanne, Michel Pellaton a étudié à l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Besançon et à L’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Nîmes. Il vit actuellement à Rome. Ses œuvres sont exposées principalement en France, en Italie et en Suisse. 

Lors de séjours en Afrique de l’Ouest (Maroc, Mauritanie, Mali), en Asie (Inde, Pakistan, Afghanistan, Népal, Ouzbékistan) et dans les Caraïbes, il glane des objets usuels et des images qu’il incorpore dans ses collages, sa pratique de prédilection depuis plus de vingt ans.

De plus, il réalise des dessins pour des fondations humanitaires et organisations non gouvernementales.

Depuis 2000, il travaille sur l’iconographie des billets de banque, et collabore avec l’Université de Lausanne et la Banque Nationale Suisse.  


Pour LIZIERES

Pedro Serra, président de l'association des amis de LIZIERES 

Ramuntcho Matta, directeur du Centre de cultures et de ressources LIZIERES 


Les amis de LIZIERES 

association à but non lucratif créée le 18 septembre 2009 pour permettre au projet LIZIERES de voir le jour. 

11, allée du comte de Lostanges - 02400 EPAUX-BEZU / +33 (0)9 51 07 13 74 

pour plus de renseignements : www.lizieres.org / amis@lizieres.org

samedi 24 août 2013

Cédric Cavenaille: 15 ans de musique

Allez, on tourne une page.

 15 ans de musique derrière moi, que je vous invite à découvrir à travers différents extraits. Des compos, des reprises, des improvisations, des concerts, voici un petit aperçu de ma vie musicale.
15 ans de musiqu...
e, c'est : 15 groupes - 50 musiciens - 70 concerts
Maintenant, c'est une toute nouvelle aventure avec Eleventh Moon avec qui je l'espère, nous irons le plus loin possible.
En attendant, bonne écoute.
https://soundcloud.com/sydouille

Jérôme Pintoux, ancien professeur à Wimille, analyse les chansons de Bob Dylan

http://www.lavoixdunord.fr/region/jerome-pintoux-ancien-professeur-a-wimille-analyse-les-ia31b49090n1491076
Publié le - Mis à jour le 23/08/2013 à 12:27
Par JEAN-PHILIPPE DELATTRE
 
Jérôme Pintoux a enseigné le français, la littérature et le latin. Pendant deux ans, il a été professeur à Wimille. Et à côté de cela, il a toujours été un passionné de musique. Aujourd’hui retraité, il vient de sortir un ouvrage sur les chansons de Bob Dylan.

Pour le Poitevin Jérôme Pintoux, son passage à Wimille rime avec «
les années New Wave
».
Pour le Poitevin Jérôme Pintoux, son passage à Wimille rime avec « les années New Wave ».
Originaire de Poitiers, Jérôme Pintoux a été Boulonnais d’adoption pendant deux ans, de 1980 à 1982. Il a habité Ambleteuse, puis Wimereux, pendant ce qu’il appelait « les années new wave. C’était l’époque où on commençait à voir les clips à la télé ». S’il enseignait le français et le latin à Wimille, il vouait déjà à l’époque un culte à la musique, en particulier au rock. Parmi ses idoles figure Bob Dylan, qu’il considère comme une référence de la « poésie anglophone. J’ai toujours essayé de creuser les textes de Bob Dylan, Jimi Hendrix, Marc Nolan ». Déjà, pendant son activité, il écrivait pour des revues artistiques, « pour me sortir du contexte morose de l’Éducation nationale ». Mais c’est surtout depuis son départ en retraite qu’il peut s’adonner à cette passion et sortir des ouvrages complets.

Bob Dylan de A à Z

Sa dernière création : Bob Dylan, dictionnaire par Jérôme Pintoux, édité chez Camion Blanc. « Ce n’est pas une biographie, explique l’auteur. Ce sont des analyses de chansons, ou de thématiques. Ce n’est pas un ouvrage exhaustif. » Comme son nom l’indique, le livre est un abécédaire, qui classe les sujets par ordre alphabétique. Se succèdent les titres des chansons ou les thèmes, comme « anarchie » ou « anachronie », jusqu’à « zimmerman », dernier mot de ce dictionnaire – c’est aussi le véritable nom de famille de Bob Dylan.
« Il y a des entrées multiples, avec un but toujours didactique. Ce n’est pas du tout un livre people. Ce n’est pas une énième biographie, comme c’est la mode. Dans les livres sur les rockeurs, on parlera plus des addictions de John Lennon que de son imaginaire par exemple. On se limite souvent à des saccages d’hôtels, la drogue, les guitares... Ma démarche est différente. » Fan du chanteur, il s’est donc attaqué à l’œuvre de Dylan plutôt qu’à sa vie. Sa période préférée : les années 60. « À l’époque, il avait un certain génie. Maintenant, il a juste du talent ! » En toute logique, Jérôme Pintoux a donc beaucoup insisté sur cette période dans son livre. Sans oublier le reste pour autant. « Il faut savoir qu’un type comme Dylan a été nobelisable. Il a failli avoir le prix Nobel en 2011 et 2012. Il a traversé le siècle, même si maintenant il n’est plus que l’ombre de lui-même. »

Un livre bien travaillé

« Ce livre, ça fait plusieurs années que je le peaufine. Je l’avais présenté à une maison d’édition en 2006, mais il avait été refusé parce que Dylan n’était pas à la mode. Maintenant, Dylan plaît aux jeunes. Tant mieux ! » Passionné des textes du chanteur depuis toujours, il a eu le temps de bien l’étudier. « Je m’intéresse à Dylan depuis très longtemps. On trouvait les paroles dans certains disques. J’ai trouvé des partitions en Angleterre et en Hollande, pour avoir les paroles. Mais il a fallu que je traduise tout ! J’ai tout dactylographié en 95. J’ai tout recopié sur ordinateur vers 2000. En fait, le bouquin est prêt depuis une dizaine d’années. C’est une somme de travail considérable sur des années. C’est ambitieux, mais j’aimerais bien que mon livre serve de référence. Mon but, c’est d’approfondir, de décrypter. J’aimerais que ça accroche aux États-Unis, qu’ils le traduisent et que Dylan le lise. »
Et s’il venait à rencontrer l’artiste, que lui dirait-il ? « Je lui demanderais quel poème de Rimbaud il préfère. Et il me demanderait sûrement quel est le vôtre ? »
 

Balthazar Forcalquier : Mino révèle des mondes

http://sapristibalthazar.over-blog.com/article-mino-revele-des-mondes-119494652.html
Texte et photos: Balthazar Forcalquier

 
Une fugue pour accompagner cette exploration, une fugue, bien sûr 
 
Mino DC est un artiste, un vrai, rien à voir avec ceux qui papillonnent quelques semaines et pondent une « œuvre » en pontifiant. Non, lui, il se frotte depuis des lustres aux tourments de la création, et je ne serais pas très étonné d'apprendre qu'il y a laissé, parfois, un peu de sa propre viande.  
 
Mino expose des photos en ce moment au « Trompe Souris Café» link, jusqu'à la fin du mois d'août. C'est beau, émouvant, rare.
 
La technique n'est pas infernale : il photographie des « trucs » dans son jardin, ou bien dans sa cuisine. Il sature les couleurs. Il imprime les images et les plastifient. Voilà la manière dont il s'explique sans barguigner avec une sorte de fraîcheur juvénile et une volubilité candide.
Ces images mènent alors une vie indépendante d'une somptueuse richesse.
 
Les assises en contreplaqué de chaises d'école abandonnées au temps s'ouvrent en feuilles comme des aurores boréales palpitantes ou les plis compliqués des végétaux exotiques luxuriants et vénéneux .
 
 
Des tâches de peinture semblent des amas de constellations, des nurseries moelleuses d'étoiles, des mondes lointains et doux qui inventent leur propre lumière.  

 
Des feuilles tombées au sol se racornissent comme de vieux cuirs ou bien font penser à ces vallées solitaires que des caméras automatiques nous envoient de Mars.
 
 
Une planche lardée de coups de cutter, qui a subi les assauts de l'artiste en partance pour d'autres créations anciennes, restitue à sa façon de rugueux souvenirs, hésitants, amples : ce sont les cicatrices de doutes, d'envolées et de lutte.  

 
Le drapée d'une bâche plastique emprunte sa fluidité à un friselis d'eau, mais un friselis qui serait sous acide et se parerait de teintes fluo et d'ondulations extravagantes.

Un fond de graisse dans une poêle nous envoie un message codé, éminemment gracieux, avec des nuances de couleurs que seule la nature ose toujours avec une audace et une délicatesse stupéfiantes.
 
Chaque tableau est composé de plusieurs images qui se répondent, apportent un contrepoint, « c'est mon côté Pop Art »dit humblement l'immodeste Mino. C'est aussi l'expression d'une connaissance fine des nuances et des unions de teintes qui ne s'apprend nulle part ailleurs que dans l'atelier. En ce sens encore Mino est un artiste qui a fait des milliers de gammes pour parvenir à maîtriser les règles infernales, certes impérieuses mais aussi nécessairement inspirées, de l'harmonie et des fugues.
 
 
Son ami JJ Bosstoo accompagne cette exposition d'une matière sonore composée de cliquetis, murmures, chuchotis d'outils, chocs, interjections, bavardages d'oiseau et souffles. On ne pouvait rêver meilleure escorte pour entrer dans cet univers.
Entrée gratuite.
 
 
Mino DC 12, rue du lavoir,79600 Airvault.
Voir aussi
Mino se masque et se dévoile http://www.youtube.com/watch?v=UocLRExPgcg

jeudi 8 août 2013

AD Winans: FINAL TREYVON MARTIN POEM

WHEN A BLACK BOYS WALKS HOME ALONE AT NIGHT



who would have thought
skittles and icetea was
a death sentence
not even Dr. Oz
 
when a black boy with a dream
walks home alone at night

hard rain falling
lady death whisper
in the air
a boy with a dream
walks home at night
to watch an all-star
basketball game
gunned down by a wanna-be cop
and Florida's "stand your ground"
license to kill law
 
when a black boy with a dream
walks home alone at night

justice denied
by a poor prosecution team
and a judge's tortured
jury instructions
for fear the verdict
might be overturned on appeal
 
when a black boy with a dream
walks home alone at night


no appeal for Treyvon
no appeal for the dead
in the State of Florida where
a young black boy
must forever fear
to walk home alone
in the dark of night
always within a legal
sniper's gun sight
 
when a black boy with a dream
walks home alone at night

lock and load the chamber
no safety on the gun
make it as black as the night
holster it at the back hip
to keep it from sight
know the law is on your side
black is black white is white
it's OK to shoot on sight
 
when a black boy with a dream
walks home alone at night

galerie didier devillez - focus août 2013


Mino DC: vernisage samedi 10 août à partir de 18h

  
vernisage samedi 10 août à partir de 18h

 

projection de "Mino's décheteck" à 22h

un film de Jérôme Marichy de 62 minutes

 

 

mercredi 31 juillet 2013

Mino DC: La Nouvelle République: La déchethèque : de l'art contemporain

http://www.lanouvellerepublique.fr/Deux-Sevres/communes/Airvault/n/Contenus/Articles/2013/07/29/La-dechetheque-de-l-art-contemporain-1563466

29/07/2013 05:34
Mino devant son « mur de pompes ».
 
Mino devant son « mur de pompes ».

A l'arrivée dans ce paysage, c'est une ambiance sonore qui emporte les oreilles. Le regard est perturbé : où regarder et comment regarder ? L'artiste apparaît et tout prend vie, se raccorde et se raconte. L'ex-chanteur de rock du groupe « Raticide » dévoile son jardin, ses œuvres, ses déchets. "Chaque pièce ici a une histoire avec moi, le mur de pompes utilise toutes mes chaussures de scène" dévoile Mino. Art contemporain, art naïf, art populaire ? Tout se confond dans un vacarme artistique. Mino est dans sa déchethèque : chaque objet, épluchure, feuille de plastique a un vécu. Il connaît chacun et nourrit dans sa tête une petite fiche comme en médiathèque : date de production, utilisation, de mise en déchethèque… Les œuvres sont en évolution constante, vivantes par les affres du temps qui les transforment.

Les sculptures naissent et meurent
Ses voisins l'acceptent bien comme ça et s'intéressent à son travail. Les enfants l'ont surnommé « Monsieur Coccinelle » en référence à une de ses pièces visible de la rue. Depuis 1980 qu'il s'est installé au Grand Moiré, son travail de création évolue et est en perpétuel mouvement.
Des œuvres à entendre par des installations sonores ou par la volonté du vent. Inépuisable, Mino embarque et transforme son monde et les objets qui le peuplent.

Visite gratuite sur rendez-vous uniquement 05.49.69.74.84 ateliermino.free.fr